Primaire de la droite : Juppé peut sourire, le résumé du débat en vidéo [date, sondages, candidats, résultats]
VIDEO - Les candidats à la primaire de la droite se sont affrontés lors d'un premier échange, à cinq semaines de la date du scrutin organisé par Les Républicains. L'audience du débat a été estimée à 5,6 millions de téléspectateurs.
[Mis à jour le 14 octobre 2016 à 15h19] Le débat a attiré, mais sans susciter l'emballement : 5,6 millions de personnes étaient derrière leur poste pour suivre les échanges des candidats. Les sept candidats à la primaire de la droite - six candidats issus des Républicains et un seul d'un parti allié - ont confronté leurs points de vue lors du premier débat télévisé organisé par TF1, Le Figaro et RTL ce jeudi, plus d'un mois avant le premier tour, dont la date a été fixée au 20 novembre 2016. L'exercice s'est révélé assez apaisé, globalement poli, sans surprises, pas de quoi bouleverser la hiérarchie des favoris de la compétition. Alain Juppé est apparu décontracté, sans avoir à briller, Nicolas Sarkozy a semblé assez tendu.
Alain Juppé conforté par le débat
Ce vendredi matin, plusieurs études voient en Alain Juppé le grand gagnant de ce premier débat. Ainsi, c'est le résultat donné par un sondage Kantar Sofres réalisé pour Le Figaro, LCI et Public Sénat. Ainsi, à la question "qui est le vainqueur du débat ?", 36 % des sondés désignent le maire de Bordeaux, devant Nicolas Sarkozy (22 %) et François Fillon ex-aequo avec Bruno Le Maire (11 % chacun). Seulement 3 % interrogés ont répondu Nathalie Kosciusko-Morizet, 2 % Jean-Frédéric Poisson. Seulement 1 % ont répondu Jean-François Copé. L'ensemble des candidats ont vu leur cote de bonnes opinions évoluer positivement après les échanges, auprès des sondés : Alain Juppé (74 %, +5 points), Bruno Le Maire (61 %, stable), François Fillon (55 %, +10 points), Nathalie Kosciusco-Morizet (54 %, +6 points), Nicolas Sarkozy (46 %, +5 points), Jean-Frédéric Poisson (37 %, +29 points), Jean-François Copé (32 %, +11 points). A noter que ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 625 personnes ayant regardé le débat à la télévision, toute obédience politiques confondue.
Même son de cloche à la lecture du sondage Elabe réalisé pour BFMTV auprès d'un échantillon de 885 téléspectateurs ayant suivi la confrontation sur TF1. 35 % de sondés répondent qu'Alain Juppé a été la personnalité politique la plus convaincante durant le débat alors que 21 % choisissent Nicolas Sarkozy, 15 % Bruno Le Maire, 13 % François Fillon, 7 % Nathalie Kosciusko-Morizet, 6 % Jean-Frédéric Poisson et 3 % Jean-François Copé. Là encore, on constate que le débat a permis à l'ensemble des candidats de gagner des points de popularité, notamment Jean-Frédéric Poisson, presque inconnu avant l'émission, qui grimpe de 24 points. Ainsi, la cote d'opinion d'Alain Juppé se situe maintenant à 67 % (+4 points) contre 54 % pour Bruno Le Maire (+4 points), 51 % pour François Fillon (+8 points), 49 % pour Nathalie Kosciusko-Morizet (+9 points), 43 % pour Jean-Frédéric Poisson (+24 points), 38 % pour Nicolas Sarkozy (+6 points) et 27 % pour Jean-François Copé (+8 points).
Enfin, un troisième sondage réalisé par OpinionWay pour Le Point donne le pouls de l'opinion après le débat. Ce sont cette fois 2007 téléspectateurs ayant regardé le débat qui ont été interrogés. 31 % d'entre eux jugent qu'Alain Juppé a été le plus convaincant alors que Nicolas Sarkozy a emporté les faveurs de 14 % de cet échantillon, Bruno Le Maire 12 %, François Fillon 7 %, Nathalie Kosciusko-Morizet 6 %, Jean-Frédéric Poisson 3 % et Jean-François Copé 2 %. 2 5% des sondés ont répondu n'avoir trouvé "aucun" candidat convaincant. Des chiffres qui évoluent légèrement lorsque l'on pose la question spécifiquement aux téléspectateurs souhaitant voter à la primaire de la droite (381 personnes) : 33 % ont trouvé qu'Alain Juppé a été le plus convaincant, 25 % se sont plutôt tournés vers Nicolas Sarkozy, 15 % vers Bruno Le Maire, 14 % vers François Fillon, 5 % vers Jean-François Copé, 2 % vers Nathalie Kosciusko-Morizet et 1 % vers Jean-Frédéric Poisson (5 % n'ont trouvé aucun de ces candidats convaincants).
Débat de la primaire de la droite : ce qu'il faut retenir
Le débat a oscillé entre l'exacerbation des rivalités et le rythme effréné des questions de fond, mais dans l'ensemble, les candidats ont joué les bons élèves, en évitant les attaques directes. Chaque candidat avait une minute pour se présenter puis une minute pour s'exprimer, à tour de rôle, sur une quinzaine de questions, avant de conclure dans le même laps de temps. Un format très strict, avec de nombreuses thématiques, parfois techniques, qui ont fait émerger beaucoup de consensus chez les candidats, mais aussi quelques désaccords, comme sur les questions de laïcité, de lutte contre le terrorisme, ou encore de méthode de gouvernance.
Parmi les moments chauds on retiendra le premier coup porté par Jean-François Copé dès son introduction sur la "rupture" manquée de Nicolas Sarkozy, entre 2007 et 2012. Le duel avec l'ancien chef de l'Etat s'est poursuivé tout au long de la soirée, notamment quand celui-ci rappellera à Jean-François Copé qu'en tant que député, il était "bien incapable d'imposer quoi que ce soit au président ou au Premier ministre" à l'époque. Copé aura sa vengeance en fin d'émission, raillant le changement de position de Nicolas Sarkozy au sujet de l'usage du référendum. Chez les challengers que sont Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, on a préféré jouer la carte du renouveau contre les anciens. "Si vous voulez que tout continue comme avant, eh bien vous avez tout sur ce plateau", a commencé Le Maire tandis que NKM conclura par un cinglant : "Le recyclage, ça marche pour les déchets pas pour les idées", en fin d'émission.
Certes il y eut de réels moments d'apaisement : un "hommage" de Fillon à Sarkozy au sujet de la loi sur la burqa, la page tournée de Copé et Fillon au sujet de leur duel sans merci de 2012, le rappel par Sarkozy des "injustices" frappant certains amis et rivaux, le souvenir du travail commun du précédent quinquennat, un consensus dans la détestation de François Hollande... Mais on sentait qu'il en fallait peu pour raviver les divisions. En témoigne l'évocation des affaires, Bygmalion et emplois fictifs en tête, qui restera la séquence la plus tendue et sans doute la plus marquante de cette soirée (lire l'encadré ci-dessous).
RESUME DU DEBAT - Le débat est désormais terminé. L'occasion de redonner les principales informations pratiques sur le scrutin censé départager les candidats de la droite. La primaire de la droite aura lieu les 20 et 27 novembre 2016. Plus de 10 000 bureaux de vote seront ouverts dans toute la France pour départager les candidats. Si vous souhaitez participer au scrutin, la liste des bureaux de vote est consultable ici.Pour certains, le débat de la primaire de la droite continue. Le Figaro organise par exemple sur son site Internet et sur les réseaux sociaux un débrief du débat, dont il était partenaire. Yves Thréard va répondre aux questoions des internautes et tenter de décrypter un débat aux multiples facettes.
23:22 : Copé ne lâche pas le combat. Alors que les autres candidats sont revenus à un propos plus général pour convaincre les électeurs de porter leur choix sur eux, Jean-François Copé a profité de sa conclusion pour réaffirmer sa principale proposition, gouverner par ordonnance, et attaquer Nicolas Sarkozy sur son penchant pour le référendum.
23:21 : La punchline de fin de NKM. "Le recyclage, ça marche pour les déchets pas pour les idées".
23:20 : C'est la fin du débat. Les sept candidats sont maintenant invités à conclure très brièvement. Comme au début, on sent que leur texte a été écrit.
23:18 : "Je pense que les Français ne veulent pas d'une société multiculturelle", affirme Poisson. "Je suis très favorable à ce que l'identité judéo-chrétienne de notre pays soit favorisée, partagée" mais également que "la France reste généreuse, ouverte".
23:10 : "La culture française n'est pas négociable", a affirmé Bruno Le Maire. Sur le même thème, Alain Juppé a réexposé son idée d'"identité heureuse". Pour lui, la diversité "fait notre richesse" mais "il ne faut pas tomber dans le communautarisme".
23:05 : "Je ne sais pas". C'est la réponse qu'a apporté Jean-Frédéric Poisson lorsqu'il était interrogé sur sa préférence entre "intégration" ou "assimilation".
23:02 : Sarkozy recadre Copé. "Tu étais bien incapable d'imposer quoi que ce soit au président ou au Premier ministre", a-t-il dit à son concurrent qui affirmait avoir imposé la loi sur la burqa. "On n'a pas un problème avec l'Islam, on a un problème avec l'Islam politique", a continué l'ancien chef de l'Etat. Il propose que les personnes qui portent la burqua se voient interdir les prestations sociales.
22:56 : grosses tensions quand les affaires sont évoquées. Le débat a pris une tournure particulière quand Bruno Le Maire a été interrogé sur sa proposition d’obliger chaque candidat à la présidentielle à rendre public son casier judiciaire. Juppé, condamné en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs, s’est senti visé : "Je tiens mon casier judiciaire à la disposition de Bruno, il est connu d'ailleurs", a indiqué le maire de Bordeaux, qui a précisé qu’à l’époque de sa condamnation, les juges avaient reconnu qu’il n’était pas "coupable d'enrichissement personnel". Nicolas Sarkozy a lui aussi été contraint de s’expliquer aux sujet des affaires pour lesquelles il est visé. Mis en examen dans l’affaire Bygmalion, il a réagi à la déclaration de François Fillon : "imagine-t-on le général De Gaulle mis en examen ?" Pour l’ancien chef de l’Etat, "ce ne sont pas des déclarations qui honorent ceux qui les prononcent". "Mon casier judiciaire est vierge", a-t-il continué, évoquant "cinq non-lieus" dont il aurait bénéficié. "Est-ce que les Français pensent que si j'avais quelque chose à me reprocher, je serais candidat ?", a-t-il fini par lancer.
Jean-François Copé, a tenté quant à lui de faire comprendre tant bien que mal qu’en disant qu’il n'aurait pas été candidat s'il avait été mis en examen, il ne visait pas Nicolas Sarkozy. "A chacun de décider. Ça me paraissait incompatible, en ce qui me concerne", a-t-il tranché. François Fillon a enfin dû s'expliquer sur les déclarations que François Hollande lui prête dans l'ouvrage "Un président ne devrait pas dire ça", de Fabrice Lhomme et Gérard Davet (Stock). Selon le chef de l'Etat, François Fillon aurait "dit à Jouyet [le secrétaire général de l'Elysée NDLR] : 'Mais comment ça se fait que vous ne poussiez pas la justice à en faire davantage ?'" sur les affaires de Nicolas Sarkozy. "J’ai déjà eu l’occasion de le dire, Monsieur Jouyet est un menteur", a répondu l'ancien Premier ministre. "Je découvre que le président de la République est non seulement incompétent et inefficace, mais c’est un manipulateur".
22:56 : Sarkozy sourit quand Fillon lui rend hommage. "Je veux rendre hommage à Nicolas Sakrozy qui a demandé qu'on prenne une loi pour interdir la burqa", a-t-il en effet déclaré.
22:53 : Bruno Le Maire veut renforcer la laïcité. "Nous avons un islam politique qui ne cesse de gagner du terrain en France", estime-t-il. Le candidat du renouveau "propose que le port de la burqa soit un délit". "Ca ne sert à rien de combattre l'islam politique en France si on continue à garder les mêmes relations étroites avec l'Arabie saoudite et le Qatar", ajoute-t-il.
22:45 : Copé pour un "tournant sécuritaire total" . "La droite comme la gauche a diminué les effectifs de police et de gendarmerie", a déploré le candidat face à ses concurrents. "Il faut faire de la sécurité le préalable du redressement du pays".
22:43 : Poisson est le seul à ne pas avoir voté la prolongation de l'état d'urgence. "Dès la fin du mois de janvier, nous avons constaté au sein de la commission des lois, que l'efficacité des mesures n'était plus au rendez-vous", a-t-il expliqué. De plus, il estime que la loi est suffisante pour régler la question des fichés S mais est opposé à leur internement.
22:41 : François Fillon veut réactiver des dispositions "tombées en désuétude" . Il veut "retirer la nationalité française à toutes les personnes qui combattent contre la France en Syrie et en Irak" et surtout, "mettre en détention et juger des personnes qui ont des relations avec l'ennemi". Enfin, il veut "expulser les étrnagers qui constituent une menace pour la sécurité nationale".
22:38 : Sur les fichés S, Alain Juppé estime que sa position est "claire" et "n'a pas changé". "Dans de nombreux cas, on a intérêt à les laisser en circulation (...) pour remonter les filières". Pour ceux qui présentent un danger avéré, il n'est "pas hostile" à ce qu'on les mette en rétention à condition qu'il y ait l'intervention d'un juge judiciaire.
22:37 : Passe d'armes entre Copé et Sarkozy. Les candidats s'opposent sur la décision d'un ministre qui serait mis en examen. Jean-François Copé juge impensable qu'il continue son travail dans ce cas alors que Nicolas Sarkozy rappelle qu'il est présumé innoccent.
22:33 : Sarkozy demande "jusqu'où" ira Hollande. Dans un livre récemment paru, François Hollande dit que "la justice est une insistution de lâcheté". "Je me demande jusqu'où François Hollande va salire et détruire la fonction présidentielle", répond Nicolas Sarkozy. Pour ce dernier, le plus grave reste que le président ait communiqué "des documents confidentiels". "Le scandale est là", affirme-t-il.
22:31 : "Monsieur Jouyet est un menteur". "J’ai déjà eu l’occasion de la dire Monsieur Jouyet est un menteur", a affirmé François Fillon. "Je découvre que le président est non seulement incompétent et inefficace, mais c’est un affabulateur. Le tribunal avait reconnu que j’avais été diffamé. On a honte pour les institutions".
22:29 : "Chacun doit juger en sa conscience", affirme Copé. Il a réaffirmé que s'il avait été mis en examen, il ne se serait pas présenté à la primaire. Mais cela le concerne uniquement lui, a-t-il lourdement insisté. Jean-François Copé a également profité de ce débat pour rappeler qu'il est "totalement hors de cause" dans l'affaire Bygmalion.
22:28 : Nicolas Sarkozy se défend encore dans l'affaire Bygmalion. L'ancien président est mis en examen dans cette affaire. " Vous pensez que si j'avais quoique ce soit à me reprocher, je me présenterai à cette primaire ?" a demandé Nicolas Sarkozy.
22:25 : "Vous êtes sérieux Alexis Brézet ?". C'est ce qu'a demandé Bruno Le Maire questionné sur sa proposition. Le candidat veut que tous les candidats rendent publics leur casier judiciaire. "Ca ne vise personne, ça concerne tout le monde", dit-il. Alain Juppé a été condamné en 2004 dans l'affaire des emplois fictifs. "Je tiens mon casier judiciaire à la disposition de Bruno", a répondu le maire de Bordeaux rappelement qu'il n'a pas été reconnu coupable "d'enrichissement personnel".
22:16 : "Le temps a passé" depuis la guerre Copé-Fillon. Alors qu'un internaute demandait comment faire confiance à des hommes politiques qui se sont déchirés, Jean-François Copé a repondu que "depuis toutes ces années, nous avons bien le temps de réfléchir à cette désastreuse période qui nous a inutilement divisé, avant que l'on se retrouve". "Depuis j'ai traversé d'autres épreuve", a-t-il ajouté, en faisant probablement une référence voilée à l'affaire Bygmalion. Ces querelles "sont derrière nous", a-t-il conclu. François Fillon a ajouté qu'il y avait une leçon à tirer de leur duel destructeur de 2012 : "la démocratie doit être exemplaire".
22:14 : Bruno Le Maire n'envisage pas de réforme de la constituion. Il veut plutôt "renouveller la classe politique", dit-il en réponse à un internaute.
22:11 : Alain Juppé n'imagine pas que le scénario de 1995 se reproduira. "Je ne vois pas les organisations syndicales descendre dans la rue alors que j'ai été élu sur mon programme", a-t-il répondu à un internaute.
22:10 : Jean-Frédéric Poisson fustige le traité de Maastricht. "Vous savez tout le mal que j'en pense", dit-il. "Je veux remettre à plat intégralement cette folie de vouloir mettre à la toise tous les pays d'Europe qui n'a aucun sens".
22:05 : NKM pour le système de retraite à points. "On propose juste de changer les paramètres d'un système qui est trop complexe", commence-t-elle en attaquant ses concurrents. "Je veux qu'on passe au système des retraite à points, plus juste et plus transparent", affirme-t-elle.
22:03 : Jean-François Copé rappelle son CV. "J'ai été ministre du Budget, un des rares moments où nous avons été en dessous des 3% de déficit", dit-il.
22:01 : "Les agents publics ont besoin de savoir à quelle sauce ils seront mangés", dit Alain Juppé. Ils ont besoin de "stabilité" et "lisibilité", ajoute-t-il. "A partir de l'état des lieux de la cour des comptes en 2017, je veux engager un programme de baisse des impots".
21:52 : Le Maire veut supprimer des postes de fonctionnaire, NKM ne veut plus que les enseignants soient fonctionnaires. Cette dernière souhaite supprimer le statut de fonctionnaire pour "la plupart des missions non régaliennes" comme les enseignants et les aiguilleurs du ciel. Bruno Le Maire propose de supprimer 100 000 emplois par an, notamment en passant par la suppression des emplois aidés. Quant à Nicolas Sarkozy, il entend supprimer 300 000 emplois publics sur les cinq ans à venir. Seul le ministère de la sécurité et de la défense sera épargné.
21:48 : Jean-François Copé veut réinstaurer la TVA sociale. "J'augmenterai la TVA de trois points parce que je baisse de 35 milliards les charges sociales", a-t-il expliqué.
21:45 : NKM ne veut pas supprimer l'ISF. "Je pense que si on fait ça, on ne fera que ça" en matière de fiscalité, explique la candidate. "Je ne veux pas le supprimer, je veux le transformer en obligation d'investissement".
21:41 : Jean-Frédéric Poisson pour un impôt sur le revenu payé par tous. "C'est une question d'appartenance à la communauté française", explique-t-il.
21:38 : "Les classes moyennes ont été matraquées fiscalement". Il propose 10% de baisse de l'impôt sur les revenus et également la suppression de l'ISF.
21:36 : Alain Juppé répond :. "Il faut libérer cette question des 35h (...) je veux que ça se passe dans l'entreprise, vous avez la liberté", dit le favori des sondages. Sur les syndicats, il propose de limiter à deux mandats maximum.
21:34 : Jean-François Copé s'en prend aux syndicats. "Pour moi la question centrale, c'est d'empêcher les syndicats de bloquer la vie des entreprises", affirme-t-il. Le candidat veut généraliser les référendums dans les entreprises. Jean-Frédéric Poisson demande la parole pour rappeler le rôle central des organisations syndicales selon lui. Il en profite pour affirmer qu'il n'est pas "obsédé" par la question du temps du travail.
21:32 : Nicolas Sarkozy reprend l'une de ses grandes formules. "On ne vas pas travailler plus pour gagner moins", dit-il à propos des heures supplémentaires.
21:28 : Sarkozy attaque Aubry . "Je ne serai pas une Martine Aubry de droite, on ne va pas être des obsédés des 39 heures", déclare-t-il. L'ancien chef de l'Etat est pour un référendum dans les entreprises. Bruno Le Maire est "favorable à une liberté de négociations".
21:27 : Jean-Frédéric Poisson prend la parole. "Il y a bien d'autres choses à faire avant de toucher" à la durée légale du travail, répond-il sur les 35 heures.
21:18 : On entre dans le vif du sujet avec les problématiques économiques. Chacun a une minute pour présenter ses grandes mesures en matières économique. Bruno Le Maire propose notamment de supprimer les emplois aidés et de privatiser Pole emploi. François Fillon prône un "choc" pour réveiller l'économie française. Ce dernier comme Jean-François Copé mise beaucoup sur "une baisse massive des charges sociales".
21:17 : Tous les candidats sont d'accord sur un point ! Ils s'engagent tous les sept à respecter le choix des votants à la primaire et de s'engager derrière le candidat qui remportera le scrutin.
21:13 : Alain Juppé appelle les électeurs du PS et du FN déçus à voter à la primaire. "C'est une primaire ouverte de la droite et du centre", rappelle-t-il. "Je cherche à rassembler" ce qui veut dire qu'"on commence pas par exclure", ajoute le maire de Bordeaux. Nicolas Sarkozy demande un "choix sincère et loyal".
21:13 : Bruno Le Maire se place encore comme le candidat du renouveau. "Si vous voulez que tout continue comme avant, vous avez tout ce qu'il faut sur ce plateau", affirme-t-il. Bruno Le Maire comme NKM ont préparé un texte pour cette première minute de présentation qu'ils semblent réciter de tête.
21:06 : Pourquoi Jean-François Copé veut-il être président . Le candidat de la "droite décomplexée" a expliqué être un déçu du sarkozysme et de la rupture qu'il avait annoncé. "Cette rupture malheureusement on ne l'a pas faite", a-t-il déclaré avant d'ajouter qu'il a vu "la gauche faire n'importe quoi de la France devant cinq ans".
20:57 : Le débat est lancé ! Gilles Bouleau précise que le mot-clé à utiliser durant les deux prochaines heures sur Twitter est #PrimaireLeDebat. Les pupitres des sept candidats sont placés en arc de cercle avec Nicolas Sarkozy au centre. Le placement a été tiré au sort.
20:55 : Les sept candidats sont sur le plateau. Ils sont maintenant derrière leur pupitre, prêts à commencer le débat.
20:48 : Thierry Solère a trouvé les candidats . Il a également dû gérer des demandes de dernières minutes, des "ajustements". "On a tous intéret à ce que cette primaire rassemble le maximum de Français, tout ceux qui veulent l'alternance à la politique qui est menée par François Hollande et qui se reconnaissent dans nos valeurs républicaines", a-t-il déclaré au micro de LCI.
20:40 : Les candidats vont devoir être très concis lors de ce débat.. Chacun d'entre eux n'aura que 15 à 17 minutes au total pour exprimer ses idées, le rythme sera donc très rapide. Les journalistes de TF1, RTL et du Figaro poseront différentes questions et ne laisseront qu'une seule minute au candidat pour y répondre. Si l'un d'eux est interpellé, il n'aura alors que trente secondes en guise de droit de réponse.
20h36 - Les candidats se démarquant déjà dans leur façon de raconter ce débat sur les réseaux sociaux. A quelques heures du coup d'envoi, au moment des derniers préparatifs, Bruno Le Maire, qui entend incarner le renouveau, diffuse sur Twitter une vidéo filmée en selfie dans laquelle il s'adresse directement aux internautes. Il annonce partir pour le plateau et remercie ses soutiens. Le compte officiel de la campagne de Nicolas Sarkozy tweete, lui, un cliché bien plus formel, au cadrage soigné, sur lequel le candidat est entouré de l'ensemble de son équipe.
20h25 - Les candidats ont visité chacun leur tour le plateau afin de bien comprendre le dispositif et de s'imprégner de l'ambiance. Ils ont été renseignés par le réalisateur de l'émission, Tristan Carné, et la directrice générale adjointe de l'information de TF1, Catherine Nayl. Jean-François Copé est le seul des sept à s'être déplacé hier pour jeter un coup d'oeil au plateau.
20h13 - Le Figaro et LCI sont en direct sur Facebook pour décrypter les enjeux du débat jusqu'au coup d'envoi à 21 heures. Les journalistes des deux médias répondent aux questions des internautes et font intervenir des spécialistes de la politique.
20h06 - Plusieurs thèmes seront abordés durant ce débat : d'un côté les questions économiques et sociales, avec notamment le chômage, et de l'autre les questions de sécurité, d'identité et d'immigration. Autant de sujets qui correspondent aux intérêts des Français. D'après une étude Odoxa pour France Info publiée ce jeudi, la lutte contre le chômage est le sujet qui arrive en première position (41 %) devant la lutte contre le terrorisme (29 %) et l'immigration (27 %).
19h42 - Dans les sondages de ces derniers jours, Alain Juppé jouit d'une large avance sur ses concurrents pour le premier tour de la primaire de la droite. Il est crédité de 39 à 42 % des voix, loin devant Nicolas Sarkozy qui ne remporterait que 28 à 31 % des suffrages. De la même façon, il fait la course en tête pour le second tour avec 59,5 à 62 % des intentions de vote contre 38 à 40,5 % pour l'ancien chef de l'Etat.
19h32 - Alain Juppé devrait être le dernier à arriver sur le plateau de TF1. Mais est-il vraiment zen à quelques heures du lancement du débat ? Cette journée de jeudi est en tout cas entièrement consacrée à la préparation de ce rendez-vous. Son équipe lui a préparé de nombreuses fiches sur les sujets qui devraient être abordés par les journalistes, à savoir l'économie, le social, la sécurité et l'identité. Contrairement à d'autres candidats comme Bruno Le Maire, Alain Juppé n'a pas souhaité réaliser de mise en situation. "La préparation, c'est un simulacre. Cela ne recrée jamais les conditions du direct", glisse l'un de membres de son équipe à LCI.
19h20 - Les candidats arrivent petit à petit au studio à quelques heures du début du débat. Nathalie Kosiuscot-Morizet est la première arrivée, suivie de Jean-François Copé et Jean-Frédéric Poisson. Ce dernier profite du moment du maquillage pour se concentrer.
19h10 - Pour Alain Juppé, l'enjeu de ce débat est de ne pas perdre la popularité qui l'amène jusqu'à présent haut dans les sondages. Et ce n'est pas simple. Chacun de ses concurrents tentera probablement de le faire chuter. "Soit il se place au-dessus de la mêlée et ainsi il renforce sa stature d'homme d'Etat, soit il répond enfin à Nicolas Sarkozy afin de le supplanter une bonne fois pour toutes", analyse un soutien du maire de Bordeaux pour le JDD. "Ce sont deux stratégies différentes et elles comportent chacune un risque majeur : Alain Juppé ne doit ni tomber dans les basses polémiques, ni paraître trop hautain".
18h45 - Pour tenter de prendre le dessus sur Alain Juppé, Nicolas Sarkozy entend persévérer avec la même stratégie, selon des proches qui se sont confiés au Monde. L'ancien chef de l'Etat entend rester sur une ligne fermement ancrée à droite afin de faire passer le maire de Bordeaux pour un candidat - trop ? - modéré. "Cliver sur le fond", tel serait son mot d'ordre pour le débat de ce jeudi soir. Autre angle d'attaque pour l'ensemble des opposants à Alain Juppé : rappeler sa condamnation dans l'affaire des emplois fictifs, en 2004. Un piège dans lequel il n'entend pas tomber. "En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu'un avenir", a déjà rétorqué Alain Juppé lundi soir sur BFMTV, dans une pique à peine voilée à Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l'affaire Bygmalion. Jean-François Copé, crédité de 1 à 2 % des voix dans les derniers sondages, espère utiliser cette dernier affaire contre l'ancien chef de l'Etat et prendre sa revanche. "Il voudrait que vous l'élisiez pour ne pas aller au tribunal", avait-il déjà lancé dans le Monde, le 30 septembre dernier.
18h25 - Alain Juppé peut partir confiant pour ce premier débat de la primaire de la droite. En plus d'être le favori des sondages depuis de longues semaines, il a enregistré deux ralliements de poids à la veille de ce rendez-vous crucial. Le premier est celui d'un ancien sarkozyste pur jus, qui fut son ministre en charge du Plan de Relance : Patrick Devedjian. Dans l'Opinion, l'élu des Hauts-de-Seine a annoncé son soutien au maire de Bordeaux ce mercredi "non par hostilité aux autres candidats de ma famille politique, mais parce qu'il est l'homme de la situation", avance-t-il. Mais c'est surtout le soutien de l'UDI qui devrait permettre à Alain Juppé d'affronter ses adversaires avec confiance ce soir.
Le mouvement centriste, dirigé par Jean-Christophe Lagarde, avait rejeté il y a quelques mois toute participation à la primaire des Républicains. Mais cela n'a pas empêché 600 élus locaux UDI de signer une tribune de ralliement, dans le Monde. Ce texte semble être dans la droite ligne de la décision du Parti radical, composante de l'UDI qui avait voté quelques heures plus tôt à 90 % un soutien à Alain Juppé. Mais cela n'empêche pas les divisions. Membres de l'UDI, Hervé Morin (Nouveau Centre) et Yves Jégo (Parti radical) ont préféré soutenir Bruno Le Maire. Quant au député Maurice Leroy (Nouveau Centre), il a choisi Nicolas Sarkozy.
18h20 - DEBUT DU DIRECT - L'heure du premier débat est arrivé. C'est ce soir que les candidats à la primaire de la droite vont s'affronter devant les caméras de TF1 pour une joute co-diffusée par le Figaro et RTL. Les sept candidats qualifiés pour cette primaire les 20 et 27 novembre jouent gros. Ce sont en effet 5 millions de téléspectateurs qui sont attendus par la première chaîne devant le débat, diffusé entre 21h et 23h30. Outre la confrontation des idées, c'est bien une image et une seule qui devrait rester de cet événement. Nicolas Sarkozy parviendra-t-il à rattraper son retard sur Alain Juppé ? Ce dernier peut-il tomber de son piédestal ? Les plus petits candidats vont-ils accroître leur visibilité ? Il n'y aura pas droit à l'erreur. Ce débat ira très vite : au total, chaque candidat ne pourra s'exprimer que pendant 15 minutes. Demain vendredi, un sondage Sofres pour LCI, Le Figaro et Public Sénat devrait donner une idée du vainqueur.
Date de la primaire de la droite
Le scrutin se tiendra le dimanche 20 novembre 2016, puis le 27 novembre en cas de second tour. Les résultats désigneront le candidat pour la présidentielle 2017 entre Nicolas Sarkozy, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Juppé, Jean-François Copé, Bruno Le Maire et Jean-Frédéric Poisson. C'est la première fois en 2016 que la droite choisit son candidat à l'élection présidentielle par le biais d'un scrutin ouvert dont le résultat reste encore incertain.
Sondages de la primaire de la droite
14 octobre 2016 - Alain Juppé apparaît toujours comme le meilleur candidat à la présidence au lendemain du premier débat, selon un sondage Kantar Sofres pour Le Figaro, LCI et Public Sénat. Ainsi, 41 % des sondés - un échantillon de 652 téléspectateurs ayant regardé l'émission - portent leur choix sur le maire de Bordeaux, qui perd toutefois 5 points durant ce débat. Nicolas Sarkozy serait le meilleur candidat pour l'Elysée selon 24 % des sondés (pas de changement), 14 % choisissent Bruno Le Maire (-1 point), 9 % François Fillon (+3 points), 4 % Nathalie Kosciusko-Morizet (+1 point), 1 % Jean-François Copé (pas de changement) et 1 % Jean-Frédéric Poisson (+1 point). Lire sur le site du Figaro.
13 octobre 2016 - Alain Juppé loin devant au premier tour de la primaire, selon un sondage OpinionWay pour Atlantico. Le maire de Bordeaux est crédité de 42 % des voix, devant Nicolas Sarkozy à 28 %, Bruno Le Maire à 13 %, François Fillon à 11 %, Nathalie Kosciusko-Morizet à 4 %, Jean-François Copé à 2 % et Jean-Frédéric Poisson à moins de 1 %. Au second tour, c'est encore Alain Juppé qui fait la course en tête avec 62 % d'intentions de vote contre 38 % pour Nicolas Sarkozy. Le favori bénéficie d'un bon report de voix puisque 54 % de ceux qui voteraient pour François Fillon au premier tour et 49 % de ceux qui voteraient pour Bruno Le Maire se tourneraient vers Alain Juppé au second tour. Parmi les enjeux qui préoccupent le plus les votants de cette primaire, on trouve l'emploi (61 %), l'immigration (58 %), la sécurité (58 %), la dette et les déficits (45 %) et la fiscalité (44 %). Lire sur le site d'OpinionWay.
13 octobre 2016 - Le chômage, première préoccupation des Français avant le débat. Selon un sondage Odoxa pour France Info, 35% des Français devraient suivre le débat de la primaire de la droite ce soir sur TF1, Le Figaro et RTL. Ils sont 65 % parmi les électeurs potentiels de la primaire. Plus de la moitié (51 % chez l'ensemble des sondés et 63 % chez les votants potentiels), estime par ailleurs que le débat aura un impact sur les résultats de cette primaire. Parmi les principales attentes, la lutte contre le chômage arrive largement en tête (41 %) devant la lutte contre le terrorisme (29 %), l'immigration (27 %) et loin devant l'identité, toute dernière thématique citée parmi les souhaits (4 %). Chez les électeurs potentiels de la primaire, les résultats sont sensiblement les mêmes, avec des taux généralement supérieurs.
12 octobre 2016 - La primaire de la droite séduit. Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 44 % des Français déclarent s'intéresser à la campagne pour la primaire de la droite et du centre, en hausse de 8 points par rapport au mois dernier. 13% déclarent s'y iuntéresser "beaucoup" et 31 % "assez". Des taux qui explosent chez les sympathisants de la droite te du centre : ils sont 70 % à monter leur intérêt pour cette primaire. Elabe livre des cotes d'opinion dans ce même sondage. Selon l’institut, Alain Juppé est en tête avec 55% de bonnes opinions sur l'ensemble des sondés, devant Bruno le Maire (40%) et François Fillon (37%). Nathalie Kosciusko-Morizet est à 35 % de bonnes opinions et, Nicolas Sarkozy à 28%.
10 octobre 2016 - Nicolas Sarkozy en mauvaise posture, selon un sondage Kantar Sofres-OnePoint pour LCI, Le Figaro et RTL. L'ancien président perd 5 points d'intention de vote au premier tour de la primaire de la droite et tombe à 28 %, contre 42 % pour Alain Juppé (+3 points). Bruno Le Maire est crédité de 11 % des voix, François Fillon de 11 %, Nathalie Kosciusko-Morizet de 4 %, Jean-François Copé de 2 % et Jean-Frédéric Poisson de 2 %. Au second tour, Alain Juppé remporterait la primaire avec 62 % des votes, contre 38 % pour Nicolas Sarkozy. Si seuls les sympathisants LR votaient, le rapport de force s'inverserait avec 52 % pour Nicolas Sarkozy et 48 % pour Alain Juppé. Lire sur le site de LCI.
9 octobre 2016 - Alain Juppé a une large avance sur Nicolas Sarkozy au second tour, selon un sondage Odoxa avec Dentsu Consulting pour France 2. Le maire de Bordeaux est crédité de 59,5 % des voix des personnes certaines d'aller voter à la primaire, contre 40,5 % pour son principal concurrent. Au premier tour, Alain Juppé serait en tête avec 39 % de suffrages devant Nicolas Sarkozy à 31 %, Bruno Le Maire à 12 %, François Fillon à 11 %, Nathalie Kosciusko-Morizet à 4,5 %, Jean-Frédéric Poisson à 1,5 % et Jean-François Copé à 1 %. Alain Juppé bénéficie d'un bon report de voix, 50 % des personnes ayant voté pour un autre candidat que lui ou Nicolas Sarkozy au premier tour voteraient pour le maire de Bordeaux au second. Lire sur le site d'Odoxa.
5 octobre 2016 - Alain Juppé prend de l'avance pour le premier tour, selon un sondage Harris Interactive pour France Télévisions. Au premier tour, le maire de Bordeaux est crédité de 39% des voix, soit deux points de plus que dans l'étude du 14 septembre. Nicolas Sarkozy remporterait 35% des voix (-2 pts), François Fillon 12% (+2 pts), Bruno Le Maire 8% (-1 pt), Nathalie Kosciusko-Morizet 3%, Jean-Frédéric Poisson 2% (+1 pt), Jean-François Copé 1% (-1 pt). Au second tour, Alain Juppé remporterait la primaire avec 53% des voix, six points devant Nicolas Sarkozy. Lire sur le site d'Harris Interactive.
27 septembre 2016 - Alain Juppé gagne cinq points, d'après le baromètre Kantar Sofres-One Point pour LCI, Le Figaro et RTL, comparé à l'étude du mois d'août. Il est désormais crédité de 39 % des voix aux premier tour de la primaire de la droite, contre octobre 33 % pour Nicolas Sarkozy (-1 point), 13 % pour Bruno Le Maire (-4 points), 8 % pour François Fillon (-1 point), 4 % pour NKM (+1,5 point), 1,5 % pour Jean-François Copé (+0,5 point) et 1,5 % pour Jean-Frédéric Poisson. L'institut de sondage a également évalué les cas où la participation serait plus large ou plus restreinte. Peu importe le scénario, Alain Juppé se placerait en tête, 4 à 8 points devant Nicolas Sarkozy. Au second tour, le maire de Bordeaux est crédité de 59 % des voix et Nicolas Sarkozy de 41 %. L'écart serait plus restreint dans le cas d'une faible participation bien que dix points sépareraient toujours les deux candidats. Lire sur le site de Kantar TNS.
26 septembre 2016 - Plus que quatre points d'écart entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy au premier tour, selon l'enquête du Cevipof réalisée par Ipsos-Sopra Steria en partenariat avec Le Monde. Le maire de Bordeaux recueillerait ainsi 37 % des voix, l'ancien président 33 %, Bruno Le Maire 13 %, François Fillon 10 %, NKM 4 %, Jean-François Copé 1,5 %, Hervé Mariton 1 % et Jean-Frédéric Poisson 0,5 %. L'écart entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy était de 16 points en mars, 14 points en mai et 8 points en juin. Au second tour, Alain Juppé remporterait la primaire grâce à un très bon report de voix. Il est en effet crédité de 56% des suffrages contre 44% pour Nicolas Sarkozy. Près de la moitié de ceux ayant voté pour Bruno Le Maire, François Fillon ou NKM au premier tour choisiraient Alain Juppé au second. Lire sur le site d'Ipsos.
15 septembre 2016 - Nicolas Sarkozy et Alain Juppé à égalité au premier tour avec 37% d'intentions de vote, selon un sondage Harris Interactive pour France Télévisions. Derrière les deux ténors arriveraient François Fillon à 10%, Bruno Le Maire à 9%, Nathalie Kosciusko-Morizet à 3%, Jean-François Copé à 2%, Hervé Mariton à 1% et Jean-Frédéric Poisson à 1%. Au second tour, l'écart est très mince entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, d'autant que la marge d'erreur est d'un peu plus de quatre points. Le maire de Bordeaux est crédité de 52% des voix contre 48% pour l'ancien chef de l'Etat.
14 septembre 2016 - Les Français préfèrent que ce soit Alain Juppé qui représente la droite à l'élection présidentielle, d'après un sondage Elabe pour BFMTV. 39% des sondés se prononcent en effet pour le maire de Bordeaux contre 19% pour Nicolas Sarkozy, 11% pour Bruno Le Maire, 9% pour François Fillon, 9% pour NKM, 3% pour Jean-François Copé, 2% pour Jean-Frédéric Poisson et 1% pour Hervé Mariton (7% sont sans opinion). Attention, il ne s'agit pas d'intentions de vote mais de souhaits calculés sur l'ensemble de l'échantillon, incluant donc les votants et non votants à la primaire. Si l'on réduit le champ aux sympathisants de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy obtient un socre de 32% contre 41% pour Alain Juppé.
6 septembre 2016 - Nicolas Sarkozy gagne du terrain, selon un sondage Ifop-Fiducial pour iTélé, Sud Radio et Paris Match. Il est crédité de 33 % des suffrages au premier tour de la primaire, soit 5 points de plus que lors de la vague de mai-juin. Alain Juppé serait lui à 35 %, Bruno Le Maire à 10 %, Frrançois Fillon à 10 %, NKM à 4 %, Jean-François Copé à 2 %, Nadine Morano à 2 %, Hervé Mariton à 1 %, Jean-Frédéric Poisson à 1 %, Frédéric Lefebre à 1 % et Geoffroy Didier à 1 %. Au second tour, Alain Juppé remporterait toujours la primaire avec 54 % des voix mais perd 6 points par rapport à mai-juin. Nicolas Sarkozy serait donc à 46 %.
- Lire les sondages de l'été 2016
- Lire les sondages d'avril-mai 2016
- Lire les sondages de février-mars 2016
- Lire les sondages de janvier 2016
Candidats à la primaire de la droite
Nicolas Sarkozy, après son retour en politique et la prise de pouvoir au sein de son parti, n'envisageait pas de primaire et entendait se poser comme le candidat naturel de la droite. Il a finalement dû en accepter l'idée. Il a rendu sa candidature officielle par la publication d'un livre, "Tout pour la France" (Plon), conçu comme "un point de départ" pour celui qui n'est désormais plus à la tête du parti Les Républicains. En quatrième de couverture, Nicolas Sarkozy y affirme que "la France exige qu'on lui donne tout". "J'ai senti que j'avais la force pour mener ce combat à un moment si tourmenté de notre histoire", ajoute-t-il.
Alain Juppé, maire de Bordeaux, s'est déclaré candidat dès août 2014 par le biais d'un message posté sur son blog. "Nous devons la gagner (la présidentielle 2017, ndlr) pour sortir la France du marasme où elle stagne aujourd'hui", écrivait celui qui devenu le favori des sondages. Il entendait "rassembler dès le premier tour les forces de la droite et du centre autour d'un candidat capable d'affronter le Front national d'un côté et le PS ou ce qui en tiendra lieu de l'autre". Il renvoyait alors ses partisans vers un livre à paraître qu'il a co-écrit, "Les douze travaux de l'opposition". Alain Juppé peut notamment compter sur le soutien de François Bayrou et d'une large partie l'UDI. Hervé Mariton, dont la candidature a été invalidée par la Haute autorité, a également décidé de se ranger à ses côtés.
François Fillon, ancien Premier ministre, a annoncé qu'il se portait candidat en avril 2015 dans les colonnes du Point. "Je suis candidat pour porter un projet de rupture et de progrès autour d'une ambition : faire de la France la première puissance européenne en dix ans", avait-il déclaré. Il a annoncé en janvier 2016 qu'il quitterait la politique si jamais il échouait à remporter cette primaire. François Fillon s'est aussi engagé, comme Alain Juppé, à ne faire qu'un seul mandat si jamais il était élu lors de la présidentielle en 2017.
Bruno Le Maire s'est officiellement déclaré candidat lors d'une réunion publique à Vesoul, le 23 février 2016. "Ma décision est simple, forte, inébranlable. Oui, je suis candidat pour être président de la République", a-t-il déclaré sur scène. Le député de l'Eure avait auparavant laissé peu de doute sur sa participation à la primaire. "Si je vous disais que je ne me préparais pas à la primaire, je vous mentirais. Et je n'aime pas mentir", avait-t-il déclaré sur RTL le 4 janvier. Dans la foulée de sa déclaration de candidature, Bruno Le Maire a également sorti un livre sur sa vision de la France intitulé "Ne vous résignez pas". Il bénéficie du soutien d'Yves Jégo et de Hervé Morin alors même que l'UDI ne participe pas à la primaire.
Nathalie Kosciocko-Morizet a officialisé sa candidature au 20h de TF1, le 8 mars 2016, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes. "Je crois qu'il faut changer enfin la politique. Je suis candidate pour donner à chacun, à chaque Français, la maîtrise de sa vie", a-t-elle déclarée sur le plateau du JT. Cette candidature n'était pas une surprise : peu après son éviction de la direction des Républicains suite aux régionales de décembre 2015, NKM déclarait au Parisien qu'elle envisageait une participation à la primaire. Jusqu'au dernier moment, le doute sur sa participation effective à la primaire subsistait du fait de sa difficulté à réunir les parrainages nécessaires.
Jean-François Copé, a annoncé sa candidature le dimanche 14 février 2016 sur le plateau du 20 heures de France 2 - alors que Nicolas Sarkozy s'exprimait sur TF1 -, quelques semaines après la sortie de son livre "Le sursaut français". Après une cure de silence médiatique de 18 mois, le maire de Meaux s'est dit "prêt" à revenir sur le devant de la scène. "Je trouvais très hypocrite de retarder inutilement, alors même qu'est arrivée lundi dernier la décision des juges sur cette triste affaire Bygmalion", a-t-il expliqué sur France 2. Jean-François Copé a été placé sous le statut de témoin assisté et a donc échappé à la mise en examen.
Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate fondé par Christine Boutin, est le seul candidat à cette primaire qui n'appartient pas au parti Les Républicains. Il a annoncé sa candidature dans une interview accordée à Valeurs Actuelles, mi-septembre 2015. "Tout a changé depuis 2012, tout !", disait-il. "La reconduction des mêmes discours émanant des mêmes personnes produit les mêmes impasses ! Les Français attendent autre chose".
Source: linternaute.com