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Dust

Another One Bites the Dust ~ Queen

 

Steve marchait prudemment dans la rue, il n'y avait aucun son, on entendait que le bruit de ses pas.

Il faisait nuit noire et la rue étroite avait la réputation d'être mal fréquenté.

D'ailleurs, Steve faisait partie des personnes qui avaient fait la renommée de cette rue. 

Sous son manteau, on pouvait voir un pistolet chargé, d'ailleurs, Steve avait la main prête à dégainer.

Ses courts cheveux noirs ondulaient sous la brise, ses yeux bleus cristallins paraissaient noirs dans la nuit et son visage était si sombre qu'il était intimidant.

 

Après quelques courtes minutes, il s'arrêta devant un club. Il resta quelque secondes devant sans bouger.

Il finit par entrer.

En poussant la porte, ses oreilles furent assaillies par le brouhaha ambiant mêlé à la musique du bar.

C'était bondé, il y avait du monde partout ! 

 

Steve, traversa la pièce en slalomant entre les gens, il arriva devant une petite porte au fond du club. Il sorti un trousseau de clef et ouvra la porte avec la plus petite d'entre elles.

Devant lui, d'étroits escaliers étaient éclairés par une ampoule dénudée. Il faisait sombre mais, en bas, la lumière tamisée éclairait toute la pièce.

 

Il y avait d'énormes caisses en bois, sur certains "Snow" était écrit, sur d'autres "Weapons".

Au centre, une table de poker et au fond, une énième porte. 

Steve ouvra plusieurs caisses, avec le pied de biche posé au sol, et pris trois grands étuis noirs.

Il repartit par la porte du fond avec ces lourdes housses de transport en bandoulière sur ces deux épaules.

Il s'engouffra dans un long tunnel et remonta à la surface grâce à une échelle. Il n'eut aucun mal à monter, malgré ses énormes sacs, avec sa carrure d'ours.

 

Le voilà dans une autre rue sombre mais, cette fois-ci, il n'était pas seul : quatre types étaient là, à l'attendre.

Il s'avançât vers eux, ne dit un mot et donna deux des sacs à ses hommes. Lui et ses acolytes ouvrirent les housses en même temps à l'aide de leurs genoux en guise de support. Chacun des cinq hommes prirent une mitrailleuse. 

Le plus jeune se mit à compter les sacs de poudre blanche contenue dans l'un des étuis.

Il y en avait douze. Douze sacs en plastique d’un kilogramme chacun. Le jeune homme esquissa un sourire et referma la housse. Les autres hommes chargèrent leur arme. Ils abandonnèrent les deux étuis noirs sur le sol et partirent tous dans la même direction.

"Aller, on y va !" Lança Steve.

 

Ils ne marchèrent pas longtemps avant d'arriver dans un énorme hangar remplis de conteneur.

Une dizaine d'homme les attendait. En les voyant, l'un des hommes de Steve fit la grimace.

"- Pourquoi autant de monde, Max ? On ne se fait plus confiance toi et moi ? Dit Steve en marchant vers eux.

- C'est toi qui me parles de confiance ? Tu viens armé avec tes hommes de mains. Répondis Max avec un accent Russe.

- Et alors ? Nous, nous sommes cinq et vous quinze. De quoi as-tu peur ?

- Je n'ai pas peur, je couvre mes arrières. Tu sais comment je suis, Steve..."

Steve eu un sourire en coin et, tandis que ses hommes s'étaient arrêtés à bonne distance, il continua sa route vers Max qui était au centre du hangar, à découvert.

Steve posa le sac sur une petite table face à Max et l'ouvrit.

Max en sortie un et dit :

"- On avait dit vingt kilos ! C'est quoi ça ?

- Je te l'ai dit, vingt c'est pas possible.

- C'est une blague ?

- Tu vas devoir faire avec ça, Max.

- Et je fais quoi avec cette merde, moi ? Hein ?"

Un silence de plomb tomba.

 

Steve examina les hommes de Max en s'attardant sur leurs armes. Il posa sa main droite sur la table doucement en relevant l'index.

Max contrarié ne fit pas attention et son escadron était trop loin pour voir ce que faisait Steve, seul ses hommes pouvaient voir. D'ailleurs, ils se redirent immédiatement. 

"Bon, fais-moi goutter au lieu de me faire attendre. Je n'ai pas que ça à faire." Renchérit Max plus calmement.

Steve éventra un sac avec son vieux couteau de chasse et, au moment où Max posa son doigt sur la lame, Steve plongeât sous la table en criant :

"TIREZ !!!"

Un millième de seconde plus tard, la bande de Steve mitrailla Max et ses hommes, qui ne réussirent pas à riposter. En effet, leurs armes ne tiraient pas. Ils avaient beau appuyer sur la gâchette, rien ne sortait.

Seuls deux colosses et un type furent épargnés par la bande de Steve. Ces trois hommes, qui avait des armes fonctionnelles, tiraient sur leurs 'alliés'.

 

Max et ses hommes n'avaient aucunes chances, Steve avait tout prévu.

Les balles pleuvaient et perforaient les conteneurs, on n’entendait rien d'autres que les coups de feu assourdissant.

Steve avait fait basculer la table de façon à être protégé des balles des ennemis qui étaient encore en vie.

Ils se cachaient et, comprenant que leurs mitrailleuses de fonctionnaient pas, ils utilisaient leur pistolet personnel. Ils avaient l'avantage d'être à couvert mais ils étaient peu et blessés, sans oublier qu'il y avait trois traites dans leur rang.

Ils furent rapidement décimés et il n'y eu plus un allié de Max encore debout.

Steve se releva et regarda le corps sans vie de Max.

"- Il se disait prudent alors que ses hommes n'étaient même pas fiables. Dit-il en ricanant.

- Bravo les gars !" Lança le plus vieux de la bande.

Ils se félicitèrent entre eux tandis que les trois traites les rejoignaient tout sourire.

 

"- Tu m'expliques ce que t'as foutu Joe ?! Dit Steve énervé. Pourquoi ils avaient d'autres armes ?

- Je n'ai rien pu faire, Steve. Ils gardent tous un flingue sur eux, je ne pouvais pas les trafiquer. Répondit Joe.

- On est désolé patron... Dit l'un des colosses la tête basse.

- On a réussi, c'est le principal. Renchérie Charly, le grand frère de Joe.

- Et sans aucune perte. Balança le jeune.

- Ouais..." Soupira Steve.

Les sourires revinrent sur les visages, hormis Steve qui arborait un air sévère. Ils récupérèrent leurs affaires et abandonnèrent la drogue éparpillée sur le sol.

 

Trois voitures les attendaient à l'extérieur. Steve s'arrêta devant le premier et dit :

"- Au fait, qui est l'abruti qui a oublié huit sacs de farine ?!

- C'était Tom qui devait les remplir ! Dit le jeune.

- Quoi ?! C'est toi qui m’as dit que c'était douze ! Répondit Tom.

- Non je t'avais bien dit quinze !

- Arrête de dire n'importe quoi, je suis pas con, je sais très bien ce que tu m'as dit, abruti !"

Il continuèrent de se disputer, les autres prirent parti et la dispute continua de plus belle.

"STOP ! Cria Steve. C'était VINGT kilos pas douze, ni quinze ! Mais qu'est ce qui va pas chez vous ? Vous êtes débiles à ce point ? Votre mère vous a bercé trop près du mur ?"

Tout le monde se tu.

"Rentrez dans les voitures, on verra ça plus tard !" Dit Steve dépité.

Ils s'exécutèrent.

 

"Mais qu'est ce qui m'a foutu des abrutis pareils..." Marmonna Steve en mettant la clef sur le contact.

A côté de lui, Tom se faisait tout petit malgré sa corpulence imposante. Derrière, le maigrichon et le jeune ne disaient rien et s'évitaient du regard.

Quand Steve tourna la clef pour démarrer, un léger son de cliquetis se fit entendre.

A ce moment, Steve ouvrit grand les yeux, il comprit tout de suite...

La voiture explosa !

Joe sortit de la voiture suivante calmement avec un sourire satisfait.

"Encore un qui mord la poussière."