DJIBOUTI : IOG ANNONCE SON 4EME MANDAT VIA JEUNE A FRIC.

Cette fois-ci François Soudan n’a pas fait dans la dentelle. Lui qui a régulièrement été invité à diner au frais des Djiboutiens à Haramous a décidé de ne plus prendre des gants pour encenser une dictature dont beaucoup soupçonne des juteux sous table.

Si certain en doutait il suffit de lire LE PLUS de Jeune Afrique édition n°2862 du 15 au 21 novembre 2015. Dix-huit pages d’ineptie où la contradiction est quasiment assumée. Inutile de chercher une seule mention aux multiples entorses aux droits de l’Homme à Djibouti.

En titrant « Sincérités Successives » François Soudan tente de justifier les mensonges répétés et re-répétés dans le même journal (Jeune Afrique), les promesses de ne pas se représenter. Neuf mois après son dernier interview monsieur Soudan se livre un exercice difficile pour justifier la candidature de Guelleh. « La réponse est simple » pour ce journaliste à Fric, Guelleh « n’a pas encore identifié celui qui, après lui, sera en mesure de protéger cette République improbable » oubliant que Djibouti n’est pas un Royaume et que le Chef du gouvernement n’est pas désigner par cooptation mais au suffrage universel direct.

Aucune analyse sur la crise politique qui perdure. Aucun mot sur les arrestations arbitraires et quotidiennes des militants de l’opposition : du grand journalisme. La palme du ridicule est décrochée quand il affirme sans ciller « la Constitution sans tripatouillage aucune donne le droit à IOG » de se représenter. L’honnêteté recommande de préciser que le tripatouillage a bien eu lieu 2010.

Ainsi déblatère celui qui fut jadis un éditorialiste sans concession décidé à ne pas mourir sans Fric…

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