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Djibouti : En mémoire à HAFEZ collégien de 14 ans abattu par les forces du régime, sur ordre de l’actuel ministre de l'éducation

(Djama Elmi Okieh)

 

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Le 30 décembre 2012 à Obock, Le régime faisait couler le sang du jeune Hafez, un collégien de 14 ans tué par les tirs des forces de l'ordre pour avoir exercé un droit fondamental : Exprimer son opinion, pacifiquement contre l’arrivée du Ministre de la Jeunesse et des Sports dans sa ville. Lequel est venu accompagné d’une centaine de gendarmes. Deux autres adolescents, Omar Ali Mohamed et Ahmed Ali Mohamed ont été gravement blessés. Plusieurs dizaines de jeunes ont été battus, arrêtés, séquestrés à la brigade de la gendarmerie d’Obock puis transférés et déférés au parquet de Djibouti Ville.

Les jeunes d’Obock protestaient pacifiquement contre l’organisation imposée dans leur ville des jeux omnisports par Djama Elmi Okieh, Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports. Ils ont exprimé leur colère contre le manque d’infrastructure sportive réclamé depuis plusieurs années et parce qu’ils sont les laissés pour compte de l’Etat Djiboutien.

 


Un an et demi plus tard, presque jour pour jour, alors même que les responsables de cette tuerie contre de très jeunes manifestants pacifiques n'ont jamais été sanctionnés et que le chef-lieu de la région d’Obock mais également celui de Tadjourah sont connu pour être les berceaux de viols collectifs et autres exactions de l’armée Djiboutienne à l'encontre des femmes afars.

 

 

Djibouti : les forces de l’ordre tuent un jeune manifestant de 14 ans

Les forces de l’ordre djiboutiennes ont tiré à balles réelles sur des jeunes manifestants pacifiques, le 30 décembre 2012 dans la ville d’Obock. Le bilan est d’un mort, un adolescent de 14 ans, et de nombreux blessés graves. Nos organisations appellent la communauté internationale à condamner ce nouvel acte de violence commis par des agents de l’État contre la population civile.

 

Djibouti : les forces de l'ordre tuent un jeune manifestant de 14 ans

 

 

Le 30 décembre 2012, des jeunes, essentiellement des écoliers et des lycéens, de la ville d’Obock ont pacifiquement manifesté à l’occasion d’une journée omnisports organisée par le Secrétaire d’Etat aux sports pour dénoncer le manque d’infrastructures sportives dans la région. En réaction, les forces de l’ordre ont ouvert le feu, tuant Hafez Mohamed Hassan, un collégien de 14 ans et blessant, plus ou moins grièvement, d’autres manifestants, notamment : Ahmed Mohamed Ali, Ali Kanano Barqo, Ali Omar, Fatouma Ibrahim Moussa, Hachim Hassan Mohamed, Hasna Mohamed Ali, Omar Mohamed Ali, Ali Mohmed Ali. Mme Aicha Dini, une personnes âgée d’au moins 70 ans a, elle aussi, été grièvement blessée et serait actuellement dans un état très critique.

« Ce nouvel usage disproportionné de la force par des agents de l’État est odieux et impardonnable. Quand un pouvoir s’en prend à des enfants, cela démontre à quel point il méprise les droits humains » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

La FIDH et la LDDH condamnent cette répression aveugle à l’encontre de jeunes manifestants pacifiques et demandent qu’une enquête indépendante soit menée pour que toute la lumière soit faite sur les graves violations des droits de l’Homme et que leurs auteurs soient traduits en justice et dûment sanctionnés.

Nos organisations appellent la communauté internationale et en premier lieu les organes de l’Union africaine et des Nations unies à se saisir des violations récurrentes des droits de l’Homme à Djibouti et d’exiger expressément du pouvoir en place de respecter les droits de l’Homme conformément à ses engagements internationaux.

 

Source : Rapport de la FIDH sur le cas de HAFEZ  http://www.fidh.org/fr/afrique/Djibouti,63/Djibouti-les-forces-de-l-ordre-12678

 

 

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