Le Spitzberg, vigie du changement climatique qui s'accélère.
Des scientifiques du monde entier séjournent chaque année au Spitzberg pour produire les données nécessaires pour comprendre le changement climatique. Les travaux de ces scientifiques alimentent les rapports du GIEC. Voici un reportage sur ces missions scientifiques. La base se situe sur une ancienne mine de charbon (Ny-Alesand) qui alimentait la centrale électrique de l'île. Du charbon là? C'est la preuve de la dérive des continents et d'autres temps géologiques.
Partie de la Norvège, le Spitzberg est l'île principale de l'archipel du Svalbard
Spitzberg est la seule île du Svalbard avec l'île aux Ours à être habitée. Sa plus grande ville est Longyearbyen avec environ 1 600 habitants, puis Barentsburg (850 habitants russes), Ny-Ålesund (20 habitants), Pyramiden (7 habitants russes) et des villes fantômes comme Grumantbyen, Colesbukta ou Advent City.
Sur cette île est installée la réserve mondiale de semences du Svalbard, une énorme chambre froide et forte conservant des échantillons de l'ensemble des graines vivrières de la planète en vue de la conservation de la biodiversité.
L'ancien village minier de Ny-Ålesund est aujourd'hui une cité scientifique internationale.
La France y possède deux stations de recherche : la base Charles Rabot dans le village et la base Jean Corbel à cinq kilomètres à l'est du village, cette dernière (créée en 1964) étant la plus ancienne des stations scientifiques de l'archipel.