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Fiscalité et justice sociale; paradoxe: plus de pouvoir d'achat, moins d'impôts et plus de  services publiques

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L’éventail des sujets évoqués dans le grand débat – les impôts, les dépenses et  les service publics, la structure de l’État, l’action contre le changement climatique, la démocratie représentative, la citoyenneté, l’immigration et l’intégration – relève de la démesure.

Impossible d'avoir tout cela en même temps. Notre économie sociale c'est l'état providence, santé et éducation quasi gratuites, permis par la redistribution des impôts collectés par l'état. L'objectif d'équilibre budgétaire, voire d'excédent est trompeur.

Car la somme des bilans du secteur public (recettes moins dépenses), du secteur privé (ménages et entreprises) et du reste du monde (importations moins exportations) est égale à zéro. C'est une idéntité comptable.

Donc quand le secteur public - l'état, les collectivités locales et les services de santé  - est déficitaire (dépenses supérieures aux recettes),  la somme des bilans du  secteur privé et du reste du monde est en excédent. Comme la balance vis à vis du reste du monde - importations supérieures aux exportations - est en balance négative,  le secteur privé est en excédent pour équilibrer les deux. Le secteur privé finance le déficit du secteur publique par l'épargne  - il ne dépense pas la totalité des revenus en consommation et en investissements - en souscrivant aux bons d'état et en accumulant la dette de l'état. Les actifs détenus par le secteur privé s'accumulent à mesure que l'état s'endette pour financer son déficit.

Les dépenses publiques sont distribuées à l'ensemble des français sous la forme de services, apparemment gratuits, mais payés par les impôts et taxes.

Plus:

  1. Short & Simple 15 – The Sectoral Balances Identity
  2. Nouvelle théorie monétaire 1/2
  3. Nouvelle théorie monétaire 2/2