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Pour une fois un Maire de gauche ose dire la vérité, Xavier Lemoine : "La République court à la catastrophe !"

 

Le site Français de Souche publie ceci dans le climat anti-musulman actuel; il  ne cesse de s'exacerber après les attentats terroristes, les 86 morts de Nice,  et maintenant la crise du Burkini. Il 'agit d'un entretien avec Xavier Lemoine,  l'actuel maire de Montfermeil, une commune de la banlieue parisienne.

Extrait:

C'est un maire de gauche ...qui parle ! Dans 20 au 30ans , hélas il ne restera plus comme solution qu'à réinventer l'apartheid!! (avec l'argent du Qatar qui coule à flots dans les banlieues, les futurs"MERAH" vont se sentir pousser des ailes!!)

Pour une fois un Maire de gauche ose dire la vérité, Xavier Lemoine : "La République court à la catastrophe !" Une étude menée pendant un an, notamment à Montfermeil, en Seine Saint-Denis, révèle que les préceptes de l’islam remplacent de plus en plus les valeurs républicaines dans nos banlieues. Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, réagit à ce constat en lançant un cri d’alarme.  Lire la suite...

Je me réfère donc à l'étude de l'Institut Montaigne citée. La voici et ce n'est pas tout à fait la même chose... C'est une enquête réalisée pendant 1 an entre l'été 2010 et l'été 2011 et concerne Clichy sous Bois et Montfermeil.

L’agglomération de Clichy-sous-Bois et Montfermeil a été rendue célèbre dans le monde entier depuis qu’en sont parties les émeutes de l’automne 2005. Grâce à une enquête d’une année, entre l’été 2010 et l’été 2011, autour d’entretiens approfondis avec cent personnes, Banlieue de la République donne la parole à ceux qui, aujourd’hui en marge, sont au cœur de l’avenir de notre société. www.banlieue-de-la-republique.fr

Depuis, lors d'un colloque de 3 jours fin mai 2016,  l’Institut Montaigne et l’Observatoire des radicalisations de la Fondation Maison des sciences de l’homme ont réuni plus de trente chercheurs de haut niveau spécialistes du djihadisme, venus d’Europe, d’Amérique, d’Afrique du nord et subsaharienne, du Moyen-Orient et d’Asie. Ce colloque scientifique international inédit a accueilli pendant trois jours un public diversifié - des politiques, des chefs d’entreprise et des journalistes - permettant ainsi de croiser les approches sur un sujet où les connaissances demeurent trop souvent cloisonnées et compartimentées par pays, par disciplines et par spécialisations.

Le phénomène djihadiste est devenu un enjeu transnational. les conflits qui sévissent aujourd'hui en Syrie, en Irak, en Afghanistan ou encore en Libye ont des répercussions directes et immédiate, en particulier en Europe, en termes de sécurité comme de flux migratoires. La montée de l’islamisme radical sur le Vieux Continent alimente pour sa part des conflits extra-européens.

Sociologues, anthropologues, psychologues et spécialistes des sciences politiques ont décrypté ensemble le phénomène djihadiste : ses racines et ses enjeux politiques, sociaux et religieux, ses acteurs et ses réseaux, ses moyens et ses modalités d'action.

Ce temps de réflexion et d’échanges en français, en arabe et en anglais, organisé quelques mois après les attaques qui ont visé les rues des capitales française et belge, a mis en lumière la nécessité d’encourager la transversalité et a permis de couvrir le large spectre d’expressions du djihadisme transnational dans les différents environnements où il se manifeste.

Les débats ont obéi à la règle de Chatham House, respectée également dans ce compte rendu.

Je recommande la lecture des travaux de ce colloque, dont le président était Michel Wieworka.