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Lycée: lu sur la lettre d'avril de François Cavallier

Peu d’avanies et d’humiliations nous auront été évitées dans ce dossier depuis la volte-face de la Région annoncée en mars de l’année dernière. Il nous a d’abord été dit que ce lycée « se ferait » mais qu’on nous dirait « en décembre » de quelle façon il était reprogrammé : en décembre, rien ! Il nous a ensuite été dit que, s’estimant « insultés » (essentiellement par moi, j’imagine : mon indiscipline est très mal vécue), les responsables régionaux, que personne n’a jamais forcés à venir poser leur grande pancarte bleue et à annoncer une construction qu’ils savaient ne pas pouvoir (ni même vouloir) faire, se seraient lancés dans une enquête sur les effectifs. Atteints du mal contagieux qui sévit déjà du côté du Rectorat, qui prétend que nous aurions « 500 à 600 lycéens » alors que nous en transportons plus de 850, trouveront-ils dans ce déni de réalité un nouveau prétexte pour se défausser ? On pourrait trouver drôle, si ce n’était pas si triste, de lire que des élus régionaux envisagent de missionner un cabinet privé (c’est-à-dire d’engager des fonds publics) pour avérer notre exact nombre d’élèves, comme si finalement nos registres d’inscription aux transports scolaires (que nous pouvons leur confier gratuitement..) étaient truqués ou obsolètes. Oui, ce serait vraiment drôle si ce n’était pas si triste.