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article du 07/07/23

Violences devant l’ex-local de l’Alvarium à Angers : le procès de quatre identitaires renvoyé

Après plusieurs nuits de heurts devant un local d’extrême droite à Angers (Maine-et-Loire), quatre militants nationalistes ont été présentés ce vendredi 7 juillet 2023 en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. En attendant leur procès, le 10 août, ils sont placés sous contrôle judiciaire.

 

Du vendredi 30 juin au mardi 4 juillet 2023, les premières soirées d’été n’ont pas été douces pour les habitants de la rue du Cornet, à Angers (Maine-et-Loire). Chaque soir, des affrontements plus ou moins violents ont eu lieu devant le local occupé par le Rassemblement des étudiants de droite (RED).

 

Lire aussi : À Angers, des manifestants tabassés en pleine rue par des militants d’extrême droite

Alors qu’une fermeture administrative du local – anciennement occupé par l’Alvarium, dissous par décret ministériel – a été décidée, quatre militants nationalistes ont été présentés, ce vendredi 7 juillet, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Angers. Il leur est reproché une « participation à un groupement en vue de la préparation de violences » et, pour deux d’entre eux, le port d’une batte de base-ball.

« Des bisous aux casseurs »

Dans la salle, les prévenus, parmi lesquels on compte Jean-Eudes Gannat (ex-porte-parole de l’Alvarium), bénéficient du soutien d’une dizaine de personnes. D’emblée, la juge Catherine Ménardais précise que l’audience est reportée au 10 août. Afin de décider de leur sort en attendant le jugement, le tribunal a balayé succinctement le profil de chacun. Deux ont déjà été condamnés ; deux ont un casier vierge.

 

Lire aussi : INFO OUEST-FRANCE. À Angers, le local de l’ex-Alvarium sous le coup d’une fermeture administrative

Le procureur a requis le maintien en détention des prévenus, évoquant « un trouble à l’ordre exceptionnel et parfaitement prémédité ». Pour Me Pierre-Marie Bonneau, l’un des quatre avocats de la défense et lui-même militant nationaliste, « ils ont subi un harcèlement et en ont tiré les conséquences. […] On va faire des bisous aux casseurs. »

« Je ne partage pas l’opinion de mon client, mais je crois à l’état de droit », a plaidé Me Clémence Durand, avocat de Jean-Eudes Gannat, pour qui son client est « victime de sa réputation ». Le tribunal a décidé de placer les quatre hommes sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact. Hormis le seul résidant à Angers, ils ont l’interdiction d’y paraître.

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/violences-devant-lex-local-de-lalvarium-a-angers-le-proces-de-quatre-identitaires-renvoye-7d0f6164-1cb5-11ee-b2e8-5637fbb93cc6

 

article du 10/08 (Angers-Info)

Local de l’Alvarium. 4 militants devant le tribunal ce jeudi.

 

Publié il y a 1 jour le10/08/2023

Par La rédaction

 

Quatre individus doivent être présentés en comparution immédiate, ce jeudi 10 août, devant le tribunal correctionnel d’Angers, pour avoir participé à un «attroupement armé» devant un local d’extrême droite dans le centre-ville lors d’une manifestation «contre les violences policières».

Le centre-ville d’Angers (Maine-et-Loire) a connu des nuits mouvementées au début du mois de juillet, alors que la France était en proie aux nombreuses émeutes qui ont découlé de la mort de Nahel, adolescent de 17 ans tué par un policier lors d’un contrôle.

Entre le 30 juin et le 4 juillet, des militants d’extrême droite, proche du groupe identitaire Alvarium, dissout en 2021 pour des appels à la violence et à la discrimination, se sont réunis devant leur ancien local dans le centre-ville d’Angers, rue Cornet, batte de baseball à la main, prêts à en découdre. Des tensions ont éclaté entre ces militants et des participants à une manifestation «contre les violences policières».

Quatre de ces militants nationalistes, soupçonnés de «participation à un groupement en vue de la préparation de violences», et pour deux d’entre eux, d’avoir porté une batte de baseball, doivent être présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Angers ce mercredi. Dans l’attente de leur procès, les quatre individus ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils ont entre 20 et 28 ans, indique l’AFP.

Après les affrontements dans les rues d’Angers, une enquête avait été ouverte pour «attroupement armé», et l’ancien local de l’Alvarium, occupé depuis par le Rassemblement des étudiants de droite (RED), a été perquisitionné le 3 juillet dernier puis fermé par les autorités jusqu’à nouvel ordre.

https://my-angers.info/08/10/local-de-lalvarium-4-militants-devant-le-tribunal-ce-jeudi/135713

 

 

article du 11/08/23 Maxime PIONNEAU. Modifié le 11/08/2023 à 10h06 Publié le 10/08/2023 à 21h21

 

Rixe en centre-ville d’Angers : trois relaxes et une condamnation pour les militants nationalistes

Jeudi 10 août 2023, quatre militants d’extrême droite ont été présentés devant le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire) après des affrontements ayant eu lieu au début de l’été. Tout l’enjeu pour le tribunal est de discerner si le discours victimaire des prévenus justifiait la préparation de violences et, pour un, des coups. Seul ce dernier a été condamné, les trois autres ont été relaxés.

 

« Ce qui vous est reproché globalement, ce ne sont pas des violences, c’est de vous être réunis en vue d’en préparer. » Jeudi 10 août 2023, quatre militants identitaires étaient jugés par le tribunal correctionnel d’Angers (Maine-et-Loire) pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences » et, pour un, des violences. Des faits ayant eu lieu entre le 30 juin et le 3 juillet, dans un contexte de violences urbaines consécutives de la mort de Nahel.

 

Lire aussi : À Angers, des manifestants tabassés en pleine rue par des militants d’extrême droite

Devant une salle remplie d’une vingtaine de personnes venue soutenir les prévenus, le président du tribunal, Guillaume Bocobza-Berlaud, a balayé chacun des trois soirs où les altercations ont eu lieu aux abords de l’ex-local de l’Alvarium, désormais occupé par le Rassemblement des étudiants de Droite (Red). « Je veux bien que ce soit un local étudiant, mais pourquoi est-ce que les gens sont masqués et ont des bâtons et des battes de base-ball avant même qu’il n’y ait des affrontements ? »

Autodéfense et harcèlement ?

« Je vois un camarade qui se fait taper dessus, j’arrive pour le défendre », argue l’un des prévenus vu en train de décharger de sa voiture des « bouts de bois, des manches à balai qui traînaient chez [lui] ». L’un des avocats de la défense évoque le « harcèlement permanent que vit ce local depuis des années ». Manière d’amener une sorte de légitime défense. De légitime violence. Là est tout l’enjeu du jour : discerner la défense de l’attaque. Alors, les avocats, dont la requête en annulation a été rejetée, ont fait parler leurs clients pour mettre en exergue le harcèlement dont ils seraient victimes.

 

Lire aussi : VIDÉO. À Angers, une cinquantaine de jeunes vient en découdre avec des militants d’extrême droite

« Je ne vois pas bien comment on peut se préparer à la légitime défense », s’est questionnée la procureure, Béatrice Nectoux. Celle-ci a requis une peine de douze mois de prison (dont six de sursis) pour un, de huit mois (quatre de sursis) pour deux d’entre eux et de six mois de sursis simple pour le dernier. S’y ajoute des amendes de 800 à 1 500 € et l’interdiction de paraître à Angers pendant deux ans. L’un des avocats, plaidant la relaxe et la légitime défense, a dénoncé « une inversion totale des faits, c’est eux qui sont agressés ».

Trois relaxes et une condamnation

Après délibération, trois des prévenus ont été relaxés, le tribunal considérant les infractions caractérisées, mais couvertes par l’état de nécessité (1) : alors qu’un groupe de militants d’extrême gauche, dont la manifestation contre les violences policières (interdite par la préfecture) venait d’être dissoute devant la mairie, s’était dirigé vers la place Romain, à une encablure du local du RED. C’est en réaction que les prévenus étaient sortis armés de leur local. Le tribunal a estimé que cela était proportionné à la menace représentée par le cortège de manifestants.

 

Un des prévenus a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour des coups de pied donnés le 30 juin.

(1) L’article 122-7 du Code pénal régit l’état de nécessité. Il établit que « n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace ».

 

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/rixe-en-centre-ville-dangers-de-la-prison-ferme-requise-0eec1902-379f-11ee-9be7-d35bbc52c6c9

 

Publié le 11/08/2023 à 15h07 (Le Courrier de l'Ouest)

Violences urbaines à Angers. Pourquoi les identitaires d’extrême droite ont été relaxés

Quatre militants d’extrême droite étaient jugés jeudi 10 août par le tribunal correctionnel d’Angers, poursuivis pour l’infraction de participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences. Au bout d’une audience de six heures, ils ont été relaxés au motif de « l’état de nécessité ».

 

Les avocats des prévenus : Me Triomphe, Me Bonneau (de dos), Me Durand et Me Pfligersdorffer.

Les avocats des prévenus : Me Triomphe, Me Bonneau (de dos), Me Durand et Me Pfligersdorffer. | CO – LAURENT COMBET

 

 

 Assaillants, charges, assauts, général, armes  : ce vocabulaire martial a été régulièrement utilisé, jeudi 10 août, devant le tribunal correctionnel d’Angers. Quatre identitaires âgés de 20 à 28 ans, membres du RED (Rassemblement des étudiants de droite) ou anciens de l’Alvarium (groupe d’extrême droite dissous en 2021) y étaient poursuivis pour  participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences . Deux d’entre eux étaient également poursuivis pour port d’arme. L’un d’eux enfin devait répondre de violences.

Au cœur des débats, d’où les références guerrières, les affrontements survenus dans le centre-ville d’Angers à la fin du mois de juin et au début du mois de juillet, période durant laquelle le pays était confronté à des émeutes liées à la mort de Nahel, ce garçon de 17 ans tué par un tir policier lors d’un contrôle routier. Les quatre prévenus ont été impliqués dans certaines de ces violences urbaines.

Cortège hostile

Le soir du 30 juin d’abord. Une manifestation contre les violences policières avait été organisée devant la mairie d’Angers. Elle avait été interdite par la préfecture et la police l’avait donc dispersée, usant de gaz lacrymogène....

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/violences-urbaines-a-angers-pourquoi-les-identitaires-dextreme-droite-ont-ete-relaxes-ba057b74-37a1-11ee-9be7-d35bbc52c6c9

 

Quatre militants d’extrême droite relaxés à Angers

Des membres de l’Alvarium, un groupuscule identitaire dissout, étaient poursuivis pour participation à « un groupement en vue de préparer des violences » lors des émeutes de juin et juillet. Le tribunal a estimé qu’ils étaient en « état de nécessité ».

Par Christophe Ayad (Angers, envoyé spécial)

 

La rue du Cornet, à Angers, dans la soirée du 2 juillet 2023.

 La rue du Cornet, à Angers, dans la soirée du 2 juillet 2023. OUEST FRANCE / PHOTOPQR

 

 

Angers n’est pas près d’en avoir fini avec l’Alvarium et ses militants identitaires et d’extrême droite. Le tribunal correctionnel de la ville a relaxé, jeudi 10 août, les quatre militants de cette mouvance qui étaient poursuivis en renvoi de comparution immédiate pour des faits survenus lors des émeutes urbaines de la fin du mois de juin et du début de juillet.

Seul l’un d’entre eux, Côme J. de P., a été condamné à une peine de trois mois de prison avec sursis pour des violences volontaires commises à l’encontre d’un militant antifasciste qui participait, lors de l’épisode d’émeutes urbaines de fin juin, à une manifestation devant le local de l’association dissoute depuis 2021 par décret gouvernemental, tout comme le Bastion social et Génération identitaire dont il était proche.

 

Cependant l’ex-Alvarium poursuit ses activités à la même adresse – rue du Cornet, dans le centre-ville d’Angers – et avec les mêmes individus sous le couvert du Rassemblement des étudiants de droite (RED). Cela occasionne de fréquents affrontements avec le mouvement antifasciste d’Angers.

Ainsi, lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel N., tué par un policier à Nanterre, la mouvance antifa de la ville avait appelé à manifester devant la mairie puis devant les locaux du RED. Quelques jeunes émeutiers issus des banlieues s’étaient mêlés au cortège. Plusieurs soirs de suite, des manifestants s’étaient approchés du 31, rue Cordier ou s’étaient attaqués à la porte du local, s’attirant des répliques des militants d’extrême droite barricadés à l’intérieur avec coups de gourdins et jets de bouteilles. Les affrontements s’étaient produits durant les soirées du 30 juin au 3 juillet.

C’est dans ce contexte que s’inscrivent les faits pour lesquels étaient renvoyés les quatre militants de l’ex-Alvarium, dont le fondateur et leader emblématique, Jean-Eudes G.

Identifiés grâce à des caméras de vidéosurveillance, ils ont tous été convoqués début juillet et placés en garde à vue puis déférés au parquet qui les a renvoyés en comparution immédiate pour avoir « participé sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens ». Le délit est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende selon l’article 222-14-2 du code pénal. Le procès était renvoyé à un mois plus tard.

 

Des jeunes gens insérés socialement

Même si plusieurs membres de l’ex-Alvarium ont été condamnés dans le cadre de violences envers les antifas, il est rare que quatre d’entre eux comparaissent ensemble pour des faits qui illustrent la continuation des activités du groupuscule malgré sa dissolution. Celle-ci étant toujours en cours d’examen devant la justice administrative, le RED n’a encore jamais été poursuivi pour « reconstitution de ligue dissoute » alors qu’il est un duplicata de l’Alvarium. Mais ce n’était pas l’objet du procès de jeudi.

La question du jour était la suivante : les militants du RED s’étaient-ils rassemblés à leur local avec des armes par destination (battes, manches à balai, etc.) dans le but d’en découdre avec les antifas en sachant pertinemment que des affrontements auraient lieu ?

Les quatre militants d’extrême droite comparaissaient tous libres. Ils sont sagement alignés en jean et chemises claires, chacun se distinguant par sa touche capillaire. Coupe de premier communiant pour Jean-Eudes G., traiteur, le plus âgé avec ses 28 ans. Cheveux rasés sur les tempes, frange sur le côté et fine moustache pour Côme J. de P., 23 ans et ramoneur au civil. Cheveux longs et barbe à la Jésus-Christ chez Théodore R., 23 ans, concepteur d’applications, déjà condamné en 2020 pour des fais similaires et le port d’une matraque télescopique. Enfin, coupe de chanteur de variétés et barbe de trois jours pour Gaspard B., étudiant en droit et le plus jeune de la bande puisqu’il a 20 ans. Ce sont des jeunes gens insérés socialement. Jean-Eudes G., qui a candidaté sans succès à plusieurs reprises à des élections sous l’étiquette Rassemblement national ou en indépendant, est le père de trois enfants dont le dernier est né pendant sa garde à vue.

 

Sous la présidence amusée mais attentive et parfois pédagogique de Guillaume Bocobza-Berlaud, les débats sortent régulièrement du cadre fixé par la prévention. Qui a attaqué qui le premier ? Les prévenus assurent tous qu’ils ne savaient pas qu’il y avait un appel à manifester contre le local du RED le 30 juin. Ils s’y seraient retrouvés par habitude, pour se protéger de l’insécurité ambiante. Mais alors, pourquoi amasser des objets contondants ? Les débats s’enlisent et tournent en rond. Côme J. de P., qui souffre d’un bégaiement léger, bafouille de plus en en plus à mesure que le président souligne ses contradictions. Chacun se présente comme une victime de la rage antifasciste, qui empêcherait les militants identitaires de se promener sans danger dans Angers.

 

Défendre leur « refuge »

Après une suspension destinée à télécharger des vidéos de télésurveillance, on observe un changement d’attitude : les prévenus assument d’être venus rue du Cornet au local du RED pour défendre leur « refuge » alors qu’il était menacé.

La projection de la vidéo vaut toutes les explications, comme le fait remarquer la procureure, Béatrice Nectoux, dont la ressemblance frappante avec la première ministre Elisabeth Borne n’était pas la moindre incongruité de ce procès. On voit sur les images les militants de l’ex-Alvarium guetter l’arrivée de manifestants hostiles puis, à leur vue, sortir en force pour les repousser hors de la rue du Cornet. S’ensuit un ballet d’avancées et de reculs de chaque camp, avec un bref épisode où un antifa, venu foncer dans le tas, se retrouve isolé et se fait frapper au visage puis au sol à coups de pied par Côme J. de P.

 

Dans son réquisitoire, Béatrice Nectoux insiste sur le moment où les militants de l’ex-Alvarium sortent ensemble du local : « C’est là que se forme le groupement en vue de commettre des violences. » Elle balaie l’argument de la « légitime défense » brandi par la défense. « On ne se défend pas en attaquant. » Et insiste : « Frapper un homme au sol, c’est de la vengeance ! » Elle désigne Jean-Eudes G. comme le « leader ». Elle réclame un an de prison, dont six mois avec sursis contre Côme J. de P., huit mois dont quatre avec sursis contre Théodore R., la même peine pour Jean-Eudes G. et enfin six mois avec sursis à l’encontre de Gaspard B. Pour tous, elle réclame une interdiction de paraître de deux ans à Angers. Stupeur dans la salle remplie d’un peu plus de vingt sympathisants d’extrême droite, tous très jeunes.

Parmi les quatre avocats, l’un plaide la « légitime défense », l’autre la « dissuasion », un troisième tempête contre l’article 222-14-2, « une résurgence de la loi anticasseurs » des années 1970. Deux avocats, Mes Pierre-Marie Bonneau et Alain Belot, invoquent « l’état de nécessité » qu’aurait causé l’attaque des antifas. Bingo ! C’est l’argument que le tribunal a retenu pour justifier la relaxe, estimant que l’agression subie n’avait pas entraîné une agression supérieure « à ce qui était nécessaire ». Rendez-vous au prochain affrontement.

(Pas de lien)

 

Revue de presse Google actualités

 

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/violences-urbaines-a-angers-pourquoi-les-identitaires-dextreme-droite-ont-ete-relaxes-ba057b74-37a1-11ee-9be7-d35bbc52c6c9

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/angers/proces-de-quatre-militants-d-extreme-droite-a-angers-de-la-relaxe-et-du-sursis-2823941.html

 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/11/quatre-militants-d-extreme-droite-relaxes-a-angers_6185075_3224.html

 

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/violences-devant-lex-local-de-lalvarium-a-angers-quatre-nationalistes-devant-la-justice-93db2838-3754-11ee-a9e9-8ba2277a57c4

 

https://www.mediapart.fr/journal/france/110823/angers-la-justice-delivre-un-blanc-seing-une-milice-armee

 

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/rixe-en-centre-ville-dangers-de-la-prison-ferme-requise-0eec1902-379f-11ee-9be7-d35bbc52c6c9

 

https://www.humanite.fr/politique/extreme-droite/groupuscule-fasciste-la-justice-clemente-avec-l-alvarium-805796

 

https://www.breizh-info.com/2023/08/11/223476/angers-relaxe-pour-trois-militants-identitaires-qui-setaient-defendus-face-a-une-attaque-dantifas-un-militant-condamne-a-trois-mois-avec-sursis/

 

https://actu.fr/pays-de-la-loire/angers_49007/angers-des-militants-d-extreme-droite-devant-le-tribunal_59958555.html

 

https://www.cnews.fr/faits-divers/2023-08-10/angers-4-personnes-jugees-pour-attroupement-arme-lors-dune-manifestation

 

https://my-angers.info/08/11/de-la-relaxe-et-du-sursis-pour-des-identitaires-a-angers/135840

 

https://www.angersmag.info/relaxe-et-sursis-pour-proces-militants-extreme-droite-a-angers_a9322.html

 

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/violences-urbaines-a-angers-les-identitaires-ont-agi-en-etat-de-necessite-ils-sont-relaxes-ca497c48-37b9-11ee-9be7-d35bbc52c6c9

 

https://my-angers.info/08/10/local-de-lalvarium-4-militants-devant-le-tribunal-ce-jeudi/135713

 

https://my-angers.info/08/07/le-proces-de-quatre-militants-nationalistes-apres-les-heurts-devant-lex-local-de-lalvarium-renvoye/135563

 

https://www.angersmag.info/proces-de-militants-dextreme-droite-a-angers-relaxe-et-sursis_a9330.html