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‎Djibouti‬: Mohamed Daher Robleh en Turquie, ‪un échec cuisant pour ‎Guelleh‬.

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Dernière mise à jour : 21 Avril 2014

 

 

#‎Djibouti‬: ‪#‎Guelleh‬ pensait humilié Mohamed Daher Robleh , hors se dernier est actuellement en Turquie, le voici en photo aux cotés de ses deux garçons (Macha Allah). Qui ne connaît ou ne reconnaîtrait pas dans la ville cet éminent intellectuel, devenu célèbre malgré lui.

 

 

 

 

Pour avoir déposé plainte contre l’état djiboutien et le president Ismaël Omar Guelleh auprès de la cour suprême, l’intellectuel Mohamed Daher Robleh est déporté vers le No man’s land situé entre la République de Djibouti et le Somaliland. La justice Djiboutienne, habituellement inféodée au régime, ferait-elle peur à Guelleh ?

 


Rappel des faits :

Mohamed Daher Robleh, un intellectuel militant djiboutien arrêté le 4 juillet dernier, a été détenu au secret, torturé pendant une dizaine de jours par des agents des services de renseignement avant d'être déchu de sa nationalité.

Le 4 juillet dernier, vers 7 heures du matin, il a été arrêté chez lui par des agents en civil du service de documentation et de sécurité (SDS). Les agents ont brutalisé sa femme et ses enfants en procédant à une fouille complète des lieux. Ils ont saisi trois ordinateurs, des livres, le téléphone portable de M. Daher Robleh ainsi que ses documents d'identité. Les agents du SDS lui ont ensuite bandé les yeux avant de l'emmener dans leur véhicule vers une destination inconnue.

Torturé et interrogé sur ses opinions politiques

Une fois arrivés dans leurs locaux, les ravisseurs se sont présentés comme « des agents de la sécurité nationale » et se sont mis à l'interroger. Ils lui ont demandé s'il était membre du Parti Mouvement pour le Développement et la Liberté (MoDel), un parti d'opposition non autorisé à Djibouti ou de l'Union pour le Salut National (USN), une coalition de mouvements politiques d'opposition qui fait l'objet d'une vague de répression par les autorités. Il a également été interrogé sur le financement du parti MoDel ainsi que sur celui de la campagne électorale de l'opposition.

M. Daher Robleh a répondu qu'il n'était pas membre mais sympathisant de ces partis, réponse qui n'a visiblement pas satisfait les agents du SDS. Vers 22h30, six hommes sont arrivés, l'ont déshabillé, menotté, et l'ont mis à plat ventre à même le sol et l'ont arrosé d'eau glacée avant de le fouetter avec des tuyaux en caoutchouc sur tout le corps. Après plusieurs heures de calvaire, ils l'ont ensuite enfermé dans une petite cellule suffocante, sans eau ni nourriture pendant plus d'une journée.

Ces tortures se sont poursuivies pendant les jours suivants avec la même sauvagerie, ses tortionnaires voulant lui faire avouer son implication dans des crimes imaginaires et obtenir le mot de passe de son compte email.

A l'issue de son calvaire, M. Daher Robleh a été emmené au service de la police judiciaire du SDS qui a établi un procès verbal d'audition lui affirmant qu'il allait être déféré devant le parquet. De fait, il n'a jamais été présenté devant le Procureur de la République et il sera libéré le 13 juillet suivant sans faire l'objet d'aucune procédure légale.

 

Lire : Pourquoi a-t-on torturé Mohamed Daher Robleh ?

 


Le 18 juillet suivant, il a adressé au Procureur de la République de Djibouti une plainte contre X pour enlèvement, séquestration et torture, plainte à laquelle le parquet n'a, à ce jour, donné aucune suite.

 

Le 2 septembre 2013 le président de la république a signé le décret n°2012-235/PR/MI portant déchéance de la nationalité djiboutienne à l’encontre de monsieur Mohamed Daher Robleh qui, je cite, «  a proferé à l’égard de Djibouti des actes incompatibles aux intérêts de la République ».

 

En réalité ce décret présidentiel est illégal d’un point de vue du droit Djiboutien.

 

En effet, le décret se réfère au code de la nationalité résultant de la loi n°200 du 24 octobre 1981. Or il est établi que ce code de 1981 a été remplacé par le nouveau code de 2004 . Curieusement les rédacteurs ont omis de citer la loi n°79 du 24 juillet 2004 portant code de la nationalité djiboutienne dans la liste des textes que l’administration prétend avoir examiné avant de décreter.

 

 

 

De la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme


Article 15


1. Tout individu a droit à une nationalité.


2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

 

 
Le 5 septembre, des policiers se sont présentés à son domicile pour lui remettre une convocation pour le lendemain au Commissariat central de la police. Le Directeur général de la Police qui l'a reçu lui a alors fait lecture d'un document présenté comme un Décret présidentiel daté du 2 septembre portant déchéance de sa nationalité. Aucune décision écrite ne lui a été régulièrement signifiée.

Il parait évident que, tant les tortures subies au cours de sa détention secrète que la mesure de déchéance de sa nationalité constituent des mesures de représailles des autorités et sont la conséquence de son engagement associatif et de ses opinions politiques ; le traitement subi par M. Daher Robleh s'inscrit dans le cadre d'une politique de répression engagée par les autorités djiboutiennes à l'égard de tout mouvement de contestation, fût-il pacifique.


Le 12 février 2014 : Nouvelle arrestation du démocrate et intellectuel Mohamed Daher Robleh vers 14 heures par la police. Il a été interpellé à son domicile de la capitale. C’est sa seconde arrestation depuis juillet 2013 où il a été interpellé par les services spéciaux (Service de documentation et de sécurité) qui l’ont détenu et torturé plusieurs jours durant. Lors de cette de ces trois jours de détentions arbitraires, celui-ci n'a pas eu le droit de connaître les raisons de son arrestation ou de sa détention et encore moins à l'assistance d'un avocat.


C'est le 15 février 2014, jour de sa déportation sans un sou, vers le No man’s land situé entre la République de Djibouti et le Somaliland, que la cour suprême de Djibouti devait donné suite à sa plainte du 18 juillet 2013.

L'affaire de Mohamed Daher Robleh, ainsi que les arrestations arbitraires de militants politiques et de défenseurs des droits de l'homme djiboutiens qui se sont déroulées au cours des derniers jours ne font que confirmer la fébrilité du régime.

 " La justice Djiboutienne, habituellement inféodée au régime, ferait-elle peur à Guelleh ? "


 

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15 février 2014 : Témoignage vidéo de Madina Ali Souldan, épouse

 

 

Témoignage vidéo de Madina Ali Soulda, épouse de Mohamed Daher Robleh

En langue Somali

 

 

 

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16 février 2014 : Communiqué de presse de l'opposition USN

 

 

 

 

 

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16 février 2014 : TORTURÉ, DÉCHU DE SA NATIONALITÉ PUIS EXPULSÉ...

 


Comme la majorité des djiboutiens tout bord politique confondu je m'interroge sur les raisons de la l'acharnement à l'encontre de notre compatriote Mohamed Daher Robleh Warsama. Qu'a t-il fait pour rendre épileptique notre Ivrogne président ? Je m'interroge.

Cette sanction exemplaire est-elle destinée pour dissuader les cadres et sympathisants du MoDeL de s’engager dans la démocratisation de leur pays ? Je m'interroge.

Pourquoi son expulsion en Somali-land ? Où il n'est pas originaire et où par conséquent il ne connait personne ? Pourquoi pas en l'Ethiopie où en Ouganda ? La Somali-land est-elle devenue l'arrière chambre de torture de Guelleh ? Les autorités Somalilandaises ont-elles reconnues Docteur Mohamed Daher Robleh comme l'un de ses ressortissants ? je m’interroge

Il parait selon des sources concordantes et proche de la présidence de la somaliland qu'il attendait plutôt Zakaria Cheick Ibrahim (actuelle chef d'Etat major des l'AND) Mohamed Djama dit Berger (En charge de la sécurité d'IOG), Ismail Tani qui eux sont réellement originaire des contrées Nord et austères de la somaliland. Aucun accueil ont-elles prévenues pour IOG, Balalo et Hassan Said dit Madobe qui doivent prendre le ISJIID pour Gadadibo le cas échéant ! Étrange tout cela !

Et vous chers amis puisque nul n'est djiboutien, choisissez en avance votre destination d'expulsion (d'ailleurs elle sera écrite sur les carte d'identités).

Au-delà de l'ironie du désespoir Docteur Mohamed Daher Robleh est en danger de mort la diaspora engagée à travers ses représentants et ses comités de soutiens doivent rapidement se concerter pour sauver notre frère d'une mort certaine !

Que Dieu le protège !

De Mahamed Robleh Bourale

 

 

 

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16 février 2014 : Le règne de l’injustice à Djibouti

 



Les djiboutiens(nes) vivent au sein d'un leurre magistral, d'une République disparue que le régime autocratique s'acharne à ne pas reconnaître telle, et que ses politiques artificielles prétendent perpétuer.

Cette dictature qui broie des centaines de milliers djiboutiens repose sur une effroyable "machine de mort", en large partie secrète : escadrons de la mort, torture systématique, enlèvements et disparitions, manipulation de la violence des opposants, désinformation et "action psychologique". . .

La pratique généralisée de la torture, "banalisée" par la milice politique(SDS) depuis 1977, est en quelque sorte au fondement de la folie meurtrière qui se déchaînera plus tard, caractérisée par le mépris absolu de la vie humaine et du corps des adversaires supposés .

Ce peuple affamé, anéanti au vu et au su de tous pour "la très juste cause" et les intérêts de l'ex-puissance colonisatrice.

Un peuple livré à lui-même, mais nous posons toujours les mêmes questions fantômes auxquelles, beaucoup le savent, rien ne répondra, sinon le désastre des vies que ce silence ravage et dont on oublie qu'elles représentent chacune un destin.

Ces malfrats ont transformé Djibouti en une immense tombe : vivants, nous sommes morts - des morts vivants -.
Mais le cynisme porte tout pouvoir à retourner contre ceux qu'il opprime le ressentiment.

Leurs discours survolent les vrais problèmes ou les faussent, des discours qui sans fin ressassent les mêmes promesses intenables, ces discours-là sont passéistes et remuent sans fin des nostalgies qu'ils sauront toujours utiliser pour mieux mentir davantage.

La remise en cause des fausses questions posées, le rétablissement de celles évitées, la dénonciation de celles escamotées : dénoncerait sans doute la duplicité du pouvoir autoritaire, ou plutôt des ioguistes, et leur intérêt à ce que la société djiboutienne demeure inféodée au système périmé, fondé sur la culture de bassesse, de l'avilissement.

Le régime ioguiste utilise alors le système quasi parfait de la double pensée que Georges Orwell avait inventé en 1949, un an avant sa mort, pour . . . son célèbre 1984! :<< il fallait oublier un critère devenu inopportun, mais aller le rechercher quant il redevenait nécessaire, aussi longtemps qu'il le fallait. >>

Cette réalité, qui ne souffre aucune controverse chez les gens de bonne foi, définit la différence fondamentale du climat électoral : dans cette république (Djibouti) soumise à la terreur d'une machine à tuer devenue folle, soutenue ou dirigée par la France, les conditions de n'importe quel scrutin sont compromises à l'avance.

Le silence n’est pas un mot que l’on peut utiliser pour décrire le régime détestable djiboutien.Ouf! Djibouti ou plus exactement la République De Djibouti est une démocratie.

Djibouti ressemble pour nous à un interminable crépuscule, ou au mieux à une aurore immobile.

La soldatesque du dictateur IOG, aura commis les pires exactions contre les citoyens djiboutiens suspectés d'être opposants. Des armes payées par les contribuables djiboutiens pour assurer leur sécurité, non; les forces de l'ordre ont plutôt tourné ses armes contre de paisibles citoyens.

C'est une chose monstrueuse, dans cette cacophonie, les premières victimes de ces atrocités sont les femmes et les enfants.
Certaines images à Djibouti, restent indéfectiblement attachés à tels mots, à tels mystères, à telles vertus. Qui dit RPP , par exemple, dit pauvreté ; qui dit assemblée nationale, dit corruption ; qui dit IOG, dit despote et tyran.

Que de drames nous sont cachés. Et lorsque l’événement a lieu l’extradition de Mohamed Daher Robleh (15/02/2014) ,notre intérêt diminue avec la distance.

Que reste-t-il aux citoyens responsables pour que le droit redevienne la référence de régulation entre les personnes et les biens, pour que l’Etat retrouve son indépendance et soit cette instance de défense et de préservation du bien commun ?
Je dois dire que cette méthode de l'humiliation personnelle est une méthode déplorable, même quand elle est utilisée contre des éléments politiques qui méritent d'être durement combattus. Nous sommes blasés, gavés d’informations.

Nous acceptons le cynisme, l’égoïsme comme des marques regrettables mais inévitables de notre époque.Je me demande souvent si nous ne devenons pas, comme beaucoup de nos compatriotes, indifférents et découragés !N’est-ce pas le rôle du musulman d’aider autrui ? Et lorsque ce sont des proches, c’est un devoir.

Cet intellectuel qui était destiné au sacerdoce a fait preuve de courage de bonne volonté dans ce pays où la critique sur le régime est sacrilège de sa majesté.

L'histoire est parfois cruelle, un odieux être ! IOG qui a toujours ignoré l'apport dans l'économie et la stabilité politique, du débat contradictoire, du brassage des énergies et des intelligences.

Cette dictature a jeté sur le chemin de l'exil plus d'un millier de Djiboutiens, l'exil, la douleur, l'humiliation, la souffrance; la situation est inhumaine, scandaleuse.

Ah ! qu'il s'ouvre donc bien large cet asile à tous nos compatriotes coupables! Faisons-leur sentir que si nous haïssons leurs forfaits, nous avons pitié de leurs âmes et voulons en guérir les plaies.

J’aimerais que ce mot assez inusité de nos jours enivre votre intelligence, brûle votre cœur, vous donne un élan que rien ne peut arrêter. Où en êtes-vous du pardon? Ah! Ce mot de compassion qui rend l’humain beau comme un ange : quel trésor !
Ce dont l'existence ne gêne point, c'est vraiment pour rien qu'on souffre de l’attendre !

Beaucoup de gens pourtant fuient la mort, soit en tant que plus grands des malheurs, soit en tant que point final des choses de la vie.

La question mérite de toute façon d’être posée et elle ne peut pas être tranchée à grand coup d’arguments psychologiques.

Mohamed Qayaad

 

 

 

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16 février 2014 : De Max Chawki

 

 

Aux Djiboutiens qui se cantonnent dans la passivité face à la barbarie de cet homme (IOG) , je me permets de leur rappeler le poème de Martin Niemoller sur les raffles Nazis .
Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester
Quand IOG tuait enfants, femmes et hommes Afars, nous nous sommes tus.
Quand IOG déportait toute la famille Alhoumekani, nous nous sommes tus.
Quand IOG assassina le professeur Mahmoud Elmi Rayaleh, nous nous sommes tus.
Quand IOG ordonna le meurtre de l’adolescent Hafez Mohamed Hassan, nous nous sommes tus.
Maintenant que IOG déporte un citoyen Djiboutien, Mohamed Daher Robleh, il est grand temps de dire au tyran , assez…

 

 

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17 février 2014 : Halte aux crimes à Djibouti et à leur multiplication !

 

 

 

 

Alors que l'on évoque une possible "reprise" du dialogue entre le régime tyrannique et l'opposition politique, nous sommes informés d'une multiplication sans précédent des crimes commis par ce régime et d'un mutisme absolu de la communauté internationale, des grandes puissances installées à Djibouti et des organisations internationales présentes sur place, dont le UN-HCR. (ARDHD)

Chaque jour nous parviennent des informations concernant des crimes odieux commis par le régime et ils se multiplient de semaines en semaines.

- un nouvel assassinat d'un enfant innocent,
- des victimes torturées
- un officier défenestré (encore un ... !)
- des opposants maintenus en prison sans jugement,
- et un réfugié Mohamed Daher Robleh, régulièrement inscrit auprès du UN-HCR, qui a été reconduit à la frontière somalienne, en violation flagrante des Droits des réfugiés et de la charte de cette organisation, qui pourtant n'a émis, à notre connaissance, aucune protestation officielle.

Hormis le silence des représentations diplomatiques installées sur place, l'attitude du UN-HCR, tant à Djibouti qu'en Ethiopie, est particulièrement discutable. Ses manoeuvres pour ne pas traiter les demandes de réinstallation des réfugiés djiboutiens, son mutisme face à la violation des droits des réfugiés inscrits à Djibouti laissent désormais planer les plus grands doutes sur son indépendance vis à vis du régime sanguinaire d'IOG et sur sa capacité à assumer sa neutralité et l'application du droit international.

Le cas de Mohamed Daher Robleh est exemplaire et nous demandons au UN-HCR de faire toute la lumière sur cette affaire, de rendre publique ses conclusions dans les plus brefs délais et s'il y a lieu, comme tous les éléments en notre possession le laissent penser, d'organiser son rapatriement à Djibouti.

 

De Equipe Ardhd

 

 

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17 février 2014

Soutien des Anonymous et des citoyens du monde : Nous sommes indignés !

 

 

 

 

 

 

 

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17 février 2014

Djibouti à Hayableh : Manifestation en soutien Mohamed Daher Robleh

 

 


Manifestation pacifique en soutien à l'intellectuel Mohamed Daher Robleh extradé de son propre pays vers la Somaliland par le régime de Guelleh.

Bravo à vous et la lutte continue....المظاهرات السلمية التي نظمها أهل حيابلى مساء اليوم تضامنا مع المفكر والداعية القدير الأستاذ محمد طاهر روبلة المنفي من بلده ظلما وعدوانا .

 

 

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18/02/2014 : Alerte Rouge - Après les incendies « spontanés », les viols, les tortures, les emprisonnements illégaux, les exécutions extra-judiciaires

 

 

 

 

IOG présente officiellement à la presse internationale ses deux nouvelles armes pour semer la terreur : la déchéance de la nationalité et le bannissement.

Lors d'une conférence officielle, IOG a présenté, en avant-première, à la presse internationale, les deux nouvelles armes qui ont été développées par les laboratoires de recherche de la Présidence. Ce sont des armes innovantes, même si l'une d'entre elles avait déjà été testée en octobre 2007 contre plusieurs membres de la famille de Mohamed Alhoumékani (*).

IOG a d'abord expliqué que dans un contexte national qu'il qualifie "d'insurrectionnel", en sa qualité de Chef de l'Etat responsable, élu par la plus grande majorité de ses proches partisans, il se devait de maintenir la paix, la sécurité et le calme dans le pays, afin que les puissances étrangères sur place, puissent effectuer leurs missions dans les territoires voisins, en toute sérénité : protection des navires, chasse aux terroristes, ...!

Ces deux nouvelles armes sont destinées à semer la terreur contre les populations.

1°) la déchéance de la nationalité et 2°) le bannissement hors des frontières.

IOG a expliqué que l'on en était arrivé désormais au stade de la mise en oeuvre grandeur nature. Une première cible a été identifiée et traitée ensuite au moyen de ces armes. Il s'agit d'un intellectuel proche de l'opposition : Mohamed Daher Robleh.

Avant d'évoquer le parcours judiciaire édifiant de cette personne, désormais apatride, IOG a tenu à rappeler, que les incarcérations dans des lieux secrets, les tortures, les traitements inhumains et dégradants, les expropriations sans jugement, les exécutions extra-judiciaires ne suffisaient plus à ramener le peuple à Sa Raison personnelle(**) et qu'il fallait absolument compléter l'arsenal répressif à disposition du SDS, de la Gendarmerie, de la Police, de la Garde républicaine et de la Justice (entre autres).

IOG a rappelé que ce jeune provocateur avait déjà été arrêté sur décision du Palais de l’Escale, immédiatement relayée par la justice (juste pour lui donner un habillage présentable) le 4 juillet 2013. Les tortures, les traitements inhumains et l’emprisonnement n’ayant pas réussi à convaincre le jeune intellectuel de rentrer dans le rang de la pensée unique, il avait été déchu de sa nationalité en septembre 2013, sur son ordre personnel.

La dangerosité de cet individu n’ayant pas diminué, il avait été décidé de l’inviter à rencontrer le Chef de corps de la Police nationale. La rencontre n’ayant pas abouti sur un accord, l’individu avait ensuite été confié aux bons soins de la Brigade criminelle, et ce, sans résultat notable, en dépit des sévices appliqués méticuleusement et dans le respect des traditions de cette institution.

IOG a donc été contraint, à son plus grand regret, de mettre en action, la nouvelle arme : le bannissement. Mohamed Daher Robleh, qui rappelons-le, se trouvait en situation illégale dans son pays, puisqu’il n’en a plus la nationalité, a été déposé devant la frontière du Somaliland, à charge pour lui de gérer les formalités d’entrée dans ce pays voisin. Ce qui n’aurait pas été facile, puisqu’il était sans papier.

IOG a tenu à préciser que l’utilisation de ces armes allait se multiplier dans les prochaines semaines et que les cibles avaient déjà été sélectionnées.

IOG a conclu cette présentation, en félicitant ses services et en particulier, le Chef du SDS et la Présidente de la Cour suprême pour leur engagement personnel dans la mise au point de ces nouvelles armes de destruction massive de la haine populaire à l’encontre du régime. Il s’est même laissé à espérer qu’il aurait désormais le calme et la possibilité de continuer à s’enrichir sans contestation.

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Les premières réactions de l’ARDHD.

L’équipe de l’ARDHD a pris très au sérieux cette affaire et elle dénonce dans un premier temps l’utilisation de ces armes par le régime sanguinaire et tyrannique du couple infernal qui a élu domicile à Haramous. Rappelons au passage, que ces « petits épargnants » habitent un château qui a été financé par le Trésor public et qu’en plus, ils perçoivent un loyer pour y habiter … Ce qui leur a permis d’acquérir des biens conséquents à Dubaï, à Paris et en Afrique du Sud (entre autre …), dont la propriété pourrait être remise en cause au titre des « Biens mal acquis »

L’équipe de l’ARDHD lance une alerte rouge pour que Mohamed Daher Robleh soit d’abord autorisé immédiatement à rentrer dans son pays et à retrouver sa famille, qui est particulièrement et légitimement inquiète et pour qu’il soit réintégré dans la nationalité sans contrepartie.

Elle poursuivra la dénonciation de tous les crimes qui sont commis par les obligés du régime sur ordre d’IOG et dont la multiplication est caractéristique d’une crise de confiance dans l’avenir au plus haut de l’Etat. Elle va commencer une nouvelle campagne d’information de l’opinion internationale.

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(*) Rappelons qu’en octobre 2007, les forces de répression, avaient raflé plusieurs membres de la famille de Mohamed Alhoumékani (dont sa mère très âgée) qui avaient été jetés dans le premier vol à destination de Sanaa, sans valise ni papiers d’identité. Ils avaient pu retrouver leur pays, après six mois de bannissement. Il s’agissait alors de faire pression sur l’un des témoins-clefs de l’instruction pour l’assassinat du juge Borrel, qui pourrait impliquer IOG dans une possible commandite …

(**) Rappelons aussi qu’en principauté de Pacotilles, IOG et sa Paulette, privilégie (le mot est faible), la pensée unique et l’accaparement centralisé à Haramous des richesses, des ressources et des privilèges réservés aux seuls courtisans bien-pensants …

 

De Equipe Ardhd

 

 

 

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Djibouti : Destitué de sa nationalité et extradé de son propre pays

 

 

21 février 2014 par ODDH (Djibouti)

 

 

1. L’attitude de l’UNHCR-Djibouti nous interpelle

Mohamed Daher Robleh, sensé être sous la protection du mandat de l’UNHCR à Djibouti a été extradé vers la Somaliland hier samedi 15 février 2014. En effet, Mohamed Daher a déposé un dossier auprès de l’UNHCR-Djibouti après avoir été mis en situation d’apatridie par un décret présidentiel du 02 septembre 2013. Jusqu’à présent l’UNHCR-Djibouti n’a pas donné suite à la requête de Mohamed Daher.

 

 

2. Rappel des événements

Mohamed Daher Robleh, travailleur indépendant, a été arrêté puis détenu au secret pendant une semaine dans les locaux de la SDS (Police politique) en juillet 2013. Durant sa détention, il a été victime de tortures, d’humiliations et de mauvais traitements. Le 02 septembre 2013, il a été déchu de sa nationalité djiboutienne par un Décret présidentiel qui l’a mis de facto en situation d’apatridie. Ayant subi la destitution de sa nationalité, il a pris contact avec l’UNHCR-Djibouti où il a introduit le 25 septembre 2013 une demande dans laquelle il sollicite une assistance par rapport à cette nouvelle situation.

 

Et c’est le mercredi 12 février 2014 vers 14h30 qu’il a été arrêté à son domicile par la Police sans mandat. Durant plus de 72h il a été détenu à la brigade criminelle de la Police et n’a bénéficié d’aucune aide ou assistance de la part de l’UNHCR. C’est donc hier vers 15h30 qu’il a été extradé en catimini vers la frontière de la Somaliland avec tous les risques pour son intégrité physique et morale.

 

Ceci constitue une violation flagrante de la situation des droits humains à Djibouti qui traduit l’évolution dangereuse de la crise postélectorale et qui constitue une violation tous les instruments juridiques nationaux et internationaux garantissant le respect des droits de l’homme à savoir la constitution de la république, la Déclaration Universelle des droits de l’homme, la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples, le pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que la Charte Arabe des droits de l’homme.

 

L’ODDH condamne la multiplication systématique des violations des droits humains par le pouvoir djiboutien.

 

L’ODDH dénonce la non-assistance et le silence de l’UNHCR-Djibouti à l’égard de Mohamed Daher Robleh.

 

Agir pour la démocratie, la dignité et la justice.

 

 

Le Président de l’ODDH

Farah Abdillahi Miguil

 

 

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جيبوتي: اعتقال ناشط حقوقي في السر وترحيله إلى أرض الصومال

21 فبراير 2014

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اعتقال في السر وتعذيب بسبب علاقاته المزعومة مع أعضاء المعارضة
ألقي القبض على محمد ظاهر ربله في بيته، من قبل عناصر تابعين لمصلحة التوثيق والأمن (SDS) ثم أخذ إلى وجهة سرية. وما إن أدخله الرجال إلى مقرهم حتى شرعوا في استنطاقه عن علاقته بمختلف أحزاب المعارضة وبشكل خاص عن حركة التنمية والحرية المعروفة اختصارا بالموديل، وهي حزب معارض غير مرخص بجيبوتي، وأيضا عن علاقته باتحاد الإنقاذ الوطني، وهو تحالف لحركات سياسية معارضة، تضطهدها السلطات الحاكمة وتواجهها بعنف.

شرح لهم السيد محمد أنه ليس عضوا في أي من الحركات أو الأحزاب المذكورة لكنه متعاطف معها، وهو ما لم يستسغه المحققون. فقاموا بتعذيبه دون توقف لعدة أيام، ثم أطلقوا سراحه في 13 يوليو، دون عرضه على القضاء.
سحب جنسيته بسبب "قيامه بأعمال تتنافى مع مصالح الجمهورية"
استدعي في السابع من سبتمبر 2013 إلى مقر الشرطة المركزي ، وهناك تلا عليه مدير المركز القرار الرئاسي المؤرخ في 2 سبتمبر 2013 المتعلق بسحب جنسيته بسبب "قيامه بأعمال تتنافى مع مصالح الجمهورية".

 

 

DJI Décret déchéance de nationalité MohamedRobleh

 

 

قام السيد محمد بالطعن في قرار الرئيس الأحادي وغير المبرر أمام المصالح القضائية المختصة، لكنها لم تنظر في القضية بعد.
اعتقال وترحيل سري نحو أرض الصومال بأمر من السلطات
في حدود الساعة الثالثة والنصف من 12 فبراير، جاء مجموعة من رجال الشرطة من جديد إلى بيت السيد محمد ظاهر ربله ، وألقوا القبض عليه دون إبداء أي إذن قضائي. وأخذوه إلى مكتب عقيد الشرطة عبد الهب عبدي، ثم إلى مركز شرطة هودان، وأخيرا إلى مقر شرطة مكافحة الإجرام حيث بقي رهن الاعتقال، مقطوعا من أي اتصال بالعالم الخارجي طيلة 72 ساعة.
جاء رجال الشرطة في 15 فبراير في حدود الساعة الثالثة والنصف ظهرا، وأخذوه عنوة في سيارة لا تحمل أية إشارات تشير لتبعيتها لجهات رسمية، وقادوه إلى قرية لويادة على الحدود بين جيبوتي وأرض الصومال، التي لا تربطه بها أية صلة، وهناك طردوه قسرا من البلاد.
حملة قمعية وإجراءات انتقامية
يبدو جليا أن ما تعرض له السيد محمد ظاهر ربله، من تعذيب وسحب لجنسيته وترحيله غير القانوني من البلاد، إجراءات انتقامية بسب آرائه السياسية المزعومة، ويدخل في إطار حملة قمع تقودها سلطات جيبوتي ضد كل الحركات الاحتجاجية أو المعارضة حتى السلمية منها.
وتؤكد قضية السيد محمد ظاهر ربله، إضافة إلى الاعتقالات التعسفية والتعذيب ومضايقة الناشطين السياسيين والمدافعين عن حقوق الإنسان الجيبوتيين التي عرفتها جيبوتي في الآونة الأخيرة، مخاوف الكرامة بشأن تدهور وضعية حقوق الإنسان بالبلاد.
ووجهت الكرامة اليوم بالشراكة مع الرابطة الجيبوتية لحقوق الإنسان نداءا عاجلا إلى كل من مقرر الأمم المتحدة الخاص المعني بحرية التعبير، والمعني بحرية التجمع وتكوين الجمعيات، والمعني بالتعذيب لاتخاذ جميع التدابير لوضع حد للإجراءات الانتقامية ضد السيد محمد ظاهر ربله لكي تسمح له بالعودة إلى بلاده والالتحاق بأسرته.

 

 

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Djibouti : Un intellectuel secrètement déporté vers le Somaliland

Alkarama, 21 Février 2014

 

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Mohamed Daher Robleh, un intellectuel djiboutien arrêté en juillet 2013, détenu au secret et torturé avant d'être déchu de sa nationalité par décret du président de la république, vient d'être déporté illégalement vers le Somaliland.

Détenu au secret et torturé pour ses liens présumés avec des membres de l'opposition

Le 4 juillet 2013, Mohamed Robleh a été arrêté chez lui par des membres du service de documentation et de sécurité (SDS) et emmené vers une destination inconnue.

Une fois arrivés dans leurs locaux, ses ravisseurs l'ont interrogé sur ses convictions politiques ainsi que sur ses relations avec des membres de divers partis d'opposition, notamment le Mouvement pour le Développement et la Liberté (MoDel) ou de l'Union pour le Salut National (USN).

Mohamed Daher Robleh a répondu qu'il n'était pas membre mais sympathisant de ces partis, réponse qui n'a visiblement pas satisfait les agents du SDS qui l'ont torturé sans relâche pendant plusieurs jours avant de le libérer le 13 juillet suivant sans le présenter devant un juge.

Déchu de sa nationalité pour avoir « proféré à l'égard de Djibouti des actes incompatibles aux intérêts de la République »

Convoqué au Commissariat central le 7 septembre dernier, le Directeur général de la police qui l'a reçu lui a alors fait lecture du Décret Présidentiel daté du 2 septembre portant déchéance de sa nationalité pour avoir « proféré à l'égard de Djibouti des actes incompatibles aux intérêts de la République ».

A la suite de cette décision unilatérale et injustifiée du président de la république, il a introduit un recours en annulation du décret devant la juridiction administrative compétente, affaire toujours pendante devant la justice.

Djibouti - Décret présidentiel - n°2012-235/PR/MI - Déchéance nationalité Mohamed Daher Robleh

 

Arrêté puis expulsé secrètement vers le Somaliland sur ordre des autorités

Le 12 février dernier, des policiers se sont de nouveau présentés chez Mohamed Daher Robleh vers 14h30 et l'ont arrêté sans présenter aucun mandat de justice. Ils l'ont alors conduit au bureau du colonel de la police, Abdillahi Abdi, puis emmené au commissariat de Hodan, avant de le transférer dans les locaux de la brigade criminelle où il a été détenu pendant plus de 72 heures, durant lesquelles il a été coupé de tout contact avec le monde extérieur.

Le 15 février vers 15h30, les policiers l'ont embarqué de force dans une voiture banalisée et emmené jusqu'à Loyada, à la frontière entre Djibouti et le Somaliland, vers lequel il a été expulsé manu militari.

Des mesures de représailles qui interviennent dans le cadre d'une campagne de répression

Il paraît évident que, tant les tortures subies par Mohamed Robleh, la mesure de déchéance de sa nationalité que son expulsion illégale du pays constituent des mesures de représailles des autorités et sont la conséquence de ses opinions politiques présumées. Les mesures prises contre l'intellectuel djiboutien s'inscrivent dans le cadre d'une politique de répression engagée par les autorités djiboutiennes à l'égard de tout mouvement de contestation, même pacifique.

L'affaire de Mohamed Daher Robleh, ainsi que les arrestations arbitraires, tortures et harcèlement de militants politiques et de défenseurs des droits de l'homme djiboutiens qui ont eu lieu au cours des derniers mois ne font que renforcer nos craintes à propos de cette grave dégradation de la situation des droits de l'homme dans le pays.

Aujourd'hui, Alkarama et la Ligue djiboutienne des droits de l'homme appellent les Rapporteurs spéciaux sur la liberté d'expression, d'association et contre la torture de l'ONU à agir auprès des autorités djiboutiennes afin qu'elles mettent un terme à toute mesure de représailles à l'encontre de Mohamed Daher Robleh et qu'elles l'autorisent à revenir dans son pays et à rejoindre sa famille.

 

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Alkarama News Bulletin 21.02.2014 نشرة أنباء حقوق الإنسان قناة العصر

Mohamed Daher Robleh et sa Famille sur Alkarama HumanRights Foundation ‪#‎NEWS‬

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Témoignage de Mohamed Daher Robleh sur son expulsion secrète, manu militari vers Loyada, frontière entre Djibouti et le Somaliland.

 No Man land de Loyada, à la frontière entre Djibouti et le Somaliland.

No Man land de Loyada, à la frontière entre Djibouti et le Somaliland.

 

 

Une nuit dans le village de Loyada le 15 février 2014. De Mohamed Daher Robleh

Traduit de l’arabe par Abdourahman



Après avoir été abandonné dans la zone tampon entre Djibouti et la Somalie dans le village de Loyada durant l'après-midi du samedi 15 Février 2014, j’étais dépourvu de tout, je n’avais qu’une fouta et un T-shirt pour dormir.

Je vous informe que la police a refusé d'informer ma famille ma déportation ou même que je puisse prendre quoi que ce soit de ma maison comme un pyjama pour dormir. Suite à ce refus, j’ai franchi la frontière, plein de confiance. Car j’étais convaincu que j'ai triomphé de l'injustice, car les justes et les opprimés remportent toujours sur les oppresseurs, et obtiennent la promesse de Dieu (je te secourrai même après un certain temps). J'ai appris que les faits historiques établissent que les lâches ne peuvent tout simplement pas se permettre d’arrêter la puissance de la liberté et la volonté, alors j'ai eu l'honneur et la fierté d’avoir choisi cette vie. Je suis convaincu, je suis les traces du Messager d'Allah que la paix soit sur lui au moment où il était obligé de fuir hors de la Mecque. A sa périphérie, il s’arrête, il la contemple, et il lui dit : « (par Dieu, parmi les terres de Dieu, tu es celle que j’aime le plus, et si tes habitants ne m’avaient pas expulsé, je n’aurai jamais dû te quitter ). Et j’espère que Dieu me donnera les meilleures rétributions de mes œuvres pieuses. Les libéraux, les justes sont constamment exposés soit à la prison ou l'assassinat ou l'exil. Et les choix des cerveaux libres procurent plus d'efforts que l'option des tyrans. Ces intellectuels possèdent uns bonne force surhumaine à supporter, à endurer les supplices. Alors que les tyrans, paralysés par la peur et la haine se déchaînent pour exterminer les justes. Ils s’en prennent aux plus vulnérables comme ceux qui sont derrière les barreaux. Et lorsqu’ils sont à court d’arguments, comme c’est le cas souvent, ils ne pardonnent jamais. Leur seule option est la menace et l'utilisation de la violence (et il dit, alors si tu te donne un dieu, autre que moi, je te mettrai avec les prisonniers). Je ruminais dans mon esprit les significations de ce verset. Car ceux qui ont des principes et les droits perdurent à travers l'histoire. Je ne sentais, aucun fardeau, aucune souffrance, et je ai passé une nuit tranquille dans le village de Loyada du côté de la somali. Et je regarde Djibouti s'allumer les quartiers riches comme haramousse, qui ont été construits grâce aux fonds des pauvres de Balbala et d’Arhiba, du quarteir 7 ; 7 bis d’Ambouli et des peines. Et j'ai imaginé les sentiments qui laissent les habitants de ces lacunes, et je m'assure qu'ils ne dorment pas la nuit à cause des soucis parce qu'ils sont mentalement instables. Alors que moi je dormais dans un calme, je n’entendais que le bruit de la mer déchaînée et la clarté de la lune que j’admirais dans la nuit. Même si je savais que ma famille et mes enfants n’ont pas fermé de l’œil de la nuit. Certainement ils étaient plongés profondément des préoccupations de mon sort qui leur était totalement inconnu. Mais j’étais rassuré et plein de confiance car j'ai laissé derrière moi des hommes et des femmes libres et héroïques. Je n’oublierai pas de mentionner les trois religieux emprisonnés injustement, et qui sont des modèle pour tous les djiboutiens, ainsi que la direction de l'alliance de l'opposition, qui n'ont jamais concédé malgré les tentations et les menaces. Ainsi que les jeunes de Djibouti et les femmes qui n'ont jamais abandonné de remplir les champs de bataille semaine après semaine. Mais répondent présentes presque tous les jours pour atteindre leur volonté, leur but par la constance et l'endurance et continuer le combat jusqu'à la réalisation de nos demandes légitimes.

Je tiens à les assurer qu'ils sont près de la victoire, pour sortir de la pauvreté, du chômage et des eaux usées dans les rues et les ruelles. Et vaincre l'épilepsie, respectivement, les moustiques et le paludisme, et l'absence de services de base et le jugement des usurpateurs et les arrivistes et les mercenaires, et de parvenir à la justice sociale et l'égalité des chances entre les jeunes de Djibouti, et la règle de l'esprit de tolérance et l'élimination de la haine, le racisme, et la politique tribal. Djibouti doit être pour tous les djiboutiens, pas pour un clan et les propriétaires, les potentats aisés de l'intérêt. Que notre avenir est brillant !. Vous devez avoir enduré cet esprit, car un avenir meilleur nous attend, mais nous devons travailler dur pour atteindre ce jour propice.

Votre frère Mohamed Daher Robleh depuis Loyada.

 

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Les premières impressions d’un expulsé

 

 

Il a failli mourir sous la torture de la police politique du régime, ce qui briserait une vie pleine de promesses, mais la volonté divine a voulu, peut être, que son exil soit de nouveau un élément déclencheur de la contestation. Tout le monde, sans exception, s’est indigné de l’acte odieux perpétré par le dictateur et sa mafia. L’intellectuel, Mohamed Daher Robleh, déjà injustement déchu de sa nationalité, s’est vu expulsé de son pays de la manière la plus abjecte.
Il est jeté malgré sa valeur, comme un objet sans valeur, par des hommes sans valeurs, dans un no man’s land sans valeur.

Mais rien de tout cela n’a ôté de l’intellectuel de son humanisme très aigu dont les amis qui l’ont côtoyé ne manquaient de souligner la grandeur.

Je viens de lire un article dans lequel il livre ses premières impressions, à Loyada, un lieu où il n’a jamais songé passer une nuit car il est parfois difficile de prévoir la cruauté d’un tyran.

Malgré l’éloignement, la sérénité de l’homme, dans une nuit paisible, dans un décor pourtant inhabituel, me réconforte et me fait oublier les douleurs que je ressentais pour partager ses souffrances et celles de sa famille. Finalement, je me suis dit, oui, il est serein, pourquoi ne pas l’être autant. Pour guérir mes plaies béantes, toutes fraîches, saignantes et profondes, j’avais besoin de consolation. C’est par une simple expression douce et sûre qu’il m’a rendu ce service chirurgicalement délicat. Oui, parfois, il y a des mots qui guérissent là ou les gestes les plus sophistiqués de la médecine échouent.

Malgré l’éloignement, la confiance de l’homme dans un cadre méfiant, vers une destination inconnu, me remonte le moral. Dans ses premières impressions, il rend hommage aux prisonniers, aux combattants de la liberté et annonce la victoire prochaine du peuple Djiboutien. Telle est la vision des grands hommes qui voient à travers les souffrances un futur prometteur. Oui, un présent plein de sacrifices précède un avenir plein de bonheur. Naturellement, c’est par l’accouchement que le nouveau né voit le jour. Pour la joie, la mère doit souffrir.

Malgré l’éloignement, la clairvoyance de l’homme, dans une zone de turbulence, reste intacte et confirme l’image que j’avais de lui. Pour lui, les oppresseurs, prisonniers d’un esprit étroit, ivres de mollesse, n’ont qu’une seule voie à suivre, celle de la violence. En revanche, les hommes et les femmes épris de liberté, eux dit-il, nourrit par le désir de servir le peuple « appellent à la raison, à l’acte de concorde nationale ». « Or, ajoute-t-il, jamais la force n’a triomphé face a la volonté du peuple » Nagasaki et Hiroshima parlent d’elles-mêmes.

Malgré l’éloignement, la méditation de l’homme, dans un moment de crise, fait de lui un leader avéré puis que de là-bas, il contemple le palais de la honte (Haramous) avec ses mille et une lumières et plonge dans les entrailles de ses occupants pour rendre compte de leur état psychologique. Ils sont, dit–il, « instables, perturbés et dépressifs car injustes à l’égard du peuple ».

Cet intellectuel, je l’ai déjà trouvé grand, je le trouve aujourd’hui aussi grand. Un jour, un avion le déposera sur le tarmac de l’aéroport international d’Ambouli, où le peuple se lèvera pour l’accueillir en héros.

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Ce que les gens ne savent sur Mohamed Daher Robleh

 

Les gens ont beaucoup parlé du Professeur Mohamed Daher Robleh. Certains ont développé sa pensée, d’autres son érudition, d’autres se sont penchés sur son djihad et sa lutte, ou encore sa patience et son indulgence. Quant à moi, j’aimerai mettre l’accent sur son parcours pour que les générations futures sachent le secret de sa réussite.

1- L’Homme et la Science : depuis son enfance, c’est quelqu’un qui chérit le savoir. Il se classe toujours premier de sa promotion. Il décroche ses diplômes du secondaire au Master avec mention Excellent. Il fut toujours parmi les meilleurs. L’homme n’excelle pas uniquement dans son parcours académique. Le livre ne le quitte jamais et aime lire pour enrichir sa pensée et par amour du savoir. il a réussi à acquérir une large science. Tous ceux qui l’ont connu lui reconnaissent cette érudition et sa capacité didactique à poser les questions et à entretenir des discussions intellectuelles.

D’ailleurs son livre intitulé « la diversité de la pensée dans les mouvements islamiques » démontre l’ouverture d’esprit du Professeur ainsi que sa lecture didactique des courants. Il suffit de consulter son livre pour lui reconnaitre son statut d’imminent penseur et intellectuel. Il n y a pas besoin de philosopher pour prouver qu’il fait parti des rares intellectuels de notre pays.

2- Sa profonde humanité : tous ceux qui l’ont côtoyé reconnaitront que c’est quelqu’un d’impressionnant, très modeste, de noble, jouissant d’un très bon caractère depuis son enfance. Il a traduit cette qualité sur le terrain en s’engageant dans le social. Il participe à la création de l’Association Al-Biri dans les années 90 aux côtés de Cheikh Bachir, Dr. Hamoud et bien d’autres. En effet, celle-ci fut l’association la plus active et la plus importante au point d’être reconnue par les organismes internationaux, notamment les Nations Unies qui lui a accordée le titre de partenaire.

Sa générosité de s’est pas arrêtée à cela, mais il a mis en place en collaboration avec un certains nombres de savants et prêcheurs, l’association Amal pour le renforcement des capacités humaines afin de lutter contre l’ignorance et l’extrémisme dans les années 2000. Ce travail a vu le jour en collaboration toujours avec Dr. Hamoud, les trois Cheikhs : Barkad, Bachir et Guireh, ainsi que d’autres personnes. Par la Grâce d’Allah, loin d’être adepte des grands discours, c’est un homme d’action qui s’investit dans le travail de bienfaisance et participe à la création et la construction d’institutions.

3- Un mari exemplaire : en tant que frère et ami de longue date, j’ai constaté que c’est un mari exemplaire et ceci à travers :

a. Sa relation avec son épouse, une femme militante « Madina Ali Sultan » avec laquelle il s’est marié très jeune, et qui lui a donné quatre enfants par la Grâce d’Allah (trois fils et une fille). Avec elle, ils forment un couple exemplaire dans le travail social, religieux, intellectuel et politique. Oui, dans leur couple règne l’entente et la complicité. Il est pour elle le mari et le soutien indéfectible. Puisse Allah préserver ce foyer de tout mal.

b. Sa manière d’éduquer : il a une méthode d’éducation qui lui est propre parfaitement inspirée par celle du Prophète (PBSL), c'est-à-dire éduqué à travers l’amour, l’autonomisation et l’exigence. Il n’est ni dur ni négligent, il adopte une attitude intermédiaire. Par exemple, les enfants pouvaient rentrer au salon en présence d’invités pour jouer sans qu’il ne leur demande d’aller jouer dehors ou ailleurs. Il a toujours été attentionné et à l’écoute de ses enfants. Cette attitude est rare dans notre société djiboutienne, mais très efficace et juste.
c. La réussite scolaire : par la Grâce d’Allah et son observation des valeurs de sa religion, la réussite de l’ensemble de ses enfants dans les études atteste de sa réussite en tant que mari et père. En effet, l’aîné de ses enfants études la médecine en Turquie, le cadet est également en Turquie en année préparatoire.

4- Un homme épris de liberté : la liberté est une exigence de la condition humaine, toutefois, le professeur Mohamed a fait preuve d’endurance et a réussi de mettre cette valeur en pratique, à travers l’association Amal dont il fut le président de 2008 à 2013.

a. Il chérit plus que tout le dialogue intellectuel, la confrontation et l’échange des idées tout avançant les preuves scientifiques et en s’appuyant sur les fondements juridiques. Il ne s’est par conséquent, jamais égaré de la pensée saine. Il est clair dans ses propos, n’utilise point le double langage.

b. Il se conforme à l’avis de la majorité même si cela va à l’encontre de ses idées. Il est prêt à défendre les idées des autres autant que les siennes, impressionnant. Il était et le restera toujours, une lumière et un illustre intellectuel djiboutien.
5 l’Homme Militant : depuis le jour où ses frères de lutte ont été mis en prison, il n’a pas fermé l’œil. Il s’est engagé avec eux dans la lutte pour une réforme institutionnelle et politique contrairement à ceux qui se sont adonnés à la vie, concourant pour des postes fantômes, quant d’autres ont préféré garder le silence. Mais le professeur s’est donné corps et âme pour défendre ses droits et les droits de ses concitoyens. Il a participé à toutes les manifestations de l’USN devant les tribunaux et dans les rues de la ville de Djibouti. Il a porté secours aux prisonniers de Gabode leur apportant nourriture et boissons. Il a observé la non violence dans sa lutte et voici ce que lui font subir les ennemis de la liberté. Ses fils l’ont accompagné dans sa lutte et se sont retrouvé en prison de Nagad le 23 juin 2013 lors de l’arrestation de plus de 500 militants de l’USN.

Voila l’homme que j’ai connu, un érudit, un chercheur reconnu par ses adversaires avant ses propres amis. Un homme de droit, soucieux du sort de ses concitoyens, initiant l’ouverture d’institutions éducatives et de bienfaisance. Un mari exemplaire, modeste et patient, épris de liberté intellectuelle et fervent défenseur de la réforme institutionnelle et politique.

Il a vécu et s’est battu pour la promotion de la pensée intellectuelle. Il fut déchu de sa nationalité pour ses idées. Il a été chassé de son pays pour ses idées et son engagement. Mais ceci ne l’empêchera pas de les défendre. Il restera un exemple à suivre pour nous tous ! Il fait parti aujourd’hui des défenseurs internationaux, avec Mandela, DAF, Bachir, God et Guirreh. Avec tous ceux qui proclament : Non à l’injustice, Oui à la liberté, Non à la violence, Oui à la transparence, Non à la personnification de l’état, Oui à la démocratie.

Le professeur Mohamed Daher Robleh vit en ce moment l’instant de la victoire, quand Guelleh et ses alliés se posent les questions suivantes : « pourquoi avons-nous commis un tel crime ? Ils sont sur deux chemins différents. Mohamed Daher Robleh savoure un sentiment de victoire en état d’exile quand il ne reste à Guelleh que le sentiment de la défaite comme Ben Ali.

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Bruxelles le 7 mars 2014

 

Vidéo

 

 

 

La diaspora Djiboutienne en Belgique protestent contre la déchéance suivie de l'expulsion arbitraire du citoyen Djiboutien Mohamed Daher Robleh.

 

"Nous continuerons a nous mobiliser massivement contre cette folie du tyran Djiboutien"

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Guelleh le sadique, pourchasse Mohamed Daher Robleh
jusqu'en Turquie, sa nouvelle terre d'asile.

Pourquoi tant de haine ?

 

 

 

 

Mohamed Daher Robleh, cet intellectuel djiboutien arrêté en juillet 2013, détenu au secret, torturé avant d'être déchu de sa nationalité par décret du présidentiel ensuite déporté illégalement vers le Somaliland est à nouveau pourchassé jusqu'à sa nouvelle terre d'asile.

En effet, ces derniers jours #Guelleh a envoyé une note d’accusation à l’état Turque pour que le Docteur Mohamed soit arrêté et traduit devant un tribunal. Celui-ci l’accuse dans sa note de terrorisme et de relation avec Al-shabaab.

La Turquie n'a pas donné suite à la requête du régime, motif : Pas d’accord juridique entre le deux pays.
Mais notre despote semble oublié que Mohamed Daher Robleh n'est plus un citoyen djiboutien.

Mr Guelleh, le 15 février 2014, jour de sa déportation sans un sou, vers le No man’s land situé entre la République de Djibouti et le Somaliland, la cour suprême de ce pays devait donné suite à sa plainte du 18 juillet 2013. Pourquoi l'avoir déporté alors ???

Moment de fébrilité ?

Ne me dites pas que la justice Djiboutienne, habituellement inféodée, a fait peur au grand Guelleh ?

Toutefois, nous apprenons que depuis hier, deux agents du SDS (sureté) ont fait le déplacement jusqu'en Turquie.

Pourquoi --> Assassinat ?

Nous demandons donc à l'état Turque de garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique du Docteur Mohamed Daher Robleh.

 

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En solidarité à Mohamed Daher Robleh et sa famille

J'invite tous les citoyens de la planète à partager cette PHOTO :

 

 

 

« La violence commise envers le membre le plus infime de l’espèce humaine affecte l’humanité entière. La liberté d’un homme est une parcelle de la liberté universelle, vous ne pouvez pas toucher à l’une sans compromettre l’autre ».

[Victor Schoelcher, Auteur du décret pour l’abolition de l’esclavage en France en 1848.]

 

 

 

 « J'invite donc, Mohamed Daher Robleh a porté plainte contre l'état Djiboutien à la Cour Internationale de Justice ».

 

 

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En soutien à Mohamed Daher Robleh : Merci de partager cette page.

 

Vous voulez lui transmettre un message de soutien  :   ICI son compte Facebook

 Articles associés :  Les violations des dispositions constitutionnelles et la situation dramatique des droits humains à Djibouti.

 

 

                                               Non à la fermeture illégale de l'ONG Al-Birri Charitable | NON A LA CRIMINALISATION DES ONG A DJIBOUTI           Kaltoun Robleh 16 ans, abusée sexuellement à l'école, doublement victime d'abus sexuels et de l’injustice du système judiciaire avec la complicité indigne du ministre de l’éducation M. Djama. Il est temps de briser le silence sur l’exploitation et les abus sexuels en milieu scolaire.

 

 

                                               Reprise des négociations? Ou plutôt - comment vais-je réprimé tout en trompant la communauté internationale.          Détention au secret de Me Zakaria Abdillahi, président de la Ligue djiboutienne des droits humains

 

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