La newsletter de François Cavallier Conseiller départemental (extrait)
Edito : législatives 2017, sous le signe de l’union
Notre député sortant est venu à Callian le 24 septembre dernier nous faire part de sa candidature aux élections législatives qui se tiendront les 11 et 18 juin 2017. S’il a choisi Callian pour le faire, ce n’était évidemment pas tout-à-fait au hasard, mais pour annoncer qu’il m’avait proposé d’être son suppléant et que j’avais accepté cette proposition. Cela a été officialisé lors d’une réunion publique joyeuse et bien remplie ce matin-là à l’Espace Bourgain, en présence notamment de nombreux élus.
Je suis heureux que la plupart des observateurs y ait vu la signification que nous y mettons : nous avons voulu faire l’union des forces républicaines la plus forte et la plus significative possible. Cette union est d’ailleurs contagieuse, puisque les maires des huit communes concernées du pays de Fayence (Bagnols-en-Forêt n’est pas dans notre huitième circonscription du Var mais dans la cinquième) semblent décidés à tous rejoindre notre comité de soutien. L’ardente nécessité de cette union, devant les scores qui sont dorénavant ceux de l’extrême-droite, notamment dans notre circonscription, n’échappe à personne. Puisque c’est le Front ou Olivier, il faut que ce soit Olivier.
C’est le principal des facteurs qui m’ont amené à lui répondre favorablement, mais ce n’est pas le seul. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas malgré le passé mais aussi en raison du passé : on se souvient qu’en 2012, j’avais contesté la légitimité de l’investiture accordée à Olivier. Mon critère n’a pas changé, il est toujours celui de la légitimité. Aujourd’hui, plus personne ne peut discuter de la légitimité de la candidature d’Olivier, à la fois le meilleur élève des députés varois à l’Assemblée (c’est Var-Matin qui le dit !), et à la fois omniprésent sur le terrain, notamment à travers les Etats Généraux par lesquels il a donné vie à la circonscription et fait remonter les ressentis de la plus grande partie des maires.
Encore une fois, je me réjouis que cette alliance ait été largement comprise et bien accueillie. Il y aura toujours des esprits chagrins pour y voir une contradiction avec mon attitude précédente, mais c’est aussi pour solder ce passé que je suis candidat suppléant. On ne peut pas nous critiquer, comme nous l’avons été l’un et l’autre, quand nous n’arrivons pas à faire l’union, puis chipoter lorsque nous la faisons. Ainsi, il m’est apparu que cette union s’imposait en effet à nous comme une responsabilité évidente, et c’est dans cet esprit que nous l’avons réussie.
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