Samedi matin à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). GUILLAUME POINGT / LE FIGARO source lefigaro.fr
L'identité de l'assaillant, qui a décapité un professeur d'histoire vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), se précise d'heures en heures. Comme nous l'écrivions dès vendredi soir, une source judiciaire indique samedi qu'il s'agit bien d'un jeune Russe tchétchène de 18 ans né à Moscou. Il était connu pour des antécédents de droit commun, mais disposait d'un casier vierge, et n'était pas connu pour sa radicalisation. Avant d'être abattu, il a crié «Allah Akbar».
Dans le cadre de l'enquête cinq nouvelles personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi 16 à samedi 17 octobre, portant à neuf le nombre total de personnes en garde à vue, selon une source judiciaire. Parmi les cinq nouvelles personnes, figurent deux parents d'élève - un homme et son épouse - du collège où travaillait la victime. Ces personnes avaient eu un différend avec l'enseignant sur les caricatures de Mahomet que l'enseignant avait montrées en classe.
Trois personnes de l'entourage non familial de l'assaillant ont par ailleurs été interpellées. Quatre autres personnes, dont un mineur, issues de l'entourage familial du suspect, avaient été arrêtées auparavant à Évreux (Eure).
Le président Emmanuel Macron, qui s'est rendu sur place vendredi, a qualifié l'attaque d'«attentat terroriste islamiste caractérisé», trois semaines après l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. «Ils ne passeront pas. L'obscurantisme ne gagnera pas», a martelé, ému, le chef de l'État.
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CONFLANS. Un prof d'histoire a été décapité ce vendredi 16 octobre, en fin d'après-midi, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. L'auteur de ce qu'il convient d'appeler un attentat serait un homme de 18 ans, d'origine tchétchène. Il aurait publié des photos de sa victime sur Twitter. Emmanuel Macron s'est rendu sur place dans la soirée...
09:07 - Deux parents d’élèves en garde à vue
Parmi les personnes en garde à vue, on trouve aussi selon Le Figaro deux parents d’élèves du collège où travaillait la victime. BFM évoque de son côté un « père de famille auteur d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux dans laquelle il s'était plaint de l'attitude du professeur » et une autre personne qui avait protesté auprès de la proviseure.
09:02 - Qui sont les gardés à vue ?
Parmi les gardés à vue ce samedi matin se trouveraient selon BFMTV les parents de l’auteur de la décapitation du professeur, ainsi que son grand-père et son petit frère âgé de 17 ans. « Ils ont été interpellés dans l'Eure à Evreux, où ont également eu lieu des perquisitions », indique la chaîne d’info.
08:56 - Neuf gardés à vue ce matin
L’enquête sur l’attentat de Conflans se poursuit ce samedi 17 octobre. BFMTV, qui avait rapporté 4 placements en garde à vue hier soir indique ce matin que ce sont désormais neuf personnes qui sont entendues. Cinq nouvelles gardes à vue se sont ajoutées dans la nuit.
00:48 - Quatre personnes dont un mineur placées en garde à vue
Selon BFMTV, quatre personnes dont un mineur ont été placées en garde à vue dans les premières heures de la journée de ce samedi 17 octobre, après l'attaque d'un enseignant d'histoire-géographie ce vendredi. La chaîne d'info cite des "sources judiciaires" et indique que "ces personnes sont issues de l'entourage familial de l'assaillant, qui a été tué par des policiers".
16/10/20 - 23:39 - François Hollande réagit à l'attentat de Conflans
L'ancien président de la République, François Hollande, s'est lui aussi exprimé sur Twitter après la décapitation d'un professeur d'histoire à Conflans-Sainte-Honorine. "Avec l’assassinat effroyable d’un professeur, la République et son école sont à nouveau la cible du terrorisme islamiste. Plus que jamais, nous devons être unis face à la barbarie et à l’obscurantisme. Mes pensées vont à la famille de l’enseignant et à toute la communauté éducative", a-t-il écrit.
16/10/20 - 23:29 - L'assaillant aurait tiré sur la police avec un pistolet à billes
Interpellé peu après avoir décapité un professeur d'histoire près d'un collège de Conflans-Sainte-Honorine, l'assaillant présumé aurait tiré sur les fonctionnaires de police avec un pistolet à billes, rapporte franceinfo. Les policiers lui auraient demandé de baisser son arme, avant d'ouvrir le feu à dix reprises devant son refus d'obtempérer.
16/10/20 - 23:13 - Une pièce d'identité trouvée sur l'assaillant
Selon des informations du Monde, une pièce d'identité a été trouvée sur le corps de l'assaillant abattu par les forces de l'ordre, celle d'un jeune homme de 18 ans, de nationalité russe. Les enquêteurs n'ont pas confirmé s'il s'agit bien de la pièce d'identité de l'homme tué.
16/10/20 - 22:48 - Emmanuel Macron : "L'unité est indispensable"
Après l'attentat qui a visé un professeur de Conflans-Sainte-Honorine, Emmanuel Macron a appelé à l'unité en conclusion de son intervention : "J'appelle l'ensemble de nos compatriotes dans ce moment à faire bloc, à être unis, sans aucune distinction quelle qu'elle soit, car nous sommes d'abord et avant tout des citoyens unis par des mêmes valeurs, une histoire, un destin. Cette unité est indispensable."
16/10/20 - 22:45 - Emmanuel Macron : "L'obscurantisme ne passera pas"
Devant le collège du Bois d'Aulne, où enseignait le professeur victime d'un attentat ce vendredi, Emmanuel Macron a livré un message fort. "Je veux le dire de manière très claire : ils ne passeront pas. Nos policiers, nos gendarmes, l'ensemble de nos forces de sécurité intérieure, nos forces de renseignement, mais au-delà de ça, toutes celles et ceux qui tiennent la République, et à leurs côtés, magistrats, élus, enseignants, toutes et tous, nous ferons bloc. Ils ne passeront pas. L'obscurantisme et la violence qui l'accompagne ne gagneront pas. Ils ne nous diviseront pas", a-t-il affirmé.
16/10/20 - 22:41 - Le procureur de la République s'exprimera dans la soirée
"Beaucoup de choses ont été dites, sur lesquelles le procureur de la République reviendra dans les heures qui viennent, et détaillera ce qu'il sait et ce qui sera établi de cet acte terroriste islamiste", a précisé Emmanuel Macron en direct de Conflans-Sainte-Honorine.
16/10/20 - 22:36 - Pour Emmanuel Macron, l'assaillant "a voulu abattre la République"
En direct du collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine, Emmanuel Macron a souligné que "ce n'est pas un hasard si c'est un enseignant qui a été abattu". "[L'assaillant] a voulu abattre la République dans ses valeurs, celle de faire de nos enfants des citoyens libres", a ajouté le président.
16/10/20 - 22:31 - Emmanuel Macron : "La Nation sera aux côtés des enseignants"
"Je veux avoir une pensée pour l'ensemble de ses proches, sa famille. Une pensée pour ses collègues au collège. Nous avons vu la proviseure, qui avec un courage remarquable, a tenu face aux pressions à exercer son métier avec dévouement. Je veux dire à tous les enseignants de France que la nation est avec eux, elle sera là à leurs côtés, aujourd'hui et demain, pour les protéger, les défendre, leur permettre de faire leur métier, le plus beau du monde", a poursuivi le chef de l'État, quelques heures après la décapitation d'un professeur à Conflans -Sainte-Honorine.
16/10/20 - 22:25 - Emmanuel Macron s'exprime en direct de Conflans-Sainte-Honorine
"Un de nos concitoyens, dont je ne dirai pas le nom ce soir, a été assassiné aujourd'hui parce qu'il enseignait, parce qu'il apprenait à des éleves la liberté d'expression, le droit de croire ou non. Notre compatriote a été lâchement attaqué, il est la victime d'un attentat terroriste islamique caractérisé", a assuré Emmanuel Macron, en direct de Conflans-Sainte-Honorine.
16/10/20 - 22:24 - Le suspect aurait crié "Allah Akbar"
Avant d'être abattu par les forces de l'ordre, l'auteur présumé de la décapitation d'un professeur d'histoire à Conflans-Sainte-Honorine, aurait crié "Allah Akbar", rapporte Le Parisien. Pour rappel, un compte Twitter se présentant comme l'auteur des faits aurait revendiqué le meurtre en invoquant des caricatures de Mohamet montrées par l'enseignant.