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Guy Sigari, producteur qui vend en direct «les légumes ont mûri bien plus tôt cet été»


S'arrêter au bord de la route pour acheter les bonnes choses (lu terroir, voilà qui sent bon les vacances et l'été. La vente des producteurs locaux en direct est devenue traditionnelle dans l'Est-Var et fait tellement l'unanimité qu'elle se pratique même bien au-delà de la saison estivale.


Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à choisir le circuit court: c'est tellement agréable de s'arrêter pour choisir de belles tomates bien rouges, un melon parfumé qui embaume toute la voilure. Ça lait partie des plaisirs des vacances clans le sud-, racontent des touristes.

Fraîchement cueillis, bien mûrs


Et si les vacanciers sont friands de cette formule, les consommateurs du secteur ne sont pas en reste et sont même devenus fidèles des agriculteurs fréjusiens, roquebrunois... «Les fruits sont mûrs. les légumes à point. J'ai confiance dans cette culture de proximité, ces agriculteurs de la plaine, je sais que les produits viennent directement des champs, souligne une Fréjusienne. Je sens, à leur saveur, qu'ils n'ont pas fait des centaines de kilomètres en camions réfrigérés. Ça reste très compétitif au niveau du prix. Et surtout, c'est tellement meilleur qu'en grande surface..


Sous l'auvent de Guy Sigari, route de Malpasset, sur le CD 37, juste en face de l'entrée du vignoble Clos des Roses, à Fréjus, l'appétissant arôme donne envie de tout acheter. Et de cuisiner ces poivrons gourmands, les courgettes rebondies,  des aubergines aux courbes alléchantes et cet ail qui fleure bon la Provence.


«Je suis la troisième génération de maraîchers. Je cultive de tout en petite quantité. jamais en hors-sol. C'est compliqué mais ça me permet de vendre directement. Je suis dans les champs du matin au soir; tous les jours pour cultiver six hectares. Ce n'est pas facile mais c'est ma passion. Cet été, la chaleur a fait mûrir légumes et fruits bien plus tôt. La production est en avance et s'arrêtera donc plus tôt aussi. Par exemple, je n'avais jamais récolté les tomates sitôt début juin. Heureusement, nous n'avons pas été en restriction d'eau par la préfecture et j'ai pu continuer à arroser mes cultures.


J'ai choisi d'arrêter d'enrichir les détaillants pour vendre tout ce que je cultive sans intermédiaire, dans cette cabane, au bord de la route. Je veux juste vivre de mon métier de paysan, nourrir la population avec mes produits de qualité, quasiment Bio. Je suis le premier consommateur de mes légumes, c'est un état d'esprit de cultiver sans chimie, de prendre soin du sot  Et les gens voient bien ce qui se passe, comme avec les œufs en ce moment ils reviennent  vers les producteurs locaux qui ne produisent pas en masse.


La ferme Sigari est ouverte 7 jours sur 7


La ferme Sigari est ouverte d'avril à octobre. sept jours sur sept, de 9 à 19 heures. Dans cet abri, Guy Sigari propose un bel assortiment de ses champs, courges butternuts, carottes, tomates traditionnelles et anciennes. melons, pastèques, concombres... les fameuses pêches signées Sigari au goût incomparable.


Une épicerie complète la gamme avec les produits locaux de ses collègues comme l'huile d'olive et la farine des frères Pacifico (lien), le miel, les vins du domaine pugétois, les fromages, des confitures maison.


«Même si la cabane est fermée l'hiver, je continue à faire pousser les pommes de terre, les courges, poireaux, choux, blettes, épinards, asperges, artichauts..., ajoute Guy Sigari. D'ailleurs, cet hiver, on va mettre en place un système de paniers à acheter tous les vendredis soirs. Ce sera libre, sans engagement, ceux qui veulent venir acheter un panier pourront avoir des légumes pour la semaine, fraîchement cueillis..

Source;: Var Matin 2 septembre 2017.

 

 

 

 

 

 



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