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De quoi l'épidémie de coronarovirus est-elle un révélateur?

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Le coronavirus continue à se propager dans le monde et en France. Avec un début de reflux de l'épidémie en Chine quels sont les premiers enseignements. Quand la Chine s'arrête, le monde se demande s'il peut continuer à fonctionner sans smartphone, sans paracétamol et sans touristes chinois.  L'angoisse climatique est passée au 2è plan, place au coronarovirus.

Nous avons de plus en plus tendance à avoir peur de tout et à paniquer.

  • Est-ce la faute des réseaux sociaux qui amplifient tout, à coup de rumeurs et de fake news?
  • Est-ce la faute des défenseurs de la planète qui nous font vivre dans une peur permanente de l'avenir?
  • Est-ce la recherche désespérée et désespérante du "bien-être" individuel?
  • Est-ce cette infantilisation grandissante face à l’État omniprésent et omnipuissant?

FAIBLESSE DE L’ÉCONOMIE MONDIALE:
Contrairement au SRAS en 2003, cette crise arrive à un moment où l'économie mondiale, et en particulier l'économie chinoise, est en fort ralentissement. L'épidémie va amplifier le ralentissement, mais le ralentissement était là avant l'épidémie.  Le ralentissement en Chine n'est plus conjoncturel mais structurel.

LA SITUATION POLITIQUE AMÉRICAINE: 
Malgré le comeback de Biden samedi en Caroline du Sud, Bernie Sanders reste en tête des sondages avant le Super Tuesday du 3 mars. Et, après la victoire de Trump ou encore du Brexit, nul ne peut affirmer qu'il est assuré de perdre face à Trump.
Et l'élection de Sanders provoquerait un vrai changement pour l'économie américaine.

LA DÉPENDANCE AUX BANQUES CENTRALES:
L'économie mondiale et les marchés sont accros aux liquidités distribuées par les banques centrales. Elles dépendent de l'addiction monétaire. Et dès qu'il y a un problème, tout le monde se tourne vers les banques centrales pour qu'elles interviennent.

LE MANQUE DE MUNITIONS MONETAIRES: 
Les banques centrales ont épuisé une grande partie de leurs munitions monétaires; lors d'une grande crise, il y a désormais peu de moyens d'intervenir. Les taux d'ntérêt sont déjà négatifs, on ne peut pas les baisser davantage; on peut encore mettre plus de liquidités dans le marché, mais sans effet sur l'économie réelle. Il va donc falloir faire appel à de la relance budgétaire, retour à Keynes.

LE TRADING ALGORITHMIQUE:
On ne critiquait plus le trading algorithmique depuis plusieurs mois. Et pour cause. Le trading des "machines" amplifie les tendances, mais personne ne s'en est plaint, tant que la tendance était à la hausse. Mais le trading quantitatif amplifie aussi les tendances  à la baisse et là ça devient soudain un problème.