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La justice triomphera indubitablement de l'injustice

DJIBOUTI : JUSTICE POUR CETTE JEUNE FILLE !

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Témoignage Kaltoun : 1er vidéo (sous-titrage français)

Témoignage Kaltoun : 2ème vidéo (sous-titrage français)

 

Télécharge ici la liste des signatures de la pétition pour KALTOUN.

 

Elle a été victime d’abus sexuels de la part d'un professeur Hassan Mahamoud Robleh (cousin proche du ministre djiboutien de l’éducation) et par conséquent la petite âgée de 15 ans accouche dans une condition prématurée un enfant non désiré, le 04 octobre 2013. Mineure au moment de fait, où elle fréquentait la classe de troisième au collège de Mouloud.

 

Elle ne vit plus avec ses parents qui se trouvent en brousse. Devant la passivité des autorités locales, son tuteur décide de se battre en portant plainte auprès de la justice pour que celle-ci prenne les mesures appropriées à l'encontre de l’auteur de l’acte et trouver une solution psychologiquement remédiant à la victime afin qu’elle puisse s’assurer la poursuite de ses études et la subvention des besoins de son bébé.

D’après le cabinet d’avocat qui traite ce dossier, le maître Assoweh Idriss affirme désespérément comme une affaire classée et bloquée par le ministre de l’éducation dont on ignore à quel niveau du circuit judiciaire que le processus s’est interrompu.

 

La cause de l’étouffement de cette affaire honteuse est la suivante : épargné l’auteur aux sanctions disciplinaires de la législation en vigueur à l’égard des fonctionnaires.


Normalement, ce professeur ne doit en aucun exercer une fonction dans un établissement scolaire. Dommage, que la justice djiboutienne ne soit plus en mesure de protéger les citoyens les plus vulnérables : à savoir les enfants, les femmes, les étudiants, les orphelins, les démunis, les handicapés, les personnes âgées etc…

 

Les enfants qui abandonnent l’école pour échapper à des violences reçoivent peu de soutien et se mettent ironiquement dans une position où le risque d’être victime de la traite ou d’autres formes d’exploitation et d’abus est plus élevé. Les élèves et étudiants victimes de violence peuvent ne pas signaler ces cas de violence à cause du sentiment de honte ou parce qu’ils acceptent implicitement le code de silence établi depuis longtemps.

 

  • J'accuse donc la justice Djiboutienne de déni de procès public et de bafouer les droits constitutionnels de Kaltoun.

 

  • J'accuse donc la justice Djiboutienne d'être coupable de complicité de crimes contre l'humanité.

 

 

Nous lançons cet appel à l'aide au monde pour cet élève doublement victime d'abus sexuels et de l’injustice du système judiciaire avec la complicité indigne du ministre de l’éducation M. Djama.

Il est temps de briser le silence sur l’exploitation et les abus sexuels en milieu scolaire à Djibouti.

 

 

 

Question : Qui subvient aux besoins de l'enfant et de la mère lorsque le père est un violeur sous protection des autorités Djiboutiennes ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La justice triomphera indubitablement de l'injustice

 

 

RAPPELS AUX AUTORITÉS DE DJIBOUTI

 

 

L’exploitation et les abus sexuels dans l’enceinte et autour des écoles posent un problème grave et urgent qui nécessite une plus grande attention de la justice et des politiques djiboutiennes. En réponse à ce problème, la conférence préparatoire panafricaine au Congrès Mondial sur l'exploitation Sexuelle (Rio, 2008) a fait les recommandations suivantes :


• Améliorer les méthodes de collecte des données et leurs disséminations afin que les gouvernements et la communauté internationale puissent mieux comprendre l’étendue du problème.


• Encourager une plus grande coordination entre les administrations et entre les agences pour faciliter l’établissement de schémas nationaux pour les codes de conduite des professeurs et intégrer les services de protection de l’enfance afin de mieux les contrôler et les évaluer.


• Développer des stratégies pour contrer les impacts multidimensionnels des violences et abus sexuels en mettant particulièrement l’accent sur les liens entre l’exploitation sexuelle, les abus sur les enfants d’une part et la pauvreté et l’exclusion sociale dans les communautés d’autre part.

 

• Rappel aux autorités de Djibouti : les règles du droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève de 1949 et les Protocoles additionnels de 1977 s’y rapportant.

 

• Rappel aux autorités de Djibouti : que le Statut de Rome de la Cour pénale internationale fait état des crimes sexistes et de la violence sexuelle et que, pour les tribunaux pénaux internationaux, le viol et les autres formes de violence sexuelle peuvent constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des éléments constitutifs du crime de génocide ou de torture.

• Rappel aux autorités de Djibouti, les résolutions du Conseil des droits de l’homme ci-après :

- 17/11 du 17 juin 2011 sur l’intensification de l’action menée pour éliminer toutes formes de violence à l’égard des femmes : veiller à ce que s’exerce la diligence due en matière de protection;

- 20/6 du 5 juillet 2012 sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes

- et 20/12 du 5 juillet 2012 sur l’intensification de l’action menée pour éliminer toutes formes de violence à l’égard des femmes : voies de recours pour les femmes qui ont été victimes de violences.

 

• Rappel que Djibouti n'a toujours pas ratifié le Protocole facultatif à la CEDAW, relatif à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) de 1998.

 

• En Outre, nous exigeons du gouvernement Djiboutien la ratification immédiate de la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant (en attente depuis 1992) -▶ http://www.achpr.org/fr/instruments/child/ratification/

 

• Plus généralement : Se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme.

 

La justice triomphera indubitablement de l'injustice

 

 

Dans un délai raisonnable, nous attendons de la justice Djiboutienne :


Une enquête immédiate, efficace, exhaustive, indépendante et impartiale, et ce afin de juger équitablement le responsable de ce viol, de le traduire devant un tribunal civil indépendant, compétent et impartial et d’appliquer les sanctions pénales, civiles prévues par la loi, et/ou de rechercher et trouver une solution psychologiquement remédiant pour la victime afin qu’elle puisse poursuivre de ses études, d'indemniser (avec effet rétroactif) la victime, et allouer une pension alimentaire (avec effet rétroactif) pour l'enfant.

En outre, la justice Djiboutienne ne doit négligé l'aspect Civil -▶ EFFET SUR LA FILIATION : La reconnaissance juridique de cet enfant fait partie des droits fondamentaux. Cet enfant, issu des suites de violences sexuelles dont la mère a été victime de part son agresseur, ne doit entraîner comme conséquence logique -▶ la non déclaration auprès des services de l’état civil. Le fait que ce dernier ne soit pas reconnu par l’état, constituera une contradiction avec l’article 7 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, ratifié par Djibouti le 6 Décembre 1990.

 

J'en appelle donc à la cinquante-huitième session de la Commission de la condition de la femme (CSW58) qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York du 10 au 21 mars 2014, au Comité des droits de l'Homme, à la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples, aux organisations internationales des droits de l'homme et au reste de la communauté internationale, pour condamner et / ou réitérer leurs condamnations sur le cas de Kaltoun Robleh, mais aussi sur les violations massives et récurrentes en matière de droits de l'homme à Djibouti et d'exiger expressément du régime en place : le respect du droit constitutionnel Djiboutien; le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, conformément à ses engagements régionaux et internationaux.

 

 

La justice triomphera indubitablement de l'injustice

 

 

Nous déplorons dans cette affaire :

 

•  L'ingérence actuelle de l'exécutif djiboutien : Convocation à la présidence de Maître Assoweh pour cette affaire.

 

•  L'ingérence de la famille du violeur pour étouffer l'affaire : Il s'agit de Abdo bouh oncle paternelle du violeur travaillant chez Djibouti Telecom. Celui-ci est un ami très proche du procureur général mais également l'oncle du ministre de l'éducation. 

 

 

L'inefficacité de Maître Assoweh, avocat dans l'affaire "Kaltoun" et son comportement vis à vis du tuteur de celle-ci, nous interpelle. Au dernière nouvelle, celui-ci empêcherait la jeune Kaltoun de faire appelle à un autre conseil juridique. En effet : hasard ou pas, depuis son passage à la présidence : il refuse de transmettre le dossier au nouvel avocat de celle-ci. Les vertus de la justice ne font jamais bon ménage avec les pulsions de la politique et du pouvoir !

 

PS : Les magistrats ne sont pas au-dessus des lois.

 

 

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Adresses :
• Son Excellence Ismail Omar Guelleh, Président de la République, Palais Présidentiel, BP 6, Djibouti Ville, République de Djibouti. Tel / Fax : 00 253 21 35 50 49 / 00 253 21 35 02 01.

 

• Monsieur le Ministre de la Justice, des affaires pénitentiaires et musulmanes, chargé des droits de l’Homme :  BP 12, Djibouti Ville, République de Djibouti. Tel / Fax : 00 253 21 35 54 20

 

• Monsieur le Procureur de la République : Tel / Fax : 00 253 21 35 69 90.

 

•S.E. Mohamed Siad Doualeh, Ambassadeur, Mission permanente de Djibouti auprès de l’Office des Nations unies à Genève, 19 chemin Louis Dunant, 1202 Genève, Suisse, Fax : + 41 22 749 10 91. Email : mission.djibouti@djibouti.ch

Prière d’écrire également aux représentations diplomatiques de Djibouti dans vos pays respectifs.



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Le reportage vidéo sur Kaltoun - Her interview 

 

Témoignage d'une Mineure, violée par son professeur, tombée enceinte, elle vit l’enfer !



Alerte LVD: Nous sommes en février 2013. Kaltoum Robleh Awaleh, adolescente discrète, née le 1er janvier 1997 et élève de 3ème au collège d’enseignent fondamental (CEF) de Dikhil-ville dans le sud-ouest de la République de Djibouti, a alors 16 ans. Dans la soirée du 14 février 2013, au sortir d’une célébration de mariage à laquelle elle assiste, son professeur d’éducation physique et sportive (EPS), Hassan Mohamoud Robleh, dont elle ne soupçonne pas les intentions, entraîne l’adolescente chez lui et la viole. Elle tombe enceinte. Sa famille s’en alarme et une plainte est portée auprès du procureur de la République sous la référence RP782/PR/D/13. Mais cette requête n’est pas suivie d’effet. Pourtant, les faits (viol sur mineure) sont graves, ce sont des faits de crime aux termes du droit pénal djiboutien.

Devant cette situation, l’avocat de la jeune victime saisit le ministre de la Justice et des Affaires pénitentiaires, chargé des droits de l’Homme. Il le fait le 15 septembre 2013. Là non plus, point d’effet à ce jour.

Aussi la mineure, qui a entre-temps accouché d’un enfant, vit l’enfer. Livrée à ce silence judiciaire assourdissant qui laisse impunis les faits de crime dont elle a été victime, la petite Kaltoum Robleh Awaleh est comme anéantie. Elle ne va plus à l’école, pleure souvent et reste cloîtrée au domicile familial, sous les yeux impuissants de sa famille.

Quiconque normalement constitué ne peut qu’être choqué devant pareil drame qui se passe ici à Djibouti et maintenant.

Nous lançons un appel urgent à toutes les organisations de défense des droits humains et à toutes les bonnes volontés du monde pour que justice soit rendue à cette malheureuse et innocente adolescente. A suivre de très près.

 

 

 

« La violence commise envers le membre le plus infime de l’espèce humaine affecte l’humanité entière. La liberté d’un homme est une parcelle de la liberté universelle, vous ne pouvez pas toucher à l’une sans compromettre l’autre ».

[Victor Schoelcher, Auteur du décret pour l’abolition de l’esclavage en France en 1848.]

 

 

 

 

 

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SOUTENONS CETTE JEUNE FILLE ET SON ENFANT.

HER

 

 

  

 

 

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                                              Reprise des négociations? Ou plutôt - comment vais-je réprimé tout en trompant la communauté internationale.         Détention au secret de Me Zakaria Abdillahi, président de la Ligue djiboutienne des droits humains

                                                       

 

 

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