Une agriculture pour nourrir l'humanité, le défi du 21è siècle
Photo: permaculture = agriculture écologique intensive. C'est l'avenir.
Extrait de l'article de Bruno Parmentier (*) "Une agriculture pour nourrir l’humanité"
L’agriculture intensive à bout de souffle
Depuis les années 1950, l’agriculture c’était: plus de terres, plus d’eau, plus d’énergie, plus de chimie, plus de tracteurs, plus de gaz à effet de serre. Mais le miracle de la « révolution verte » est en train de s’estomper. Les rendements mondiaux n’augmentent plus parce que les inconvénients commencent à rattraper les avantages. Nous sommes aujourd’hui à l’an 0 de l’agriculture. Maintenant il faut moins de terres, moins d’eau, moins d’énergie, moins de chimie, moins de tracteurs, et moins de gaz à effet de serre. »
L’agriculture écologique intensive
La seule solution, pour Bruno Parmentier, c’est donc l’agriculture écologiquement intensive. « Quand un agriculteur se convertit en bio il perd 30 % de productivité. Il faut donc intensifier la bio. » Le secret réside dans le microbiote du sol. « Dans 1m3 de terre, on estime qu’il y a 260 millions d’êtres vivants. Dans 1g de terre il y a 4000 espèces de bactéries et 2000 espèces de champignons. Pour la plupart inconnues. L’avenir est donc de faire connaissance avec le microbiote du sol et de l’aider à faire son boulot ! »
(*) Consultant et conférencier sur les questions d’agriculture, alimentation, faim dans le monde et développement durable. Administrateur d’ONG et de fondations. Ingénieur des mines et économiste, après avoir consacré l'essentiel de son activité à la presse et à l'édition, Bruno Parmentier a dirigé pendant 10 ans l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers (en termes d’effectifs, le plus grand Groupe français d'enseignement supérieur en agriculture, alimentation et développement rural).
[video]https://youtu.be/mhzmdLb9IS4[/video]
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