Il semble que la stratégie de Trump, au début, c'est de sidérer ses interlocuteurs par son instabilité, son imprévisibilité, voire de la folie. Cette stratégie s'appelle tester les réactions de ses interlocuteurs. Les pays Arabes et des pays comme la Turquie qui n'est pas arabe, ont une grande tradition de diplomatie très rusée de tester les réactions. Ensuite, selon l'effet des réactions, on change et on discute. Trump annonce des au départ des choses inacceptables, des mensonges et des inexactitudes grossières. Il regarde l'effet qu'il produit sur ses interlocuteurs ; et suivant l'effet produit, il s'arrête ou il oriente sa stratégie différemment. Dans certains cas, il a créé une telle instabilité, une telle incertitude, une telle angoisse chez ses interlocuteurs, que ça les met dans une disposition de négocier ; en se disant, ce type est fou, ça va aller très loin, on a donc intérêt à négocier. C'est la séquence qui s'est déroulée vendredi 28 février entre Trump et Vance, avec un Zelenski sidéré qui était venu signer un accord de mise à disposition de ressources minières de son pays... et qui, une fois sorti du traquenard, a dit oui, nous voulons toujours signer cet accord. Dans d'autres cas, comme les droits de douane pour le Canada et le Mexique il s'est arrêté.
Sidération, consternation, Canada, Panama, Groenland, Ukraine, droits de douane Chine, Canada, Mexique Union Européenne, OTAN, ONU, climat traité de Paris, Israël, Hamas... Comment cette méthode semble s'appliquer et que faire pour le contrer?
Que faire face à ce président prédateur ? Etre forts!
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