Michel Tosan: «La politique, ce n'est pas la guerre »
Après avoir salué et remercié de leur présence le public venu assister à ses voeux, Michel Tosan s'est adressé au personnel municipal. A l'honneur, les services techniques «souvent vilipendés malgré leur travail sérieux », le service scolaire «qui a permis avec succès la mise en place des nouvelles activités scolaires dès 2013 », la police municipale « désormais armée» et les services administratifs « dont le service de l'accueil est bien souvent le punching-ball des administrés. Sans oublier les membres de son conseil municipal et ceux de la ComCom. « Nous sommes des élus de tous bords et nous travaillons ensemble », ainsi que les associations. Le maire a ensuite fait place à un catalogue écourté des futures réalisations, incitant les présents à se référer à l'édition de Var matin du 13 janvier dans laquelle figure une longue interview, ne citant que la maison médicale, l'habitat mixte «contesté», les travaux d'entretien des réseaux et de l'assainissement, sans s'éterniser sur le site 4 de la décharge. Voir ici Michel Tosan ne veut pas laisser Bagnols en Forêt au FN.
Il est entré ensuite dans un registre plus politique. «J'ai une pensée pour la jeunesse qui ne pense qu'à elle! Nous avons 16 millions de moins de 20 ans en France, a-t-on préparé leur avenir? Ils sont rentrés dans la révolution du numérique, autre monde qu'il faut réinventer car ce temps du numérique est plus ropide que celui de l'administratif».
Michel Tosan a rendu aussi un hommage à ces jeunes au travers du melting-pot: du 21e RIMa, de quatre jeunes de Mons qui ont fondé leur entreprise et sa colistière socialiste des législatives, lnsaf Rezagui, absente car grippée «qui incarne le renouveau politique ».
(Michel Tosan est candidat suppléant d'Insaf Rezagui dans les listes PS pour la 5e circonscription du Var)
Une transition toute trouvée pour embrayer sur les élections de 2017.« Le vote verra certainement une alternance républicaine. La politique, ce n'est pas la guerre mais c'est essayer de faire avancer les choses par la démocratie pour l'intérêt général. Alors, on sera toujours présents, on ferraillera, on rappellera les réformes de l'ère Sarkozy! N'allons pas vers des pensées qui ont comme modèles l'exclusion et la recherche de boucs émissaires.
Après avoir laissé la place à René Ugo, président de la ComCom, François Cavalier, vice-président du conseil départemental, et au sénateur Pierre-Yves Collombat, Michel Tosan a conclu avec humour: «Je n'ai point l'intention de démissionner ni de changer de situation matrimoniale! Je suis bien avec vous pour terminer mon mandat et qui sait... ».
Les petites phrases
René Ugo:
« faut garder la tête froide face au populisme. »
- «Notre petite communauté est à taille humaine. »
- «Bagnols nous a apporté beaucoup et nous travaillons dans l'union et une conception démocratique. »
François Cavalier:
- «Le conseil départemental a accordé en 2016 une aide de 93000€ à Bagnols. » - « Nous sommes à l'ère de la décentralisation mais l'état continue à tout régir. »
- « Michel a apporté son ardeur et ses compétences à la ComCom et il est devenu plus raisonnable avec le temps ! »
Pierre-Yves Collombat:
- « La politique ce n'est pas la guerre civile mais ce n'est pas non plus du marketing. Tout le monde n'est pas beau ni gentil. C'est avec une telle pensée que nait le populisme. »
- «Ètre un élu local, c'est avoir la capacité à dire non et à s'indigner. »
- « Le numérique a apporté l'accès à l'information mais pas à l'art de raisonner.»
Source Var Matin JJD