Montauroux Blachère
J'ai été alerté sur cette affaire par des boulangers de la plaine et j'ai publié un premier billet le 21 mars 2017 (voir ou revoir ici). Ces boulangers ont demandé une entrevue avec le maire et, selon eux, ils n'ont obtenu que des discours dont "je ne peux rien faire"; le temps passant, ils ont abandonné.
Cette affaire n'aurait elle pas pu être traitée autrement? la demande de permis de construire fut déposée par Costamagna en 2015 et accordée le 4/8/2016 (voir). Nous sommes mi-janvier 2018. L'état n'a donc pas fait son boulot. Car aujourd'hui la situation semble sans issue. Je rappelle que les activités ventes de matériaux de Costamagna ont été transférées dans le chemin des Cigales après Marcel-Bio; ce chemin est accessible aussi dans des conditions scabreuses, tant pour les semi remorques, les camions et les clients qui se rendent chez Costamagna, que pour les clients de Marcel-Bio; rien à voir avec l'accès d'Aldi et son grand parking mais dont l'accès depuis la D562 est aussi difficile; l'accès de la zone d'activités de l'Apié est aussi là.
On peut donc légitimement se demander si nos élus chargés de l'urbanisme ont l'expérience et l'autorité nécessaires pour traiter un dossier comme celui-ci qui s'annonçait complexe dès le départ; ils s'appuient nécessairement sur les fonctionnaires territoriaux, dont le directeur général des services et les services de l'urbanisme sous son contrôle. Ces derniers sont "prudents"; ils connaissent le droit. Ils savent que la justice de notre pays est au service de tous les citoyens, que Costamagna peut la saisir et aller jusqu'en cassation voire devant le conseil d'état.