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Newsletter de François Cavallier Novembre 2016

 

Edito : primaires de la droite et du centre, mode d’emploi


Les 20 et 27 novembre prochains (de 8h à 19h) auront lieu les primaires de la droite et du centre en vue de désigner un candidat aux élections présidentielles de l’année prochaine. C’est une première, qui rompt avec la tradition de la famille de pensée à laquelle j’appartiens, et qui était plutôt en la matière une tradition bonapartiste basée sur le culte du chef et de l’homme providentiel. Si beaucoup ont été réticents devant ce qu’ils ont présenté comme un exercice à risques pour l’unité de cette famille, je suis au contraire de ceux qui se réjouissent que la pluralité puisse ainsi s’exprimer, et venir élargir de cette façon le socle sur lequel le vainqueur abordera l’élection présidentielle. Il faut évidemment pour cela que chacun s’oblige absolument à soutenir sans état d’âmes le vainqueur de cette primaire quel qu’il puisse être. 

Je voudrais rappeler ici quelques règles du fonctionnement de cette primaire. 
Quelles sont les conditions pour voter
• cette primaire est ouverte à tous : on peut très bien avoir voté précédemment pour la gauche, et en être déçu, ou pour l’extrême-droite, et en être revenu, et venir voter à cette primaire. 
• Chaque électeur devra simplement signer une charte indiquant son adhésion aux valeurs républicaines de la droite et du centre, et verser à chaque tour la somme de deux euros pour couvrir les frais d’organisation de cette consultation.
• Il faut être inscrit sur les listes électorales, ou bien avoir 18 ans à la date de l’élection présidentielle
• Le vote par procuration est interdit
Où voter : voici le lien vers le site Internet de la primaire vous permettant de trouver le bureau de vote dont vous dépendez : http://www.primaire2016.org/ou-voter/

41bcecb5-28eb-4b61-8996-6214489ecfeb.pngDans le pays de Fayence, et pour la partie qui relève de la 8ème circonscription (d’où l’absence de Bagnols sur cette carte), les bureaux sont organisés comme indiqué sur la carte ci-contre. Précisons qu’il y a aussi un bureau à Bagnols, au titre de la 5ème circonscription du Var.

En ce qui concerne la question de savoir pour qui voter, elle relève de la sensibilité de chacun. Pour ce qui me concerne, chacun sait que je milite pour Bruno Le Maire, dont je fais partie de l’équipe de campagne. J’apprécie le renouveau qu’il incarne, sa stature personnelle, le sérieux d’un projet issu de 400 déplacements en France et d’un important travail collaboratif. Je suis, surtout, désireux que cette primaire permette l’expression d’un vote d’adhésion plutôt que de rejet, et je ne me résous pas à la voir se transformer en référendum pour ou contre un ancien président, parce que je ne souhaite pas voir rejouer 2012 et la victoire d’un candidat par défaut. Je souhaite enfin, que la participation à cette primaire soit la plus large possible, afin de prouver la vitalité de nos idées et d’augmenter les chances du vainqueur de la primaire de devenir notre prochain président de la République. 

Actu : fiscalité unique, il est urgent d’attendre

Attention danger ! Les zélotes de la Loi NOTRe, soucieux d’en faire fructifier tous les effets au plus vite, et notamment avant la probable alternance politique de l’an prochain qui risque bien de calmer leurs ardeurs idéologiques, se sont focalisés sur leur dernière marotte : la fiscalité professionnelle unique. Une réunion destinée aux conseillers municipaux est organisée en toute hâte sur ce sujet, peu consensuel pourtant auprès du bureau des maires. 

Le courrier d’invitation justifie la démarche par l’idée selon laquelle la loi NOTRe amoindrit nos ressources et alourdit nos charges. Est-il alors avisé de se précipiter à en anticiper toutes les dispositions alors même que rien ne dit ce qui se passera après les échéances électorales de 2017 ? Ne constatons-nous pas que la surenchère mutualisatrice (voire intégratrice) à tout crin n’aboutit à rien d’autre qu’à une dégradation des finances locales ? Par ailleurs, il nous est écrit que le passage en FPU permettrait d’éviter « de recourir à la fiscalité locale ». C’est oublier que ce passage aurait pour effet direct d’aligner (c’est-à-dire de modifier, et d’augmenter dans la bagatelle de 5 communes sur 9, voir ci-dessous) les taux de CFE ? Que dirait à ses administrés un maire qui se serait engagé sur la stabilité des taux communaux de ses taxes et qui en verrait un modifié par un tiers ? 

Il y aurait bien à débattre sur le fond de nos marges financières : peut-être aussi voulons-nous faire trop d’investissements à la fois, et sur des critères relevant plus du symbole et de l’opportunité que d’une vraie stratégie priorisée. Mais le fond du sujet est ailleurs, il réside dans la souveraineté communale. Dire que demain on va lever l’impôt des entreprises à la place de la commune, c’est enlever au maire un levier de fiscalité locale. L’idée d’une compensation à somme nulle n’est qu’un trompe-l’oeil : quid en effet des ressources futures générées par l’attractivité d’une zone d’activités ? Hier on criait haro sur la plaine « problématique «  de Callian-Montauroux, aujourd’hui on se précipite pour en engranger les revenus… Ajoutons à cela la régie communautaire eau et assainissement (sur laquelle nous nous précipitons par une sorte de démon intégrateur très en vogue parmi les services, moins parmi les élus, réputés devoir décider cependant) et, pour couronner le tout, faisons un PLUi : il ne restera alors aux élus communaux, par permission spéciale, que la gestion des chrysanthèmes. 

La question de l’avenir des communes est une vraie question, et celle de la fusion des communes se posera un jour. Mais s’il faut la poser, ne le faisons pas en douce : la question mérite mieux. 


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Actu : EPTB, la suite

Je me suis fait l’écho le mois dernier (newsletter 52 du mois d’Octobre, rubrique « humeur » du projet d’EPTB (Etablissement Public Territorial de Bassin) émanant des Alpes-Maritimes. Les élus varois comprennent très bien les raisons qui poussent le Département des Alpes-Maritimes à s’engager dans cette voie et n’ont pas d’hostilité à ce principe. Ils souhaitent simplement conserver le bénéfice du travail antérieur fait avec leurs homologues du 06 dans le cadre du bassin versant de la Siagne, où une gouvernance équilibrée, à la fois au SIIVU de la Haute-Siagne et à la Commission Locale de l’Eau (C.L.E) du SAGE de la Siagne, avait assuré un travail harmonieux et efficace. Il est tout-à-fait possible d’en conserver le bénéfice par le moyen d’une structure intermédiaire, un Epage, à encapsuler au sein de l’EPTB. Le Département des Alpes-Maritimes ne souhaitant pas pour le moment entendre cette position, nous nous sommes donc résignés à rejeter l’adhésion, mais en des termes (voir les délibérations ci-dessous) qui laissent la porte ouverte à la suite de la discussion. 


Cpte rendu avec  F CAVALLIER _ SAGE SIAGNE_18 oct 2016.pdf

Délibération pour la création d.docx

DélibSIIVU.pdf

Echos : uranium appauvri, une rumeur récurrente mais fausse


edad7895-a110-4353-b987-2c1b3e35543b.pngSigne des temps, et de la diffusion sur les réseaux sociaux des théories du complot du type « chemtrails », il est des serpents de mer qui resurgissent périodiquement : ainsi j’entends en ce moment à nouveau parler de la rumeur selon laquelle les exercices de tir du camp de Canjuers utiliseraient des obus à l’uranium appauvri, et que le taux de cancer des territoires limitrophes aurait grimpé ces dernières années suite à ces pratiques. Il me parait opportun de dire nettement qu’aucun élément dont nous disposions ne permette de former une telle hypothèse. Les réseaux sociaux sont la meilleure et la pire des choses : vecteurs de dialogues nouveaux, de facilitation de l’accès à l’information, de renouveau de la vie citoyenne, ils donnent aussi à la liberté d’expression sa dimension la plus illusoire : tout le monde n’est pas spécialiste en tout, et toutes les idées ne se valent pas. Bref, il faut en user avec discernement.

Humeur : migrants et réfugiés, quelle attitude tenir ?

Depuis que le gouvernement a décidé la destruction de la sinistre « jungle » de Calais, la question se pose de savoir ce que l’on fait des milliers de migrants et de réfugiés qui était stationnés. L’Etat semble avoir choisi d’en appeler à la solidarité de tous les territoires, et donc de répartir le problème. Chaque préfet a été prié de fournir des solutions, qui sont, pour le moment dans le Var, cantonnées à deux sites : Pierrefeu et Tourves. Précisons d’abord que la rumeur qui a couru à un moment sur l’arrivée de 300 migrants dans le pays de Fayence est absolument infondée. 

Ensuite, quelle position prendre si la situation devait évoluer ? Je ne suis dans aucun extrémisme, ni celui de la candeur ni celui de l’ostracisme. Je fais la différence entre réfugié et migrant. Un réfugié est un candidat potentiel à l’asile politique, qui correspond chez nous à la tradition humaniste qui fait l’image de la France dans le monde entier. Dans un pays qui a connu un exode il y a à peine 76 ans, il faut avoir un peu de mémoire et ne pas prendre ces considérations à la légère. Si nous n’avions affaire qu’à des réfugiés, il y aurait peu d’hésitation à avoir pour prendre chacun sa part du problème. 

Pour autant, la proportion de réfugiés parmi les refoulés de Calais, pour le moins incertaine, est réputée très faible. Il s’agit de migrants, c’est-à-dire de personnes en recherche de meilleures conditions économiques, et qui d’ailleurs ne sont sur notre sol que de passage, en attendant de pouvoir gagner l’Angleterre. Il n’a jamais été question dans les accords du Touquet que des candidats à l’immigration économique en Grande-Bretagne puissent être disséminés sur tout le territoire français, et, dans cette mesure, je suis hostile à l’installation dans notre département, non de réfugiés véritables, mais des migrants dit il est en fait question en l’occurrence. 

Les subventions du moment
24/10/16 • Les subventions du moment
Collège Mauron (Fayence) / Dotation globale de fonctionnement 2017 / 53 066,00 €
Collège Vinci (Montauroux) / Dotation globale de fonctionnement 2017 / 48 661,00 €
Hors Champ (Draguignan) / Résidence d'artistes au collège Vinci / 10 000,00 €
Cello Fan / Organisation du festival de violoncelle / 10 000,00 €
Musique Cordiale (Seillans) / Organisation du festival Musique Cordiale / 2 000,00 €
Mons / Programme de travaux 2016 / 119 400,00 €
Seillans / Programme de travaux 2016 / 155 000,00 €
Communauté de Communes P.F. / Festival de quatuors à cordes / 15 000,00 €
Communauté de Communes P.F. / Maison des services publics de Fayence / 8 000,00 €
Bagnols-en-Forêt / Répartition du produit des amendes de police / 5 307,35 €
Fayence / Répartition du produit des amendes de police / 15 577,53 €
Montauroux / Acquisition de radars pédagogiques / 5 760,00 €
Montauroux / Création d'un parking de co-voiturage / 9 600,00 €
Montauroux / Création passerelle sous le pont Pré Claou / 4 800,00 €
Montauroux / Création de ralentisseurs / 6 720,00 €
Mission Locale Dracénie Verdon / Poste travailleur social RSP Fayence / 31 000,00 €
Aviron Saint-Cassien / Achat de matériel de compétition / 3 500,00 €

Agenda : quelques dates des jours à venir


6/11 : fête de l’andouillette (Callian)
10/11 : ouverture du festival Bagiliba (Seillans)
17/11 : comité de gestion de l’ENS du Lachens (La Bastide)
20 et 27/11 : primaires de la droite et du centre