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Macron An I, la fin de l'innocence film de Bertrand Delais

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J'ai regardé hier soir sur F3 le film de Bertrand Delais "Macron, la fin de l'innocence". Une louange quasiment de bout en bout sur le président de la République et sa vision de sa fonction, de la France dans le monde et en Europe, et de ses réformes - qui suscitent la colère d'une partie des français!

Retour du temps long! J'ai été séduit par cette vision de "France is back" dans le concert des nations et le désir de faire de l'Europe notre horizon - avec la France en position de  leader... mais à condition de transformer l'Europe come l'a dit à plusieurs reprises Yanis Varouakis. Ce n'est qu'à la fin, et en guise de conclusion, que le journaliste du Temps de Genève, Richard Werly a donné les clés pour l'an II: Macron saura-t-il calmer les colères des français (Voir son article du 4 mai 2018: Macron, année 1: comment «Jupiter» a dompté la France), car ces colères sont toujours là, ce que l'actualité démontre et que Jérôme Fourquet  a souligné en connaisseur des sondages. Et ce propos qui a suscité l'indignation.

Le débat qui a suivi le film, animé par Francis Letellier, - avec Françoise Fressoz du Monde, Eric Fottorino Le1, Mélissa Bell de CNN, Bernard Guettaz France Inter, Jérôme Fourquet IFOP et Jean-Claude Mailly (ex FO qui  avait l'air un peu mal à l'aise dans cette galère)...  fut un partage réactions à chaud juste après la fin de l'émission - mais ils avaient dû voir le film avant?.

Macron, retour de la droite orléaniste? bonapartiste? gaulliste? (*)... comme lors de chaque crise majeure (et mineure) en France ; cela a été dit et redit, notamment par l'anthropologue Marc Abélès. Et ce 8 mai 2018, date de commémoration de la capitulation allemande le 8 mai 1945,   5 ans après la défaite humiliante de l'armée française en mai 1940, et 5 ans de régime de Vichy et de collaboration avec l'occupant nous le rappellent. C'est de Gaulle et la France libre, hors de France, avec les forces françaises libres sous Leclerc, de Lattre et Juin qui ont permis à la France d'être signataire de l'acte de capitulation et d'être membre du conseil permanant de l'ONU; sans oublier la résistance dans les dernières années de la guerre.


(*) A la question Quel président est-il ? Bertrand Delais répond: "Il renoue avec ce que j’appelle « l’inconscient monarchique français ». Ces présidents un peu monarques qu’étaient le général de Gaulle ou François Mitterrand. Au fond, et c’est en cela qu’il revendique de ne pas être un président normal, il a conscience d’être entré dans l’histoire, comme d’autres présidents avant lui. Là où Nicolas Sarkozy était dans une forme de jouissance narcissique et où François Hollande récusait, par une espèce de modestie, cette inscription dans l’histoire, lui, l’assume sans complexe et l’affirme de manière assez vertigineuse."  Voir plus.

Alors ce matin 8 mai 2018, 73 ans après le 8 mai 1945, la presse,  les médias et les réseaux sociaux s'en donnent à plein.... en voici des extraits, tous reprennant cette introduction:

Au cours de longs entretiens menés par Bertrand Delais au cours des neuf derniers mois, le chef de l'Etat revient sur les événements qui ont marqué la première année de sa présidence, des obsèques de Johnny Hallyday à l'hommage rendu au colonel Beltrame en passant par ses convictions européennes et l'enchaînement de réformes, loin d'être toutes populaires. Des acteurs de la scène internationale, comme le Premier ministre belge Charles Michel ou le Grec Iannis Varoufakis, et des observateurs aguerris de la vie politique française apportent leur éclairage sur la présidence d'Emmanuel Macron.

Plus: Grand angle Figaro sur Macron an I.