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Saint-Etienne-du-Rouvray : pour la mère du second terroriste, son fils n'était pas «un diable»

lefigaro.fr

VIDÉO - Mercredi, avant l'identification du corps de son fils, la mère d'Abdel Malik Nabil Petitjean refusait de croire que son fils ait pu participer à l'assassinat du prêtre Jacques Hamel, près de Rouen.

Abdel Malik Nabil Petitjean a été «formellement identifié» comme étant le second terroriste de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le parquet de Paris a confirmé jeudi matin l'identification de cet homme. Pourtant, la veille, sa mère refusait de croire que son fils de 19 ans ait pu avoir une quelconque implication dans l'attentat. «Mon fils est un agneau, je le connais très bien, il est sorti de mon ventre. Il n'a rien à voir avec l'attentat de l'église», déclarait ainsi Yamina au micro de France Bleu.

Yamina vit à Aix-les-Bains, en Savoie, avec sa fille de 17 ans dans un appartement qui a été perquisitionné dans la nuit de mardi à mercredi par les policiers de la BRI et du RAID, à la recherche d'éléments en lien avec l'attentat en Seine-Maritime. C'est une carte d'identité retrouvée dans l'appartement du premier terroriste, Adel Kermiche, qui a mis les enquêteurs sur cette piste. Depuis lundi, le jeune homme, qui avait dit se rendre chez un ami à Nancy, n'avait plus donné signe de vie à ses proches.

«Je connais mon gamin, il est gentil, je n'ai pas fait un diable», répétait-elle au micro de RTL. Pour elle, son fils, qui venait d'obtenir un CAP en commerce, n'était pas capable de faire de mal à une bête. «Tout le monde le connaît ici. Il est bien, il est calme», expliquait-elle. Dans le quartier, les voisins aussi refusaient de croire que le fils de Yamina soit un terroriste, jugeant impossible voire inconcevable qu'il soit lié à l'attentat.

Pourtant, lors de la perquisition, et grâce à l'ADN de sa mère, la police a fait le rapprochement entre le terroriste et un individu fiché S depuis le 29 juin dernier pour avoir tenté de partir faire le «djihad». Abdel Malik Petitjean n'avait pas fait l'objet de condamnations et la justice ne disposait pas de ses empreintes ni de son ADN, ce qui a retardé son identification.

 

Source: lefigaro.fr

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Mon interprétation et opinion sur ce fait avéré et l'entretien avec la mère:

Des jeunes parents n'éduquent plus leurs enfants et ne sont plus incités ou  enclins à les éduquer. Voilà l'origine de mal qui ronge  notre société. Il ne s'agit pas de fustiger l'éducation comme mode d'acculturation à la société telle qu'elle est à un moment donné de l'histoire; mais ici il s'agit peut-être carrément de non acculturation.