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Pourquoi vous devriez conserver le masque en intérieur

1. Pourquoi vous devriez conserver le masque en intérieur, quel que soit votre âge, votre état de santé, votre statut vaccinal ou d'éventuels antécédents de Covid Image
2. Sous prétexte que la majorité des adultes ont reçu 2 ou 3 doses de vaccin, les gouvernements ont décrété un peu partout la fin de la pandémie et referment la parenthèse interventionniste qui allait avec.
3. Du fait de cette capitulation totale des pouvoirs publics face à la circulation de SARS-CoV-2, vous allez être beaucoup plus exposé à l'infection que lors de la phase pré-vaccinale de la pandémie, avec une menace croissante pour votre santé.
4. Or, quel que soit le baratin "rassuriste" en vogue, SARS-CoV-2 reste un pathogène dangereux. Dans une simple optique de préservation de votre santé, vous devriez essayer d'éviter l'infection autant que possible.
5. Raison n°1 de continuer à porter le masque : l'incidence est toujours très élevée (plus de 600 en France, de 200 à 1100 selon les départements en métropole), des centaines de milliers de personnes sont infectées chaque semaine. Image
5b. Dans de nombreux endroits, le niveau de circulation virale est actuellement supérieur à celui des pics pré-Omicron.

À gauche, au pic de la deuxième vague (2 novembre 2020).
À droite, la situation il y a 3 jours.

Iris = une unité de découpage Insee du territoire. ImageImage
6. BA.2 (un sous-lignage d'Omicron ; la vague de décembre à février était portée par BA.1) est actuellement en croissance exponentielle, donc la quantité de nouvelles infections et de personnes contagieuses en circulation augmente chaque jour.
7. (Au passage, on savait depuis janvier que BA.2 montait et pourrait provoquer un rebond de l'épidémie. Comme d'habitude, avec son sens légendaire de l'anticipation, le gouvernement en a pris connaissance et a écrit "vu et s'en tape" dans la marge.)

8. Raison n°2 : les vaccins dont on dispose ont 2 ans de retard sur l'évolution du virus et sont peu efficaces contre l'infection par Omicron, même après 3 doses. Il existe bien un effet de protection, mais il est faiblard et décline rapidement avec le temps.
10. Comme vous le voyez, 2 à 4 mois après la 3è dose, la protection contre l'infection symptomatique n'est même plus à 50% (ce qui est déjà un niveau médiocre).

Mêmes résultats en Angleterre.

BNT162b2 = Pfizer
mRNA-1273 = Moderna

assets.publishing.service.gov.uk/government/upl… Image
11. Comme les vaccins actuels ne protègent pas suffisamment contre l'infection et ne permettent pas d'atteindre l'immunité collective, les moyens de protection non-pharmaceutiques (le premier étant le masque) restent nécessaires pour éviter d'être contaminé.
12. (Note : même si l'efficacité contre l'hospitalisation et les formes sévères a beaucoup mieux tenu, elle décline aussi plus rapidement pour Omicron que pour Delta d'après les données anglaises.) Image
13. Par ailleurs, il faut conceptualiser le vaccin correctement : c'est une sorte d'airbag ou de ceinture de sécurité. Ça amortit le choc (l'infection), mais ça ne le rend évidemment pas plus désirable.
14. Raison n°3 : sous les conditions actuelles (aucune politique de prévention, vaccins peu efficaces contre l'infection), rien n'empêche un individu lambda d'être infecté des dizaines de fois tout au long de sa vie.
15. La protection contre l'infection qui suit un épisode de Covid existe, mais elle n'est pas très durable et décline avec le temps, de sorte qu'on peut être réinfecté au bout de quelques mois (voire quelques semaines pour les plus malchanceux).
16. Pour les réinfections confirmées ou suspectées, la durée médiane (50% au-dessus, 50% en-dessous) entre deux épisodes de Covid allait en gros de 8 à 12 mois dans les études ci-dessous :

nejm.org/doi/full/10.10… santepubliquefrance.fr/maladies-et-tr… assets.publishing.service.gov.uk/government/upl…
17. Il semble donc possible que les gens les plus exposés (ex. ceux qui sont revenus à un comportement pré-pandémique, les ménages avec enfants scolarisés, etc.) soient infectés une fois par an, voire 2 certaines années.
18. Avec une espérance de vie actuelle autour de 80 ans en France, je vous laisse calculer le nombre d'infections qu'un individu lambda pourrait subir tout au long de sa vie s'il est infecté en moyenne 0,5 à 1,5 fois par an.
19. Raison n°4 : même si vous ne finissez pas à l'hôpital, l'infection par SARS-CoV-2 peut endommager durablement votre santé.

C'est l'éléphant dans le salon dont les gouvernements et la propagande "rassuriste" évitent de parler : les séquelles.
20. Il s'agit pourtant, dans l'ordre des probabilités, du risque n°1 pour la santé de la grande majorité des gens, bien au-dessus des risques d'hospitalisation ou de décès.
21. Le Covid n'est pas une "banale maladie respiratoire" mais une maladie systémique qui peut provoquer des dommages littéralement de la tête aux pieds.
22. Ce n'est pas parce que vous avez le nez qui coule lors d'une infection par SARS-CoV-2 et par l'un des 4 coronavirus saisonniers qu'il s'est passé la même chose dans votre corps. Ce sont des virus différents avec des mécanismes différents. Symptômes communs ≠ même maladie.
23. La question des séquelles a été portée par les patients Covid long dès le printemps 2020, ces personnes infectées lors de la première vague ayant constaté que leur état de santé restait (très) dégradé après la phase aiguë de la maladie.
25. Le taux de Covid long après une infection varie selon les études et les méthodologies, mais les chiffres vont en gros de 5 à 40%.

Le document de l'OMS au-dessus évoque « environ 10% à 20% des patients [Covid] atteints ».

On ne parle donc pas d'un évènement rare.
26. Certaines personnes souffrant de Covid long depuis la première vague n'ont toujours pas récupéré depuis leur infection début 2020, et ont tristement "fêté" les 2 ans de leur maladie chronique récemment, ou vont le faire bientôt.
27. D'après l'ONS, 1,5 millions de personnes déclaraient souffrir de Covid long en Angleterre fin janvier 2022 (étant donné le décalage temporel, ces chiffres n'englobent pas toute la vague Omicron), dont 685 000 pour une infection datant de plus d'1 an.

28. Dans cette étude, ~1 million de personnes rapportaient que le Covid long affectait négativement leurs activités quotidiennes. L'infection de masse ne fait pas que tuer et hospitaliser en masse, elle fabrique aussi un volume énorme de nouveaux patients chroniques.
31. Ce papier sur le Covid long décrit plus de 200 symptômes différents à travers tout le corps.

Les plus courants dans l'étude étaient : fatigue, malaise post-effort, dysfonctionnements cognitifs.

thelancet.com/journals/eclin…
32b. "Envisager la Covid-19 comme une maladie endothéliale permet en outre de rendre compte de la variété des symptômes observés dans cette pathologie multi-cibles, qui n’atteint pas seulement les poumons, mais également le cœur, les vaisseaux, les reins, le cerveau."
33. [Prépublication] Dans l'étude REACT en Angleterre, 38% des 76 000 Covid+ rapportaient au moins 1 symptôme persistant après 12 semaines, et 15% plus de 3 symptômes.

Notez le peu d’amélioration après 12 semaines.

spiral.imperial.ac.uk/bitstream/1004… Image
34. Dans cette étude norvégienne, la moitié des 61 adultes de 16-30 ans de l'échantillon souffrait toujours de symptômes à 6 mois, les plus fréquents étant : perte de goût et/ou d'odorat, fatigue, dyspnée, problèmes de concentration, problèmes de mémoire.

37. Parmi les risques augmentés suite à une infection : insuffisance respiratoire, hypertension, démence, diabète, insuffisance rénale, maladies cardiovasculaires, AVC, embolie pulmonaire, etc. — que des bonnes choses.
"Notre analyse a montré que bien que le risque augmente avec l'âge, les comorbidités et l'admission à l'hôpital, les jeunes adultes (<50 ans), ceux sans comorbidités et les individus non admis à l'hôpital étaient aussi à risque de nouvelles séquelles cliniques après l'infection"
40. "Lorsque nous avons évalué les taux au cours du temps, les rapports de risque étaient les plus élevés [lors du premier mois] mais étaient substantiellement élevés jusqu'à 6 mois pour des évènements communs, tels que l'hypertension…
41. … le diabète, l'apnée du sommeil et la fatigue, suggérant que le risque pour de nouvelles séquelles cliniques était prolongé des mois après l'infection initiale."
43. [Prépublication] 30% de Covid long dans cette étude au Danemark.

44. [Prépublication] 40% de Covid long dans cette étude au Québec.

45. L'infection par SARS-CoV-2 entraîne également un sur-risque au niveau des maladies cardiovasculaires.

46. "Les auteurs de l'étude estiment que les infections ont conduit à 3 millions de cas de maladie cardiaque aux États-Unis"
"Même les gens plus jeunes et en meilleure santé étaient à risque, de même que ceux qui n'avaient pas été hospitalisés"

47. [Note : c'est malheureusement plus que 3 millions, car leur calcul rapporte le sur-risque trouvé (4%) au nombre de cas détectés (75 millions) aux États-Unis, mais les cas détectés ne sont qu'une fraction du nombre réel d'infections.
48. Étant donné qu'autour de 5 milliards d'êtres humains ont dû être infectés, dont plusieurs centaines de millions au moins 2 fois, je vous laisse calculer le nombre potentiel de personnes affectées à l'échelle planétaire.]
49. "Ce que nous voyons n'est pas bon. Le Covid peut conduire à des complications cardiovasculaires graves et à la mort. Le cœur ne régénère ou ne se rétablit pas facilement après des dommages. Ce sont des maladies qui affecteront les gens à vie."

50. Passons maintenant aux séquelles au cerveau et aux problèmes cognitifs.
52. Étude sur 236 000 patients Covid+. Par rapport aux autres infections respiratoires, risque augmenté d'AVC, de démence, et autres troubles neurologiques ou psychiatriques après un Covid, même chez les patients non hospitalisés.

thelancet.com/journals/lanps…
53. Étude norvégienne sur une cohorte d'adultes avec 651 Covid+ : 8 mois après l'infection, risque ~5 fois plus élevé de problèmes de mémoire déclarés chez les Covid+ (non hospitalisés) par rapport au groupe contrôle.

54. "Les convalescents du Covid, incluant ceux qui ne déclaraient plus de symptômes, montraient des déficits cognitifs significatifs par rapport aux contrôles".

Ces déficits existaient aussi pour les cas non-hospitalisés (326 dans l'étude).

thelancet.com/journals/eclin…
Étude en Chine sur 1438 survivants âgés de >60 ans. Risque accru de déclin cognitif à 1 an, y compris chez les cas non-sévères.

"Ces résultats impliquent que la pandémie pourrait substantiellement contribuer au fardeau de démence dans le monde à l'avenir"
56. « Il reste à étudier avec un suivi supplémentaire si cet effet néfaste est partiellement réversible, ou si les effets persisteront à long terme »

57. Contracter le Covid augmente les risques pour la santé mentale, déclin neurocognitif plus accentué.

"Les risques étaient évidents même chez ceux qui n'ont pas été admis à l'hôpital durant la phase aiguë du Covid"

58. Dans cette étude canadienne avec >24 000 participants dont 2748 Covid+, contracter le Covid augmente le risque de mobilité dégradée chez les plus de 50 ans, même s'ils n'ont pas été hospitalisés.

59. Quelques hypothèses sur les causes du Covid long :

(a) persistance virale conduisant à une inflammation chronique
(b) autoimmunité
(c) déséquilibre du microbiote
(d) dommages non réparés aux tissus

science.org/doi/10.1126/sc… Image
61. … quant au soutien au travail que recevaient les travailleurs avec cette condition."

"Le CIPD a dit que 46% des organisations avaient des employés qui avaient fait l'expérience d'un Covid long"
63. … que les désavantages socio-économiques augmentent les risques de Covid, cela pourrait générer un "cercle vicieux" de santé diminuée et de conditions économiques défavorables »
64. L'alibi criminel des gouvernements pour laisser circuler le virus, c'était "l'économie". Résultat de l'infection de masse : davantage d'absence au travail, et une partie des nouveaux patients chroniques ne sont plus en état de bosser.

Que dire devant tant de génie ?
65. Bref, la littérature scientifique documentant les séquelles après une infection ordinaire est fournie. Il y a tout un éventail de possibilités par lequel le Covid peut augmenter vos risques et affecter votre santé et votre vie quotidienne.
66. Les séquelles peuvent concerner tous les âges, tous les profils de santé. On ne parle pas uniquement d'octogénaires avec un dossier médical épais comme l'annuaire.
67. J'insiste sur 4 points :

(a) SARS-CoV-2 n'a pas besoin de vous envoyer à l'hôpital pour dégrader durablement votre santé. Dans la plupart des études, les séquelles sont bien plus fréquentes après hospitalisation, mais elles existent aussi après une infection lambda.
(b) n'importe qui peut prendre des dommages et voir sa vie quotidienne affectée
(c) une partie des séquelles possibles sont irréversibles
(d) on ne parle pas d'effets rarissimes
69. La vaccination protège-t-elle des séquelles suite à une infection post-vaccinale ? C'est la question à plusieurs centaines de milliards de dollars — littéralement, car les maladies chroniques, ça coûte un bras.
70. (Notons déjà que les gouvernements n'ont pas attendu de savoir : dans une violation sidérante du principe de précaution, ils ont sciemment laissé la vague Omicron infecter des vaccinés par millions. Et pour les séquelles ? Que les survivants se démerdent avec.)
71. Dans diverses études synthétisées dans ce papier de l'agence de santé publique britannique, le taux de Covid long apparaît plus bas après les infections post-vaccinales.

ukhsa.koha-ptfs.co.uk/cgi-bin/koha/o…
73. Après, est-ce que la vaccination diminue les surplus de maladies cardiovasculaires, de problèmes cognitifs, etc. après une infection ordinaire, et si oui de combien ? Mystère. On saura dans quelques mois : comme les criminels au pouvoir ont laissé Omicron infecter en masse…
74. … la population, vaccinés compris, on ne manquera pas de "matériel expérimental" pour les études de cohorte… Les expériences épidémiologiques grandeur nature en jouant à la roulette avec la santé et la vie de millions de gens, il n'y a que ça de vrai !
75. Concrètement, tout ceci signifie que la vaccination ne change rien au fait que, pour votre santé, il vaut mieux éviter d'être infecté.

Au passage, on n'a même pas 3 ans de recul sur la maladie. Au niveau des séquelles, on n'a donc peut-être pas encore tout vu.
76. D'ailleurs, documentez vos infections en vous faisant tester, vous en aurez peut-être besoin pour votre historique médical plus tard dans votre vie...
77. Comment éviter l'infection ? SARS-CoV-2 se transmet avant tout par l'air en intérieur : lorsqu'une personne infectée expire, parle, etc., elle émet du virus qui peut rester en suspension dans l'air des heures et infecter ceux qui l'inhalent.

78. Corollaires de ce mode de transmission :

(a) en intérieur, la distance physique ne suffit pas : les particules de virus émises initialement devant le visage de l'émetteur peuvent s'accumuler dans l'air ambiant, dériver et être inhalées par les personnes présentes à distance
(b) vous pouvez être infecté même s'il n'y a personne dans la pièce, si quelqu'un de contagieux est passé avant et qu'il a laissé du virus dans l'air stagnant

(Inversement, si vous êtes infecté, vous pouvez diffuser du virus dans la pièce où vous vous trouvez.)
80. Pour éviter au mieux l'infection, trois moyens simples :

(a) en intérieur hors domicile, porter constamment un masque (de préférence FFP2, ou équivalent/supérieur) bien ajusté au visage
(b) renouveler l'air fréquemment en intérieur
(c) éviter les situations à risque
81. Si vous êtes encore au chirurgical ou au tissu, passer au FFP2 est d'autant plus important que tous les gens désinformés par la propagande "rassuriste" et/ou je-m'en-foutistes vont enlever le masque, donc il y aura moins de contrôle à la source (l'émetteur).
Cela va faire augmenter la quantité de virus dans l'air, donc vous aurez besoin de plus de filtration à la réception.

Les masques FFP2 sont plus efficaces sur ce point, raison pour laquelle les autorités sanitaires ont refusé de le généraliser (p. 25).
hcsp.fr/Explore.cgi/Av… Image
83. (En effet, s'ils sont plus efficaces maintenant, ils étaient plus efficaces avant ; donc leur non-généralisation était une faute politique ; donc on ne doit pas les généraliser maintenant, car ce serait un aveu rétrospectif de faute politique. CQFD.) Image
84. Si vous avez des problèmes d'argent, je ne peux pas gérer votre budget à votre place mais je vous conseille quand même d'investir dans une boîte de FFP2. Si le gouvernement se souciait de la santé publique, ce serait gratuit, mais bon…
85. Comment porter un FFP2 :
(a) couvrir nez, bouche et menton
(b) plier la barrette pour épouser la forme du nez
(c) ajuster au visage pour que le moins d'air possible passe sur les côtés

86. Vous avez peut-être lu ou entendu que le port du FFP2 était spécialement inconfortable ou pénible. C'est bidon. Je ne peux pas vous dire comment vous vous sentirez avec, mais n'ayez pas d'appréhension et essayez. Beaucoup de gens les trouvent au contraire plus confortables.
87. Si vous en avez la possibilité, renouvelez régulièrement l'air des pièces fréquentées.

Pour visualiser l'effet de la ventilation :

88. Pour visualiser l'effet du masque et de la ventilation :

89. Plus contraignant socialement, éviter les situations à risque.

Malheureusement, les circonstances les plus dangereuses correspondent souvent aux moments de convivialité en intérieur (ex. repas, fêtes, soirées).
90. Facteurs propices à la transmission :

• rassemblement en intérieur sans masque
• air stagnant
• émission forte de particules (ex. bruit qui oblige à élever la voix, chants, effort physique qui augmente la fréquence respiratoire, etc.)
• temps d'exposition long
92. Un moyen simple de contourner les problèmes posés par les rassemblements en intérieur, c'est de privilégier l'extérieur (en gardant quand même un peu de distance pour ne pas respirer le même air ; les particules sont plus concentrées devant le visage de l'émetteur).
93. Il fait encore froid mais les saisons qui viennent s'y prêteront mieux.

Vous pouvez également consulter le site Géodes pour connaître l'incidence locale (profitez-en tant qu'ils n'ont pas liquidé le dépistage de masse, ce qui sera la prochaine étape).
94. Le chemin pour y avoir accès :

• C
• Covid-19
• Données de laboratoires infra-départementales (SI-DEP)
• Taux d'incidence, tous territoires
• Dans "changer le découpage géographique," choisir "Niveau iris ref. 2019 (village pour Mayotte)"
Même si elle est indispensable, surtout avec l'abdication criminelle des pouvoirs publics qui refusent ouvertement de remplir leur devoir de protection de la santé des gens, l'autodéfense sanitaire a hélas ses limites, et il reste indispensable d'exiger des gouvernements…
96. … une politique de PRÉVENTION des infections : généralisation du FFP2, à distribuer gratuitement à tout le monde ; assainissement systématique de l'air dans les lieux recevant du public (dont les écoles, qui faute de prévention sont le nid du virus)…
97. … dépistage gratuit pour tout le monde, maintien du traçage et de l'isolement, ainsi que de la veille sanitaire, etc.

Et, surtout, dire la vérité aux gens sur la réalité de la maladie, au lieu du baratin "rassuriste" type "pas d'hospitalisation = pas de problèmes".
98. Comme le disaient des scientifiques anglais à l'été 2021, lorsque le gouvernement britannique a commencé à lever les mesures de prévention : « La "responsabilité personnelle" ne marche pas face à une maladie infectieuse hautement contagieuse transmise par voie aérienne.
Résumons : le but du jeu est d'être infecté le moins possible.

Si vous écoutez les conneries "rassuristes" du gouvernement et revenez à des comportements pré-2020, votre probabilité d'être infecté va tendanciellement grimper vers 100%. La question ne sera pas "si" mais "quand".
100. Vous passerez peut-être entre les gouttes des dommages après la première infection, la deuxième, la troisième… mais au bout de 5 ? 10 ? 20 ? Combien de temps avant de perdre à la roulette virale et d'y laisser des plumes ?
101. Certaines personnes ont évidemment des risques beaucoup plus élevés que d'autres, mais personne n'est invulnérable. Le Covid n'est pas "une maladie de vieux" mais une maladie au risque exponentiel avec l'âge ; nuance.
102. Vous êtes (relativement) jeune, vous êtes en bonne santé et vacciné-e, vous pensez que le Covid ne vous concerne plus ? Erreur. Vous êtes concerné-e. Vous avez des organes, vous avez des vaisseaux, vous avez un système immunitaire, donc vous pouvez prendre des dommages.
103. L'hospitalisation ou le décès ne sont PAS les seuls risques liés à l'infection, la question des séquelles est centrale. On a vu plus d'un trentenaire ou quadragénaire en parfaite santé être cassé/diminué par un Covid long. Et il a suffi pour cela d'un seul épisode de Covid.
104. Oubliez le nietzschéisme immunologique de bazar : avec SARS-CoV-2, ce n'est pas "ce qui ne me tue pas me rend plus fort" mais "ce qui ne me tue pas peut quand même bousiller ma santé, puis mute et réessaye quelques mois plus tard".
105. Essayez d'informer les gens autour de vous sur les séquelles possibles après l'infection. Beaucoup de gens ont été pigeonnés par la propagande "rassuriste" ambiante et n'ont pas compris la nature de la maladie et les risques associés, même lorsqu'on est vacciné.
106. De même, plein de gens pensent que "le Covid c'est fini" car les médias n'en parlent plus et que le gouvernement a décidé d'ignorer complètement l'épidémie. Mais en l'absence d'effort d'élimination, SARS-CoV-2 tournera jusqu'à la fin des temps humains.
107. Hier, l'OMS avait officiellement déclaré la pandémie depuis 2 ans. Depuis mars 2020, SARS-CoV-2 est le pathogène le plus meurtrier et le plus mutilant sur Terre pour l'espèce humaine. Et faute de volonté politique, il n'y a toujours pas de fin en vue.
108. Pour protéger votre santé, évitez l'infection, et donc conservez le masque. En faisant cela, vous contribuerez aussi à protéger vos proches et les autres.