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Entrevue du 30 septembre 2016 à 15 heures avec Mr Camille Bouge  Mairie de Tourrettes.


Nous avons été reçus très aimablement par Monsieur le Maire, dans son bureau, à 15 heures précises.


Monsieur Bouge a maintenant compris que la Chambre d'Agriculture, compte tenu de la
jurisprudence et de l'environnement du terrain, pourrait fort bien accepter une solution agrophotovoltaïque,
il se déclare donc désormais opposé à cette solution, comme il l'a déclaré au dernier
conseil de la CdC.


Il affirme ne nous avoir jamais déclaré être d'accord pour des panneaux posés au sol, mais
uniquement pour des panneaux en toiture sur des serres ou des abris pour animaux.
Il s'opposera à toute demande de permis de construire de logements pour des exploitants ou des
surveillants des serres ou des animaux.


Notre terrain, d'après lui, et c'est l'argumentaire qu'il a utilisé pour faire basculer l'opinion de la
CdC, est pollué par notre faute. Au début des années 2000, dans le cadre de la réalisation du Golf de
Terre Blanche, l'entreprise Bénédetti a échangé notre terre végétale contre de la terre très pauvre
provenant du décapage des terrains du « Château Bouge »( devenu « Terre Blanche » ).


Cet échange « terre végétale enrichie» contre « terre végétale pauvre » a généré un chiffre d'affaires,
et non un bénéfice, d'environ 200 000 euros. A ses yeux, c'est une très bonne rentabilité. En fait,
cette somme a permis de financer la mise en forme, le drainage et les écoulements d'eau d'une partie
de la parcelle sud, d'une superficie d'environ 13 hectares sur une surface agricole utile de 19,22
hectares. Cette mise en forme s'est poursuivie avec l'intervention de la société MTV sur les deux
hectares ayant donné lieu au procès initié par la mairie de Tourrettes et n'est pas terminée. En outre,
cette somme a permis l'achat de divers matériels d'exploitation ( tracteur RENAULT 4X4 de 110
CV, épandeur GILLIBERT de 15 tonnes, déchaumeur à disques GARD, Semavator Howard de 3
mètres, noissonneuse-batteuse CLAAS, … ).


Pour Monsieur Bouge, le fait de ne pas avoir répondu à nos courriers du 29 février et du 10 avril
2016 signifiait qu'il était contre l'affirmation que nous étions parvenu à un accord sur le champ
photovoltaïque lors de l'entrevue du mardi 23 février 2016, alors qu'il nous a même demandé un
projet de règlement de zone dans ce sens, projet élaboré et transmis le 11 avril 2016..


Concernant l'application de l'Arrêté Préfectoral, Monsieur Bouge estime que, la Commune n'ayant
pas été consultée, il lui est impossible d'intervenir en quoi que ce soit. L'exploitant de la plateforme
pourra donc agir à sa guise, il n'interviendra pas.


Vers la fin de l'entrevue, Monsieur Bouge s'est inquiété de ce que nous avions l'intention de faire
avec V.A.R. Environnement. Nous lui avons rappelé que nous avions déjà utilisé les possibilités
offertes par le POS de la commune, qui interdit tout exhaussement ou affouillement sur une surface
supérieure à 2 hectares ou une hauteur supérieure à 2 mètres.


Concernant votre demande de rendez-vous avec Monsieur Bouge, celui-ci attend que vous ayez un
retour de la Chambre d'Agriculture. Or Monsieur Baccino, englué dans une affaire de gravas, est
peu accessible et attend l'avis justifié de ses techniciens pour prendre position.


L'échange a duré environ une heure et quart.