JustPaste.it

Viry-Chatillon et quelques autres, ou la vraie vie des Français ! Par Eric-Verhaeghe et autres articles de la presse

 

viry-chatillon.jpgÀ Viry-Chatillon, une bande de racailles a tenté de tuer des policiers en faction sous une caméra de vidéo-surveillance qui perturbe leurs trafics en tous genres. Une petite rétrospective de cet inquiétant fait divers permet de mieux comprendre la montée du Front National. Lassitude des habitants, impunité des voyous, faiblesse de l’Etat, ce cocktail est parfaitement composé dans ce dossier qui illustre, une fois de plus, ladégradation des rapports sociaux en France.


Que s’est-il passé à Viry-Chatillon?

Depuis près de deux ans, la mairie de Viry-Chatillon a installé une caméra de vidéo-surveillance sous le feu d’un carrefour de Viry-Chatillon, à un jet de pierres de la terrible cité de la Grande Borne, partagée avec Grigny.

L’objectif de cette caméra est de neutraliser les actes incessants de délinquance qui ont lieu à cet endroit.

A chaque attaque le même stratagème. Bloqués à ce feu rouge de la départementale 445, des automobilistes, presque toujours des femmes, reçoivent une pluie de pierres lancées par des agresseurs cagoulés, souvent mineurs. « On a déjà interpellé un gamin de 12 ans » raconte un policier.

Le butin se trouve sur le siège passager : sacs à main, portables, ordinateurs, manteaux… Puis les agresseurs disparaissent à pied à la faveur des allées tortueuses de cette Zone de sécurité prioritaire (ZSP) au bord de l’autoroute A6, où près de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. « Tout se passe en cinq secondes. C’est hyper violent« , raconte une victime, encore très traumatisée, deux ans après son agression.

On mesure l’exaspération des banlieusards qui empruntent ce chemin pour rentrer chez eux ou pour partir au travail. Cette exaspération est d’autant plus grande que cette guérilla urbaine dure depuis plus de trois ans.
Un banditisme bien organisé

Contrairement à ce qu’on peut croire, cette guérilla est tout sauf une action de farfelus. Elle est la face émergée d’un iceberg mafieux assez impressionnant, précisément décrit par Le Monde en 2014…

A sa base, les petits voleurs du « Fournil » récupéraient l’argent liquide dans les sacs à main. Les pièces d’identité, elles, étaient remises à des « lieutenants », qui missionnaient des «mules» – huit jeunes femmes proches du réseau – chargées d’ouvrir des comptes chèque postal au nom des victimes. Un faussaire fournissait ensuite des fiches de paye falsifiées et de fausses quittances EDF, 15 euros pièce.

Munies de ces faux documents, les jeunes femmes contractaient des prêts à la consommation auprès d’organismes de crédit afin d’alimenter les comptes bancaires. Elles se rendaient ensuite chez un concessionnaire et achetaient à crédit des véhicules, aussitôt revendus en dessous de leur prix dans la cité ou sur le site Leboncoin.fr.

Le produit de l’impuissance publique

Bien entendu, ces trafics organisés profitent de l’impuissance publique, dont les deux visages sont bien connus.

D’une part, la police ne cherche jamais ou presque à élucider les affaires de petite délinquance. D’autre part, la justice laisse les mineurs auteurs de ces faits impunis. Là encore, on lire l’article du Monde pour suivre les détails de ce dossier:

Les gamins, âgés de 13 à 17 ans, arrêtés en possession de faibles sommes d’argent, encourent des peines minimes ou sont aussitôt relâchés. Les « vols à la portière », eux, se multiplient. A court d’idées, les autorités vont jusqu’à envisager l’installation de caméras, la suppression des feux et même la construction d’un rond-point…

Il est rare que les services de police prennent le temps d’enquêter en profondeur sur de simples infractions de voie publique. Mais face à la fréquence des vols, les services de la sûreté départementale décident d’attaquer le problème à la racine.

Tout est dit… Une guérilla de plus en plus violente

Face au laxisme des pouvoirs publics, bien connu de tous ceux qui vivent dans des quartiers abandonnés par une élite donneuse de leçons, les mafieux de la Grande Borne ont haussé le ton. Là encore, la presse nationale n’a pas hésité à s’en faire l’écho:

Samedi dernier, c’est la caméra elle-même du fameux carrefour qui a été ciblée, détruite à l’aide d’une fourgonnette volée, utilisée comme voiture-bélier, puis incendiée au cocktail Molotov. La scène, violente, s’est déroulée à l’heure du déjeuner, sous les yeux de nombreux passants. Juste avant, les agresseurs, très déterminés, avaient tenté de braquer un poids lourd, déjà au cocktail Molotov, mais le chauffeur avait réussi à leur échapper.

La caméra, fixée à une dizaine de mètres de hauteur sur un lampadaire, était en sursis depuis plusieurs mois. Au printemps, un camion-poubelle volé avait raté l’objectif et fini sa course dans un arbre. Une tentative de découper le candélabre à la tronçonneuse thermique avait également échoué.

Et pendant ce temps, Emmanuel Macron a prononcé un discours vide qui a froissé Hollande et Valls, la droite s’est déchirée, et la prévision de croissance a été révisée à la baisse.

Comme on le sait, en France, ça va mieux. Source: Eric Verhaeghe

Relation des faits par France Info

Autres relations des faits à par la presse

le 6 OCTOBRE 2016

Appelée pour interpeller le conducteur d’un véhicule effectuant un « rodéo », une patrouille de police a été victime d’un guet-apens, ce mardi, vers 15h10, rue du Général-Paulet, dans le quartier de Pontanézen, à Brest. Alors qu’elle avait pris le chauffard en chasse, elle s’est retrouvée face à un groupe de jeunes personnes, qui s’était constitué au moment de l’intervention des forces de l’ordre. Plusieurs projectiles, dont une bouteille d’eau et une pierre, ont été lancés en direction du véhicule de police. Le pare-brise de celui-ci n’a pas résisté à la confrontation. Face à la tournure de la situation, la patrouille a préféré se retirer (…)Source : Brest. Un véhicule de police caillassé à Pontanézen


Dimanche vers 16h40, un rodéo à moto s’est mal terminé, route de Bouchemaine, à Angers. L’un des jeunes qui fonçait sur une moto de cross non homologuée a percuté une voiture. Légèrement blessé, il a dû être secouru par les sapeurs-pompiers.La présence de policiers n’a pas plu au jeune contrevenant. Un attroupement s’est formé. Vers 17 h 30, les policiers ont été la cible d’insultes, de menaces de mort et même de jets de pierre. Du gaz lacrymogène a été utilisé pour disperser les fauteurs de trouble (…)Source : Angers Le rodéo finit mal : un blessé, la police caillassée, cinq interpellés


Pour la deuxième fois en deux jours, la nuit n’a pas été de tout repos au Beau-Marais. Les incidents ont commencé vers 21 h 30, quand une poubelle est renversée et son contenu enflammé. Les pompiers de Calais doivent intervenir sur place et parviennent sans mal à contenir les flammes, mais un groupe d’individus jette des pierres dans leur direction, sans toutefois les atteindre. Un peu plus tard, vers 23 h 30, les pompiers interviennent à nouveau, cette fois avec la protection des forces de police, là encore pour un feu de poubelles, mais cette fois rue Paul Gauguin (…)Source : Calais: les pompiers caillassés rue Utrillo


Ils étaient en civil, hors service, venus goûter les joies de la comédie musicale « les Trois Mousquetaires », au palais des Sports (XVe). Leur fin de soirée a été plutôt agitée. Vendredi, vers minuit, trois gendarmes se sont retrouvés au milieu d’une rixe opposant un marchand officiel d’affiches à cinq vendeurs à la sauvette.

Alors qu’ils tentaient de les séparer, la violence est montée d’un cran. Les militaires se sont retrouvés encerclés et ont été contraints de se replier à l’intérieur du palais des Sports. Leurs agresseurs ont réussi à rentrer dix minutes plus tard et à les retrouver. Et se sont déchaînés contre eux.

Menaces de mort, insultes à caractère racistes. L’une des victimes a été frappée au crâne avec un tesson de bouteille et légèrement blessée. Les policiers locaux sont intervenus et ont interpellé trois des agresseurs.

Source : Paris : agressés à la sortie du palais des Sports

Portes d’accès hors d’usage, utilisation de balais pour remplacer des serrures qui ne fonctionnent plus, portails fermés avec de simples chaînes de vélo, bâtiments infestés de rats ou de cafards, dans au moins six commissariats de l’Essonne, « on est à la limite de l’insalubrité », dénonce un policier.

Voilà toute la considération de l’État envers ses forces de l’ordre. Des demandes de réparation transmises depuis des mois sans jamais aboutir. En cause, selon un commissaire de l’Essonne, la région, gérant désormais à la place du département, totalement dépassée par l’ampleur des demandes « des polices dans tous les départements d’Île-de-France ».

Le résultat ? En période de menace terroriste maximale, alors que les policiers savent en être, eux aussi, les cibles, leurs locaux de travail s’avèrent ouverts aux quatre vents. Avec le sentiment, pour leurs occupants, d’être totalement méprisés par la hiérarchie.

Policiers également dévolus à faire les plantons devant les chambres des prisonniers hospitalisés… Ces exemples vous choquent ? Au ministère, pas du tout : ces tâches font partie « de la mission de la police ». Quelle haute estime de la fonction…

Ce n’est pas tout. On apprend l’assignation de deux policiers à la protection de… l’ex-femme de Manuel Valls ! Et 24 h sur 24, s’il vous plaît. Elle a dû faire, comme les autres ci-après, « l’objet d’une menace potentielle ».

Quelle superbe application du principe de précaution…Mais aussi trois policiers pour le rabbin Michel Serfaty et deux pour le recteur de Courcouronnes, Khalil Merroun.

Des « tâches indues », selon le syndicat Alliance au Parisien. On ne le lui fait pas dire ! Comment appelle-t-on, déjà, l’utilisation de l’argent public pour des services privés ?

L’État n’a donc pas de quoi réparer une serrure, mais il paye, chaque nuit, rien qu’à Paris, l’hôtel à 30.000 clandestins.

L’État n’a pas les fonds pour remplacer une barrière mais, en 2013, il dépensait 2 milliards d’euros pour l’accueil et l’hébergement de 66.000 clandestins demandeurs d’asile. Montant — un comble ! — à peu près équivalent en faveur des déboutés, selon la Cour des comptes, en 2015. Dont 96 % ne repartiront jamais, estime-t-elle la même année…

L’État ne dépense pas un centime pour remettre en état des canalisations de commissariats datant de Mathusalem, mais trouve à mettre sur la table« quelques millions d’euros » pour entretenir les 24.000 prochains clandestins. Un geste à la hauteur de la « générosité nécessaire », disait, grand seigneur, Michel Sapin, en septembre 2016. Mais pas nécessaire quand il s’agit des policiers.

L’État n’a pas les finances nécessaires pour ses fonctionnaires qui risquent chaque jour leur vie, mais emprunte dans une liste sans fin pour des immigrés clandestins, les uns logés dans des locaux remis à neuf, les autres dans des châteaux !

Bref, d’un côté, c’est l’urgence « d’accueillir dignement » les migrants, de l’autre, en sus des conditions déplorables précitées, les policiers qui réclament des gilets pare-balles non dépassés et d’autres armes en remplacement de celles datant des années 70… peuvent toujours courir. Comme c’est rassurant !

Quand l’État félicite ses policiers, c’est bien. S’il leur accordait des conditions de travail dignes et sûres, ce serait mieux.

Source: Boulevard Voltaire.

 

Source:leblogalupus.com