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Djibouti - L'attentat du restaurant "La Chaumière"

 

Lieu de l'attentat 1 heure après les faits.

 

 

Rappel des faits (connus à ce jour) :

 

L’attentat terroriste a lieu Samedi 24 Mai 2014 à 19h 55 min, heure de Djibouti, au Restaurant-bar LA CHAUMIÈRE, un lieu prisé des occidentaux et situé au centre-ville de Djibouti.

 

 

3 explosions (information confirmée par plusieurs témoins : 2 grenades et une ceinture explosive, certainement) ont été entendues à une succession de quelques secondes. Plusieurs clients en sang courent en dehors du restaurant et 20 à 30 minutes après des badauds entrent et sortent du lieu comme dans un moulin. C’est le branle-bas dans le restaurant et tout se mélange sur la scène de l’attentat.

Une demi-heure après l'attentat, d'après plusieurs témoins des tirs d’armes automatiques retentissent à la route de Venise, à 1 km du restaurant-Bar LA CHAUMIÈRE, une Course poursuite aurai eu lieu avec le chef des 2 Kamikazes. La folle course s'est finalement arrêté au niveau de Balbala avec l'arrestation du suspect.

 

L'incompétence des autorités djiboutiennes :

Les taxis pressent dans le secteur secourent les victimes et évacués les blessés sur l’hôpital Peltier de Djibouti et l’hôpital militaire de l’armée française Bouffard.

Après les taxis c’est la prévôté française (détachement de la Gendarmerie Nationale hors du territoire Français) qui arrive sur le lieu de l’attentat. Les premiers policiers djiboutiens arrivés 10 minutes après la prévôté française, soit 40 min après l’attentat, comme des simples visiteurs, sont les agents de la circulation et de la surveillance détachée dans les secteurs commerciaux.

 

Contrairement à la police djiboutienne, en arrière plan la patrouille de la gendarmerie française, elle présente 10 min après les faits 

 

Les pompiers et les forces de l’ordre officiels sont arrivés 1 h après l’attentat alors que le commissariat central de la police de la commune de Ras-Dika, commune dans laquelle l’attentat a lieu, y est situé à 300 Mètres.

Alors que l’information de l’attentat a déjà fait le tour de la planète, les médias du régime djiboutien parlent du sujet vers 23h sans donner des détails.

Les gradés de la police, dans une panique totale, font des communiqués déconnectés de la réalité avec des chiffres collectés sur les médias internationaux. Un agent de la police contacté nous a confirmé qu’il a pu voir sur les visages des officiels de la police hébétés et fuyant tous leurs responsabilités.

 

à gauche le ministre de l'intérieure, en mode touriste, 4 heures après les faits.

 

Bizarrement d'autres ne sont pas déconnectés (Sureté : SDS), les photos de l'attentat circulent déjà sur internet ainsi qu’une boule de viande méconnaissable attribué au reste de la Kamikaze.

 

 

 

Les Oulémas : Des bouc émissaire commode ?

Dans la nuit du 24 au 25 mai 2014 vers 3 heures du matin, le service de sureté de Djibouti (SDS) se déplace et auditionne trois prisonniers politiques (3 oulémas dirigeants du parti politique Model) emprisonnés à Gabode depuis 13 mois pour opposition au régime en place. Bizarrement ces auditions ont débuté 48 heures avant l'attentat, à l’hôpital Peltier, alors que deux d'entre eux y été hospitalisés en urgence. Une fois n'est pas coutume, c'est le ministre de la santé en personne qui a mis fin aux traitements inhumains. En même temps d'autres éléments du SDS questionnent les agents pénitenciers sur d'éventuels échanges avec l’extérieur et visites.

Les 3 oulémas dirigeants du parti politique Model 

 

Bizarrement, dimanche 25 Mai 2014 vers 14 heures LT, dans un bref communiqué, le ministre de l’intérieur djiboutien, publie les photos des deux terroristes présumés (une femme et un homme) aux visages intacte. Rappelez-vous de la boule de viande méconnaissable attribué au reste de la Kamikaze (voir plus haut photo). Le ministre de l’Intérieur, M. Hassan Omar Mohamed, a tenu ce dimanche une conférence de presse dans laquelle il a indiqué être en possession des photos des deux kamikazes dont la nationalité, a-t-il dit, reste à confirmer. "Nous tenons à diffuser ces photos dans l’espoir de récolter davantage de renseignements sur les deux auteurs de cet attentat dont une femme et qui sont morts sur le coup l’un et l’autre", a-t-il déclaré. Outre ces deux kamikazes, une personne d’origine turque a également trouvé la mort dans cet attentat dans lequel sept ressortissants français, quatre allemands et trois espagnoles ont été blessés, selon lui.

 

 

Si l'on se réfère au attentats précédents qui ont visés des cafés-restaurants djiboutiens :

 

  • Palmier en Zinc, 1978;

  • Historil, 1987;

  • Café de Paris, 1990.

 

Les auteurs et commendataires n'ont jamais été retrouvés. A chaque fois, le pouvoir local djiboutien en charge de l'enquête en a profité pour stigmatiser une communauté spécifique ou des opposants politiques. En 1978 ce sont les Afars qui ont été visés provoquant la démission de A. Dini. En 1987, A. Robleh, opposant en exil de la première heure l'a été à son tour. En 1990, ce sont les Gadabourcis qui ont été ciblés par les services de sécurités djiboutiens.

Il serait surprenant que cela soit différent cette fois-ci !! Étant d'un naturel plutôt optimiste, je me dis que Guelleh pourrait très bien surprendre son monde en ordonnant enfin une vrai enquête suivie de vrais coupables. C'est sa dernière carte au vu de la situation interne chaotique qu'il a créé par ailleurs dans ce pays depuis maintenant 15 mois.

 

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Pourquoi la RTD passe sous silence l’attentat survenu vers 20H dans son JT de 22h ?

 

Alors que l’information de l’attentat a déjà fait le tour de la planète, les médias du régime djiboutien parlent du sujet vers 23h sans donner des détails.

Pourquoi le journal télévisé de 22H00, en français, n’a pipé mot sur un attentat dont la première détonation aurait été attendu aux alentours de 20 H 00 ?

Un silence dont s’étonne même l’ADI qui écrit : " Le manque d’informations se fait d’autant plus ressentir qu’aucune déclaration officielle n’a été faite sur cet événement à l’heure où nous mettons cette publication en ligne sur le site de l’ADI."
Tard dans la nuit probablement, l’ADI mettra finalement en ligne un communiqué du ministère de l’intérieur, portant à la connaissance du public un attentat perpétré vers 20h00 qui aurait fait 3 morts, dont deux kamikazes d’origine somalienne et 15 blessés.

 

Mystère et boule de gomme !

- Pourquoi les journalistes de la RTD ne se sont pas déplacés pour recueillir des informations sur un évènement aussi grave survenu à quelques centaines de mètres du studio de la RTD ?

- Pourquoi le communiqué du ministère de l’intérieur a été publié sans que le procureur général aie ordonné d’effectuer une enquête rapide sur l’attentat ?

- Par qui l’équipe du ministère de l’intérieur a-t-elle été déléguée ?

- Par quelle magie celle-ci a-t-elle pu découvrir en un temps records la nationalité de deux kamikazes (somalienne), alors qu’elle n’est même pas capable d’identifier la qualité de la bombe utilisée dans l’explosion ?

Autant des questions auxquelles les Djiboutiens ne trouvent pas de réponses.

 

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Le bilan humain

 

Les Morts :
-▶ 2 Kamikazes (1 homme et 1 femme),
-▶ 2 serveuses 1 Djiboutienne et 1 Éthiopienne, (à confirmer)

-▶ 1 Chauffeur de Taxi - Nom : Said Hassan Dirieh, (à confirmer)
-▶ 1 Turc (Nom : Rüştü Gürbüz, directeur financier d'une société de la place).
-▶ 1 Espagnole ou Néerlandais (à confirmer)

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Total : 7 (3 morts confirmés par les autorités)

Les Blessés :
-▶ 16 Djiboutiens (à confirmer),
-▶ 7 français (dont 2 Ex-colonels de la gendarmerie),
-▶ 6 Néerlandais de la frégate De Zeven Provinciën,
-▶ 1 Maltais,
-▶ 3 Espagnoles du Détachement Orion de l'armée de l'Air [sergent Manuel Maria Lorenzana | Caporaux Manuel López Veiga et Jose Miguel Mateos Hernandez],
-▶ 4 Allemands (dont une allemande qui est défigurée et qui a perdu un œil).

-▶ 1 Japonais

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Total : 38

Ces informations sont susceptible d’évoluées.
Ceci n'est pas le bilan officiel des autorités (de source digne de confiance).

 

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Dimanche 25 mai 2014 20H00 LT : Le chef du mouvement terroristes Al-Shabab a démenti, dans une interview accordée sur les ondes de la VOIX D’AMERIQUE (VOA en Somali), l'attentat contre le restaurant "La chaumière".

 

 ALORS C'EST QUI ??

 

Qui est derrière cet attentat odieux qui vient d'endeuiller notre pays ?

 

Si le chef du mouvement islamiste Al-Sahab dément être pour quelque chose dans l'attentat ayant visé le restaurant La Chaumière, nous sommes bien obligés de le croire. Deux raisons nous incitent à croire à sa déclaration.
D'abord, les terroristes sont tellement avides de se faire connaître qu'ils sont prêts à endosser des crimes commis par d'autres pour que les médias parlent d'eux. Je les vois très mal rater la moindre occasion d'attirer l'attention sur eux et leurs méfaits.

Les Shebab somaliens ont menacé le régime djiboutien de lui porter des coups mortels à cause de l'implication des militaires djiboutiens dans l'Amison (forces des nations-unies stationnant en Somalie). Il serait une attitude incohérente et incompréhensible qu'ils nient être les auteurs d'un attentat émanant de leurs troupes.

 

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A qui profite cet acte barbare et lâche ?

 

Inutile de se perdre en vaines conjectures, il n'y a qu'un seul acteur régional à qui profite le crime, c'est le chef d’État djiboutien, Ismaël Omar Guelleh qui, en brandissant la "menace terroriste" pourrait obtenir un soutien plus concret de Washington, de l'Union européenne et du Japon (Pourquoi la presse française passe-t-elle sous silence la présence d'une base militaire japonaise dans l'ancien territoire français des Afars et des Issas ?).

 

La thèse du complot se précise ? !

 

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Conférence de presse de Maki Abdoulkader, Procureur de la République

Vidéo du 25 Mai 2014

 Pas de bilan consolidé de cet attentat !

 

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Communiqué de Presse du Front pour la Restauration de l’Unité et la Démocratie (FRUD)

 

Le Front pour la Restauration de l’Unité et la Démocratie (FRUD)
 
Condamne avec la plus grande fermeté l’attentat commis le  24 mai 2014 dans le centre-ville de Djibouti, au restaurant La Chaumière, fréquenté par les occidentaux et les djiboutiens,  proches des milieux de l’opposition.
 
Le bilan est très lourd : 3 morts et 36 blessés.
 
Aucune cause, aucun objectif politique ne peut justifier cet acte ignoble visant des civils, d’attenter à la vie des personnes innocentes.
 
Cet événement  dramatique est la résultante  de 2 facteurs :
 
- les conséquences de la politique aussi absurde qu’irresponsable menée par le pouvoir de Guelleh dans la région ;
 
- et le tout sécuritaire et répressif orienté exclusivement contre l’opposition djiboutienne dont les actions sont chaque jour d’avantages criminalisés.
 
Dans le passé, la politique de l’attentat a été un des avatars de l’ancien chef de la Sécurité et actuel chef de l’État, Ismael Omar Guelleh, pour s’exercer à son sport favori, la répression des opposants ou encore des communautés. Il faut rappeler qu’en 1979, il s’est mis en scène simulant un attentat contre sa propre personne, pour condamner des opposants.
 
Le FRUD met en garde  la population djiboutienne et les étrangers résidents  en République de Djibouti  sur le danger de la période actuelle caractérisée  par la perte de repère du pouvoir d’une part et  par l’affaiblissement de l’ opposition , privée de ses moyens par la répression, malgré qu’elle représente la majorité sociologique du pays, d’autre part.
 
Mohamed KADAMY
Président du FRUD

Front pour la Restauration de l’Unité et la Démocratie (FRUD)
frud_djibouti@hotmail.com

 

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27 Mai 2014 10H00 GMT

Une troisième ceinture a été découverte (qui n'a pas fonctionné, fort heureusement) sur les lieux de l'attentat ainsi qu'une grenade dégoupillée mais qui n'a pas explosée, elle aussi. Un troisième Kamikaze est en détention. On nous apprend également que 1 ou 2 autre(s) individu(s) sont activement recherchés. On apprend également qu'une femme (l’hébergeuse) est actuellement en détention.  Nombre total des terroristes : 5 à 6

 

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27 Mai 2014 - 14H00 GMT

Les Al-Shabaab somaliens revendiquent l’attentat de Djibouti

 

La conférence de presse en audio (langue somali)

 http://justpaste.it/files/justpaste/d87/a4756438/w-f2299e41c1.jpg

 Dans un conférence de presse, les Al-Shabaab ont revendiqué l'attentat suicide perpétré par deux kamikazes samedi soir à Djibouti, expliquant avoir visé un Café-Restaurant fréquenté surtout par des croisés français et leurs alliés de l'Otan.


"Dans le cadre de la guerre sainte contre la croisade menée par l'Occident contre l'islam, les forces des Al-Shabaab ont mené une opération couronnée de succès samedi soir contre la coalition croisée occidentale basée à Djibouti", déclarent les Al-Shabaab.

Ils affirment que "l'attaque a été effectuée contre les Croisés français pour leur complicité dans les massacres et la persécution de nos frères Musulmans en République centrafricaine" et pour "leur rôle actif dans la formation et l'équipement des troupes djiboutiennes en Somalie ainsi que leur intervention croissante en terres musulmanes".


Dans leur communiqué, les islamistes somaliens enjoignent ensuite le président djiboutien Ismail Omar Guelleh "de retirer ses troupes de Somalie et d'expulser tous les croisés de Djibouti" et menace de nouvelles attaques, si le président djiboutien refuse de satisfaire leurs demandes.


Les islamistes avertissent également, "pour leur propre sécurité", les "musulmans de Djibouti" de "se tenir loin des Occidentaux, cible principale des attaques des moudjahidines". "Dissociez-vous d'eux, évitez de les fréquenter, de se rendre dans leurs installations et de participer à leurs réunions". "La présence des Français et autre croisés n'augure rien de bon pour votre pays",  poursuivent-ils.


"Cette attaque contre Djibouti, base lancement des drones, est la première attaque effectuée par Al-Shabaab, vous ne continuerez pas à profiter du soleil de Djibouti pendant que vous enterrez nos enfants sous des tonnes de gravats et que vous continuez à persécuter d'innocents musulmans dans tous les coins du monde. Les archers sont prêts, les flèches empoisonnées et la cible clairement définie, il est temps de contre-attaquer", assurent les Al-Shabaab "aux croisés".

Par la suite, le porte parole des Al-Shabaab, Ali Dhere, a invité les Djiboutiens à renverser leur leader et de retirer les troupes Djiboutien de la Somalie.

 

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Les amis de toujours, les Al-Shabaab viennent-ils

à la rescousse de Guelleh ?

 

Après avoir catégoriquement démenti, dimanche 25 mai 2014 20H00 LT, leurs implications dans cet attentat, lors d'une interview accordée sur les ondes de la VOIX DE L'AMÉRIQUE (VOA en Somali), voila que les amis de toujours, les Al-Shabaab viennent à la rescousse de Guelleh, enlisé dans situation politique interne chaotique qu'il a créé par ailleurs dans ce pays depuis maintenant 15 mois. En effet le seul acteur régional à qui profite ce crime, étant le chef d’État djiboutien, Ismaël Omar Guelleh (connu pour fomenter des complots : son sport favori) qui, en brandissant la "menace terroriste" pourrait obtenir un soutien plus concret de Washington, de l'Union européenne et du Japon.

 

"Son complot pour faire endosser l'opposition, a-t-il était mis à nu ?"

En tout cas une chose est sur : c'est du jamais vu chez Al-Shabaab

 

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La France créerait un détachement des forces spéciales à Djibouti

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En réponse aux Shabaab, Paris va renforcer sa capacité d'intervention en Afrique, en se dotant d'un troisième détachement du commandement des opérations spéciales (COS) à Djibouti, après ceux déjà basés en Mauritanie et au Burkina Faso, indique sur son site Internet le quotidien français Le Figaro, dont le contenu n'a pas encore été confirmé par la partie djiboutienne.
"L'Afrique est ainsi maillé d'est en ouest, avec une capacité d'intervention en moins de trois heures d'avion sur tous les spots sahéliens et africains", observe un expert militaire cité par le Figaro.


Le Mali a refusé d'abriter en permanence un tel détachement, soit une quarantaine de membres des unités d'élite et quelques hélicoptères, placés sous les ordres du chef d'état-major des armées et l'autorité directe du président français, précise la même source.
Rappelons que sept Français ont été blessés dans l'attentat suicide qui a visé samedi soir un restaurant de la capitale djiboutienne fréquenté par les Occidentaux et a coûté la vie à trois personnes.


Les Shebaab qui ont revendiqué mardi cet attentat affirment avoir visé principalement les Français pour "leur complicité dans les massacres" de musulmans en Centrafrique, pour "leur rôle actif dans la formation et l'équipement des troupes djiboutiennes en Somalie ainsi que pour leur intervention croissante dans les affaires des terres musulmanes".

 

 

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Guelleh stigmatise la communauté ISSA - Fourlaba. Pourquoi changer une methode gagnante ?

 

  • Palmier en Zinc, 1978 (ce sont les Afars qui ont été visés provoquant la démission de A. Dini)

  • Historil, 1987 (A. Robleh, opposant en exil de la première heure l'a été à son tour)

  • Café de Paris, 1990 (ce sont les Gadabourcis qui ont été ciblés par les services de sécurités djiboutiens)


Les auteurs et commendataires n'ont jamais été retrouvés. A chaque fois, le pouvoir local djiboutien en charge de l'enquête en a profité pour stigmatiser une communauté spécifique ou des opposants politiques.

  • La Chaumière, 2014 (ce sont les Issa/Fourlaba qui sont dans le collimateur de Guelleh)

En effet, nous apprenons que depuis le 28 mai matin, toute une famille de Balbala, Cité Barwako est en détention, pour complicité dans l'attentat du restaurant "La Chaumière".

 

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Le régime de Guelleh reste le grand décideur de l’attentat-suicide

 



Le régime djiboutien veut nous faire croire qu’il s’agirait du groupuscule islamiste somalien AL SHABAB, qui, contre toute attente, vient étayer la thèse du dément Président Ismaël Omar Guelleh. Seulement, que des islamistes somaliens, après avoir démenti toute implication dans cette affaire, viennent soutenir le contraire, est tout simplement effarant.

De deux choses l’une : Soit il y a un problème de communication dans ce groupuscule qui ne serait du tout pas organisé, ce qui, en ce cas, serait une première dans leur existence puisqu’une telle défaillance n’a jamais eu lieu, cette situation nous faisant douter sur leur capacité de nuisance soit il s’agit d’une manipulation organisée par des tierces personnes en relation avec les AL-SHABAB, en l’occurrence le régime djiboutien, pour tenter de se disculper de toute implication. Cette dernière hypothèse pourrait être la plus plausible, connaissant la nature du régime de Monsieur Ismaël Omar Guelleh, qui, par le passé, a eu recours à des procédés similaires : des attentats à la grenade, jamais revendiqués et les auteurs jamais identifiés.

Le seul à avoir osé enquêter sur ces attentats, étrangement jamais élucidés, et qui ont pourtant coûté la vie à des français mais aussi à des Djiboutiens, fut en l’occurrence le juge Bernard Borrel qui aurait été immédiatement éliminé sur ordre de Monsieur Ismaël Omar Guelleh, dans les conditions les plus tragiques.

En phase terminale de sa maladie, Ismaël Omar Guelleh ne dirige plus rien. Ses cousins le font à sa place, souvent avec des grosses maladresses. Il est tout à fait probable, voire même certain, que le Général autoproclamé de son clan, Zakaria Cheick Ibrahim ou son Secrétaire Général à la Présidence Ismaël Houssein Tani, tous deux activement liés aux mouvements islamiques les plus extrémistes et qui ont favorisé leur implantation à Djibouti, soient derrière cet attentat.

Bref, il faut être naïf pour croire à la non-implication du régime de Guelleh…qui, dans l’échelle des responsabilités, reste momentanément, le grand décideur.

 Houssein IBRAHIM HOUMED

 

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du 29 Mai 2014

 

Il semblerait que le suspect du pick-up, propriétaire de la 3ème ceinture, actuellement en fuite soit un somalien naturalisé djiboutien ces dernières années (encore les amis de Guelleh, naturalisés ces dernières années).

 

INFO OU INTOX : Le kamikaze aurait traversé la frontière Somaliland/Djibouti par l'intermédiaire du frère de Ahmed Saleh l'ex marathonien djiboutien, qui est un agent de la sureté djiboutienne (plus rien ne m'étonne au pays des dirigeants sans foi ni loi !). Celui-ci est actuellement lui aussi en détention.

INFO : Coïncidence ou un autre plan diabolique de Guelleh, une forte explosion a secoué hier soir 29 mai 2014 vers 00h10 la ville de HARGEISA en Somaliland.

 

Guelleh gesticule pour faire endosser sa PYROMANIE à d'autres :

La famille de Balbala / Cité Barwako, en détention depuis le 28 Mai au matin, pour complicité dans l'attentat, est bien du clan Issa / Fourlaba / Reer Hagi, ils sont au nombre de 4 personnes, il y a une autre famille, dont le père et la mère sont aussi en détention. Nous apprenons également q'un présentateur de la RTD est interpellé.

 

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du 30 Mai 2014

 

Le chef des Al-Shabaab, Ali Dhere est décédé le 5 Mars 2014 des suites de ses blessures lors d'une frappe aérienne de l'armée kényane, selon le journal kényane "DAILY NATION" ➪ Lien

 

 

 

Nous pouvons légitimement nous demander ➪ Si Ali Dhere est mort le 5 Mars 2014 ➪ Qui a donc fait le communiqué de presse revendiquant l'attentat suicide de Samedi 24 Mai 2014 à Djibouti ? (Lire ci-dessus le communiqué)

Un nouveau coup monté de Guelleh ? - Pourquoi pas : Il est connu pour fomenter des complots ➪ Son sport favori.

 

Une attaque terroriste (explosion) vient d'avoir à Hargeisa au Somaliland vers 21:45 Heure locale, derrière la présidence. C'est la seconde explosion en moins de 24 Heures. Attentat "La Chaumière" ➪ Le régime empreinte un joli raccourci (un complot diabolique) qui est à l’évidence le suivant ➪ "La Chaumière" = "Fourlabeh" = "DAF" = "USN" = "Plus d'opposition".

 

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Le régime djiboutien semble stigmatiser, une communauté pour l'attentat de "La Chaumière".

 

 

Attentat "La Chaumière" ➪ Le régime empreinte un joli raccourci (un complot diabolique) qui est à l’évidence le suivant ➪ "La Chaumière" = "Fourlabeh" = "DAF" = "USN" = "Plus d'opposition".

Si nous pré-alertons pas dès maintenant le monde sur ce que fomente le gros, demain il sera trop tard. Si l'on se réfère au attentats précédents qui ont visés des cafés-restaurants djiboutiens : Palmier en Zinc, 1978; Historil, 1987; Café de Paris, 1990. Les auteurs et commendataires n'ont jamais été retrouvés. A chaque fois, le pouvoir local djiboutien en charge de l'enquête en a profité pour stigmatiser une communauté spécifique ou des opposants politiques. En 1978 ce sont les Afars qui ont été visés provoquant la démission de A. Dini. En 1987, A. Robleh, opposant en exil de la première heure l'a été à son tour. En 1990, ce sont les Gadabourcis qui ont été ciblés par les services de sécurités djiboutiens.

Hier : Les Afars ensuite les Gadabourcis comme bouc émissaire. Une centaine de personnes torturés (voir plus), sans que personne ne dénonce rien (ni Djiboutien, ni occidentaux).

Aujourd'hui : c'est au tour des Fourlabeh, ça aurait pu être une autre tribu, mais non, ce choix n'est pas anodin. En effet hormis la femme Kamikaze, toutes les personnes actuellement détenues ou recherchées dans le cadre de l’enquête sont tous des Fourlabeh (15 à 20 personnes).

Contrairement à nos ainés, aujourd'hui, nous nous avons les réseaux sociaux, qui nous permettrons de gagner cette de guerre de l'information.

D'où la réapparition de DJIB24. Dès Samedi soir, quand je les aient vu en action, j'ai tout de suite compris que Guelleh, le PYROMANE-POMPIER était de près ou de loin derrière cet attentat et qu'il fomentait un sale coup pour faire porter le chapeau à l'opposition USN. Malheureusement j'avais raison pour ma théorie du complot, le puzzle manquant était "Fourlabeh" pour atteindre DAF et décapiter l'unique vrai opposition que ce pays ai connu à ce jour.

La thèse du complot se confirme. Désormais. il n'y a pas l'ombre d'un doute. Guelleh est derrière tout çà comme en 1990 lors de l'attentat du café de Paris.

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L’attentat du Café de Paris: Rappel des événements :

Le jeudi 27 septembre 1990, vers 19heures, 4 hommes arrêtent un taxi pour demander au chauffeur de les conduire au lieu dit «Jaman-Cas»* où ils auraient un véhicule en panne. Arrivé à destination, le conducteur est purement et simplement ligoté par les 4 passagers. Ce n’est pas tout: son véhicule fut volé par les 4 malfaiteurs. Le chauffeur, «Carrabloo» de son surnom est donc laissé attaché, là-bas.

Aux environs de 21 heures, l’attentat du Café de Paris est commis. Plusieurs dizaines de personnes (essentiellement française) sont blessées à des degrés plus ou moins grave et deux enfants innocents y perdent la vie: un petit cireur de chaussures djiboutien et un petit français. Selon les premiers témoignages, ceux qui ont commis cet acte à la fois lâche et ignoble, «ont lancé plusieurs grenades et pris la fuite à bord d’un taxi». Ces premiers témoins avaient donné une description sommaire du véhicule et des ses 4 occupants. «Une recherche» est lancée…

Autour de 20 heures et 30 minutes, «Carrabloo», le chauffeur de taxi, arrive à se défaire partiellement de ses attaches et se traîne tant bien que mal jusqu’à la route. Là, il arrête un véhicule en provenance d’Arta (et en route vers Djibouti-ville). Chose importante à souligner pour la suite de cette affaire, ce véhicule était conduit par un français. Le chauffeur de taxi se dégage du reste des attaches avec l’aide de son samaritain français et puis, lui demande de le conduire à la brigade de la Gendarmerie d’Ambouli (la plus proche du lieu du crime) pour faire la déclaration du vol de son véhicule et une plainte pour tout ce qui lui est arrivé.

Contre à toute attente, le chauffeur de taxi, pauvre victime s’il en est, est alors arrêté (vous aurez compris que le fameux taxi recherché, était le sien). De victime et témoin, le pauvre homme passe à suspect numéro un en quelques heures. Il fut placé en garde à vue et soumis à la torture du sinistre adjudant Haïbano et de ses sbires (pour lui soutirer vaille que vaille des aveux de culpabilité).

Du 27 septembre au 1er octobre 1990, ce chauffeur de taxi infortuné était la seule personne détenue relativement à cette affaire. Mais le silence du régime était lourd. Très lourd. Tout le monde sentait qu’il se préparait quelque chose. En fait, il se préparait le montage et la mise en scène de «la piste gadabourci» dans les coulisse du pouvoir. IOG (actuel président et chef de la police politique de son oncle Gouled à l’époque) et ses hommes de main étaient à pied d’œuvre pour monter de toute pièce un scénario «vendable» autour de cette «piste gadabourci» fabriquée de toute pièce.

Du 1er au 10 octobre 1990, le sud-est du pays et surtout, la capitale connurent une série de rafles massives, rivalisant en cruauté avec le style de la Gestapo. Par milliers, la population gadabourci de Djibouti-ville mais aussi du reste du pays (notamment, toute la région frontalière avec la Somalie) était arrêtée en masse puis triée comme du bétail dans les différents commissariats de la police, les différentes brigades de la gendarmerie et surtout, dans le sinistre «centre de transit» de Nagad (jeunes, femmes, vieillards, commerçants, fonctionnaires, hommes en uniforme, etc. Les gens étaient arrêtés sans distinction d’âge, de sexe, de statut social de santé physique ou mentale.

La grande majorité des victimes de ce véritable nettoyage ethnique, ceux et celles qu’on appelle communément les «sans-papiers», étaient purement et simplement gardées pendant plusieurs jours sans manger, puis dépouillées de toutes leurs possessions pour être enfin déportées à Guestir (un lieu-dit frontalier avec la Somalie et l’Éthiopie) où le régime de Gouled Guelleh et son neveux chef de la police politique Ismaël Omar Guelleh entretenaient une milice. Cette milice** s’occupait du sale boulot, loin des caméras et de l’opinion publique (viols, assassinat, torture, travaux forcés, etc.)

Mais ce n’est pas tout. 232 personnes (citoyens djiboutiens et bien connues pour la plupart!) furent soigneusement triées sur le volet et gardées à vue puis déférées à la sinistre prison de Gabode sous mandat de dépôt, c’est à dire sans jugement. Parmi ces personnes ont peut compter:

Ali «Diig», fonctionnaire senoir et activiste politique des anneés 70 (vivant actuellement à Ottawa),
Abdi Ali Diig, fils de Ali Diig,
L’épouse de Ali Diig,
Hassan Mahamoud Bock (co-propriétaire du fameux restaurant «La Mer Rouge»)
Badri Houssein Adar, fils du commerçant «Babanos»,
Mohamed Omar «Turjubaan», haut cadre du ministère des finances (qui était en France le soir de l’attentat)
Mahad «Cadib» (AHUN) couturier célèbre et riche propriétaire de plusieurs magasins de vêtements (aujourd’hui, décédé),
«Cawlo» Ali (AHUN) cadre à la banque BIS-MR (aujourd’hui, décédé),
Djibril Mohamoud «Shanle», jeune enseignant à l’époque,
Aden H.Aïnan «Adan-Caddé», instituteur à l’École du Quartier 5
Youssouf Ali Qalib, gardien de l’École du Q5 (aujourd’hui, décédé)
Awaleh «Fujaan» (qui avait présenté un long témoignage à au journal «Horizon» avant de s’exiler au Yémen,
Said «Weyrax», fils d’un menuisier très connu dans le temps au Q.5,
Ilyas «Ha Dakhlayso», chauffeur de poids-lourd,
Faïçal Abdi Rabileh «Xarago»
«Carabloo», le chauffeur de Taxi
217 autres personnes dont nous n’avons pas les noms.

Ces 232 personnes étaient systématiquement torturées de façon sauvage et dégradante «aux 3 repas» c’est à dire matin, midi et soir et ce… pendant 10 jours d’affilé. Certains ont gardé des séquelles graves et permanentes (incontinence, stérilité, perte totale ou partielle de l’usage d’un organe, etc.)

À partir du 11éme jour, on a commencé à libérer petit à petit et sans aucune explication, la grande majorité des détenus.

Cependant, 23 personnes, pour la plupart grands commerçants ou hauts cadres de la fonction publique ou du secteur privés, ont été gradée en détention et déférées au parquet. 19 pour «complot terroriste» et 4 pour «pour attentat terroriste ayant causé la mort, des blessures et des dégâts matériels». Un dossier d’instruction est ouvert au tribunal de Djibouti qui décide de garder à vue tous ces innocents, sans procès à la prison de Gabode.

En décembre 1990, après deux mois de détention et plusieurs centaines milliers de francs en frais d’avocat et autant en pot de vin et autre bakchich, Badri Babanos, Ali Diig et Hassan Mahamoud Bock obtiennent une liberté provisoire. Puis suivent les autres accusés du groupe des 19.

En janvier 1991, le groupe des 4 (Said «Weyrax», Ilyas «Ha Dakhlayso», Faïçal Abdi Rabileh «Xarago», et «Carab-loo» le chauffeur de Taxi), qui étaient formellement accusés d’être les 4 terroristes, sont relâchés pour non-lieu!

Cette affaire a connu un tel dénouement grâce au témoignage du sainmaritain français qui avait aidé le chauffeur de taxi à se défaire des attaches et à revenir à la capitale pour signaler le vol de son véhicule par 4 individus.

Parce que cette affaire visait des français, les autorités françaises, après avoir mené leur propre enquête, ont vite compris la supercherie. Cela a aidé beaucoup dans cette affaire. N’eut été ce témoin providentiel qui a témoigne auprès du «Prévoté» (service de gendarmerie française à Djibouti) les choses auraient surement pris une toute autre tournure…

En tout cas, après ce non-lieu, la plupart des victimes ont porté plainte pour séquestration, torture physique et morale, perte de revenu, etc. au tribunal de Djibouti. Un seul, Said Weyrah a obtenu une réparation matérielle symbolique de 4,7 million de DJF (soit environ US$ 26.500) les autres, ceux qui n’ont pas pu quitter le pays ou qui ne sont pas simplement morts dans la misère totale depuis le temps, errent encore dans les couloirs du «Palais de justice» avec, sous le bras, un dossier terni par le temps et les éléments. Ils attendent justice…

Le dernier et non le moindre «Carrab-loo», l’infortuné chauffeur de taxi, suite à cette torture sauvage a perdu un œil. Il est aujourd’hui borgne et sans revenu.

Aujourd’hui, 4 autres personnes sont formellement accusées d’être les auteurs de cet l’attentat lâche et du vol du taxi** (s’agit-il des vrais coupables ou d’autres boucs émissaires en lieu et place du vrai commanditaire, Ismaël Omar Guelleh? L’histoire le dira. Voici leurs noms :

- Awaleh Guelleh, «évadé» de la prison de Gabode quelques semaines avant l’attentat et assassiné plus des années après l’attentat par les services secrets djiboutiens en Éthiopie (sans doute pour l’en pêcher de témoigner).
- Mohamed Ali Arretey, condamné à six (6) ans de prison ferme en 2001,
- Mohamed Hassan Farah, ex-policier ayant fait évader Awaleh Guelleh, lui aussi condamné à Djibouti à huit (8) ans de prison ferme en 2001, et,
- Abdi Bouh Aden, condamné à huit (8) ans de prison ferme en même temps que les 2 autres.

Le cercle des commanditaires:

- Hassan Gouled Aptidon, l’ex-”président” de République de Djibouti (aujourd’hui, décédé)
- Ismaël Omar Guelleh, chef de la sécurité intérieure et extérieure du régime dictatorial de son oncle Gouled et actuel ”président” de la république de Djibouti.

Le cercle des complices et des bourreaux notoires (liste non exhaustive):

- Le Général Zakaria Cheik Ibrahim, cousin du régime et vrai numéro 1 de l’armée.
- Le commissaire Awad Sikieh, chef du commissariat central de la police nationale,
- L’adjudant Tané, cousin du régime et chef très zélé de la sinistre brigade de la gendarmerie des quartiers 3 et 5 (de l’époque).
- L’adjudant Haibano, chef de la sinistre brigade de la gendarmerie d’Ambouli (de l’époque),
- L‘adjudant Elmi F. Habané, superviseur en chef des opérations de torture (de l’époque).

Épilogue : 24 ans après, ce dossier n’est pas vraiment clos. La listes des victimes continue de s’allonger. La plupart des témoins ayant des problèmes de conscience et les fouineurs ou les indiscrets sont systématiquement éliminés. Bernard Borrel, un juge français ayant mis son nez dans cette affaire, disparaît à Djibouti le 18 octobre 1995.

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DÉCLARATION
des détenus politiques :
Mohamed Hassan Farah, Mohamed Ali Arreyta
et Abdi Bouh Aden

Nous soussignés, Mohamed Hassan Farah, Mohamed Ali Arreyta, Abdi Bouh Aden, tous détenus politiques à la prison de Gabode à Djibouti, déclarons ce qui suit :

Nous sommes des innocents accusés injustement, l'affaire qu'on nous reproche est une affaire d'État et l'accusation a été fomentée par les services de renseignements de la police politique djiboutienne dirigée par le neveu de Hassan Gouled, Monsieur Ismaël Omar Guelleh : il s'agit de l'attentat du café de Paris qui a fait hélas un mort (un enfant français) et plusieurs blessés.

Aussi, après l'attentat, Ismaël Omar Guelleh a fait procéder à plus de trois cents arrestations d'opposants du moment, c'est à dire les membres de l'ethnie gadaboursi qui ont été sauvagement torturés pour les obliger à avouer une soi-disante culpabilité et un soi-disant complot imaginaire.

Ces arrestations et actes de tortures ont été dénoncés par les organisations internationales de défense de droits de l'homme comme Amnesty international alertées par Maître Aref.

Compte tenu de la preuve d'innocence des Gadaboursi et de l'ouverture d'une information judiciaire en France, Monsieur Ismaël Omar Guelleh a été obligé de trouver un autre bouc émissaire en la personne de Aden Robleh Awaleh, grande figure de l'opposition djiboutienne, et de nous mêmes, à qui le régime de Gouled reproche en réalité la participation au mouvement de guérilla (FRUD) dirigé par Monsieur Ahmed Dini.

Hassan Gouled ne voulait pas entendre qu'il y a des Issas au sein du FRUD. Mais tout le monde sait qu'au moment de l'attentat nous nous trouvions en Ethiopie comme peuvent le justifier les nombreux témoins que nous avons cités mais qui n'ont pas encore été entendus ni par un juge français ni par un juge djiboutien depuis notre arrestation en juillet 1992.

Plus curieusement encore, le juge français Monsieur LE LOIRE a tranquillement déjeuné en privé avec Ismaël Omar Guelleh à qui pourtant la DST française a reproché ouvertement d'avoir manipulé cette affaire dès le début, dans quatre rapports figurant au dossier.

Au surplus, un de nos co-accusés aujourd'hui en liberté grâce à son rapprochement avec le régime de Djibouti, Mahdi Ahmed Abdillahi, a publiquement attribué l'attentat à Ismaël Omar Guelleh sur Radio France internationale au moment où il se trouvait comme réfugié politique au CANADA sous le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par la France.

Le résultat est que à la place de Ismaël Omar Guelleh, c'est nous qui sommes emprisonnés sans jugement public, contradictoire et indépendant en ce mois de juillet 1992.

Nous sommes donc incontestablement des prisonniers politiques que le régime tyrannique fait mourir à petit feux et à l'abri de tous les regards surtout après la mise sous silence de notre avocat Maître Aref.

C'est pourquoi nous demandons à la communauté internationale des ONG de défense des droits de l'homme de se saisir de notre affaire non seulement pour l'éclaircir mais aussi pour la porter devant les Nations Unies à Genève et notamment devant le groupe de travail sur les détentions arbitraires en leur transmettant au besoin la présente et leur demandant l'audition de Maître Aref Mohamed et Maître Arnaud Montebourg qui connaissent parfaitement le dossier et pourraient y fournir les éléments prouvant notre innocence. Nous exprimons par avance notre gratitude à toutes les bonnes volontés qui voudront bien agir avant la mise à mort définitive de chacun d'entre nous.

Mohamed Hassan Farah
Mohamed Ali Arreyta
Abdi Bouh Aden

 

Lire également le rapport de Amnesty International ➪ (http://www.amnesty.org/fr/library/asset/AFR23/007/1991/fr/3a85cd28-ee4e-11dd-9381-bdd29f83d3a8/afr230071991fr.pdf)

 

Guelleh, cette fois-ci, tu ne t'en sortiras pas si facilement !

 

Pour DJIBOUTI 24 (organe de propagande du régime) ➪ à la niche les toutous !

 

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Conférence de presse : Le Procureur révèle l'identité des terroristes et fait une mise au point sur avancée de l'enquête ...

Vidéo du 31 Mai 2014

Vidéo du 31 Mai 2014 : Conférence de presse de Maki Abdoulkader, Procureur de la République

Fin de l’enquête de flagrance

 

"L’appel a témoins que nous avons lancé dès le lendemain de l’attentat de la Chaumière a porté ses fruits, nous avons pu identifier les coupables, interpeller les personnes qui leur ont permis d’entrer sur le territoire national sans aucun document de voyage, celles qui les ont hébergés et qui, après l’appel à témoins, ne se sont pas manifestées."

"Les deux kamikazes s’appelaient, Moussa Robleh Hirab et Hodan Mouhoumed Issé. Ils sont arrivés à Loyada le jeudi 22 Mai au petit matin. Un policier djiboutien, Souleiman Ahmed Waberi, cousin du kamikaze, use de son entregent pour aider ce dernier et sa compagne à traverser la frontière."

"Ces derniers ne disposent bien entendu d’aucun document de voyage ni d’aucune pièce d’identité. Ils entrent. Comme des pigeons. Et c’est à partir de ce moment-là que leur épopée macabre commence. Ils seront hébergés chez des cousines à Balbala, tantôt chez l’une, tantôt chez l’autre, jusqu’à cette nuit du 24 Mai 2014 où ils entrent en action."

"Une personne qui aurait fourni la logistique, et qui serait activement recherchée. Il faut tout de même dire que c'est un sujet Djiboutien".

"Moussa Robleh Hirab aurait vu le jour au début des années 80 dans un petit village somali, en Ethiopie : Harowé. Il arrive à Djibouti vers l’âge de cinq ans. Adolescent, il est victime d’un accident de circulation à Djibouti. Les assureurs l’indemnisent mais il ne verra pas l’odeur de cet argent que les membres de sa famille se partagent."

"Ce fut probablement le début de ses querelles avec sa famille. Il rentre en Éthiopie où il se replie sur lui-même dans une mosquée de Diré-Dawa. Il n’a plus qu’une seule occupation : la lecture du Coran."

"L’homme, tout doucement, se radicalise. Au milieu des années 2000, les Tribunaux islamiques prennent le pouvoir à Mogadiscio. Moussa Robleh Hirab quitte sa mosquée de Diré-Dawa pour s’engager dans les rangs de ce groupe radical, lequel est ensuite démantelé. Moussa réapparaît à Djibouti où il reprend contact avec les siens."

"Ces derniers essayent de le faire naturaliser mais en vain. Moussa disparaît de nouveau. Où est-il ? Que fait-il ? Nul ne le sait. Ses frères djiboutiens étaient-ils au courant de ses activités et de ses accointances avec les groupes les plus extrémistes de Somalie ? L’enquête ne le dit pas."

"Mais le fait est que cet homme a actionné en cette nuit fatidique une ceinture d’explosifs en plein cœur de Djibouti et que les shebabs somaliens l’ont reconnu comme l’un des leurs."

"Quant à Hodan Mouhoumed Issé, elle est née à Hargeisa vers le milieu des années 90. Toute aussi paumée que son compagnon, elle a rejoint la mouvance islamiste et a été choisie par celle-ci pour accomplir cette mission en tandem avec Moussa."

"Hier, en annonçant la fin de l’enquête de flagrance, le procureur Maki a tenu à rendre hommage à la brigade criminelle de la police nationale, aux gendarmes et à tous les enquêteurs qui, a-t-il dit, ont fait un travail remarquable. Il a aussi rendu hommage à tous les Djiboutiens qui, par leurs témoignages, ont contribué au succès de l’enquête."

"Le juge d’instruction qui a donc été saisi hier a placé d’ores et déjà sept personnes en détention provisoire. Ces Djiboutiens, et en premier lieu le cousin Souléman dont le sens de la famille a failli nous coûter cher sont désormais entre les mains de la justice."

 

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Attentat de la chaumière: circulez y a rien à voir !

 

L'annonce de la clôture de l'enquête fictive faîte par le procureur de la République intervient dans ce dossier comme une circonstance aggravante des sérieux soupçons qui pèsent sur le régime d'Ismail Omar Guelleh.

- Rien n'a été élucidé dans ce scénario ; ni l'énigme des photos de kamikazes, ni la déclaration à titre posthume attribué à Ali DEHEERE.

- Un pas important a en revanche été franchi en matière de mensonges, dans la vie d’une dictature où la vérité n’a pas droit au chapitre et les citoyens sont privés de droit d’être informés.

 

En conclusion, l’attentat du café-Bar, « la chaumière » constitue une affaire de plus dans la charrette puante que traine le dictateur Ismail Omar Guelleh.

Mohamed Isse

 

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Djibouti : Qui sont les deux kamikazes qui ont participé à l’attaque meurtrière du restaurant La Chaumière ?

 

 

Source : waagacusub.net (Anglais)

 

 

 

 

Monsieur Muse Robleh Herad âgé de 36 ans, et Mme Hodan Mahammud Isse âgée de 29 ans sont les deux kamikazes qui ont participé à l’attaque meurtrière du restaurant La Chaumière, qui s’est soldé par 7 morts et 33 blessés.

Herad est entré dans la deuxième salle du restaurant La Chaumière où les soldats internationaux étaient assis et s’est fait exploser lui-même, en quelques secondes plus tard son épouse Mme Hodan a finalisé leur actions et s’est fait exploser dans la première salle où d’autres jouaient sur une table de billard.

 

Né et élevé à Dire-Dawa, l’une des villes commerciales historiques de la région de Shiniile. Mr. Herad, qui est un Furla’be, sous-clan de la tribu Issa, a séjourné à Karachi, au Pakistan en 2007, où il a rencontré Hodan qui est de Isse-Muse, sous-clan de Isaaq, et est né à Berbera port de la ville du Somaliland. Les deux kamikazes ont étudié au Pakistan. Des sources fiables ont confirmé à Waagacusub médias que les deux portaient des passeports éthiopiens.

 

En 2009, le couple s’est rendu dans la capitale somalienne de Mogadiscio et a vécu avec un homme dénommé Moalim Burhan, de la tribu Gadabursi (Samaron), dont un de ses ascendants, un des chefs d’Al- Shabab, a été exécutés avec Ibrahim Haji Jama mee’aad aha Ibrahim al -Afghani par al- Shabab, le 20 Juin 2013.

 

Le couple qui se fait exploser à Djibouti est allé à Dire-Dawa par voie de Hargeisa, la ville de la capitale du Somaliland le 23 Décembre 2013. Selon des sources proches d’Al- Shabab, à cette époque, le couple avait laissé leurs gilets explosifs à Hargeisa.

 

Le 22 Mai 2014, leurs gilets explosifs cachés dans un camion commercial sont arrivés à Djibouti un jour seulement après que le couple ait traversé la ville frontalière de Lowya -ade avec l’aide d’un membre de la police de l’immigration Djiboutienne, Suleiman Waberi.

 

En 2013, monsieur Herad et sa femme entre autres kamikazes ont été envoyés à Addis-Abeba dans le but de mener des attaques suicides en série, mais la mission a échoué après leur camarade djihadiste kamikaze, Ahmed Abdi, de la tribu Isaaq, a explosé par erreur lui-même à Addis -Abeba le 13 octobre 2013. L’Ethiopie a arrêté un grand nombre de personnes qui auraient été chargé d’aider le groupe terroriste.

 

La police anti- terroristes de l’Ethiopie et du Groupe de contrôle des Nations unies sur la Somalie ont trouvé le passeport d’Abdi et ont appris dans leur recherche qu’il a reçu une grosse somme d’argent grâce à l’un des agences de transfert d’argent somaliennes qui exerce légalement à Addis-Abeba.

 

Des sources fiables indiquent que l’attentat-suicide qui a eu lieu à Djibouti a été facilitée par des membres du cabinet de Silaanyo, la présidence de la Somaliland et des membres des services de renseignement de Djibouti.

 

Déjà le 3 Janvier 2012, Al- Shabab prévoyait de mener des opérations suicides à Djibouti principalement ciblant des domaines stratégiques tels que le train, la route Djibouti/Addis-Abeba et des hôtels particuliers. Les personnes qui devraient mener ses attaques terroristes au nom d’Al- Shabab étaient en majorité du clan Issa.

 

Facteurs qui contribuent à pousser des modérés Issas à des actions kamikazes

 

Depuis la tentative avortée de coup d’Etat du colonel de la police, Yassin Yabe, le 7 décembre 2000 , grâce au concours du général de l’armée, Zakaria Cheikh Ibrahim , qui dans cette intervention a porté secours au régime dirigé par son cousin clanique, Ismaël Omar Guelleh, et qui est sous la mainmise d’une loge clanique. Le clan Mamasan la tribu Issa dont est issu Ismaël Omar Guelleh et Feu son oncle, l’ex président de Djibouti, est majoritairement originaire du Nord de la Somalie bien que dans le Xeer Issa, la loi centenaire qui régit cette communauté, le territoire des Issas est pour toute la communauté sans distinction clanique.

 

Ismail Omar Guelleh, afin de s’assurer un pouvoir clanique éternel à Djibouti, il a limogé de nombreux hommes politiques et les fonctionnaires de ses principaux clans rivaux et les a remplacés par des hommes des clans minoritaires qui ont moins de menace à son pouvoir et ne peut pas le renverser ou concurrencer.

 

Ismail Omar Guelleh avait limogé Yassin Yabe avant la tentative de coup d’état ​​avorté et il a placé à la tête de la police un homme issu de la minorité arabe de Djibouti, et actuellement le colonel Abdillahi Abdi qui est le cousin du ministre de la Défense, M. Abdulkadir Mohammed Kamil tous deux originaires du clan Urweine, une des minorités dans la tribu issa mais des autochtones du territoire djiboutien.

 

Le dictateur Djibouti n’a pas fait une épuration clanique dans l’administration et les forces armées mais il a en plus commencé à réaliser des éliminations physiques ciblées, des arrestations et des emprisonnements, des harcèlements des masses sans un procès équitable et transparent, et souvent sans procès. Les principaux clans de la tribu Issa (principalement les Furla’bes, les odahgobes et les Saad-Mousse) sont remonté contre ce pouvoir inique et l’implication des milices et une rébellion issues du clan d’Ismaël Omar Guelleh, le clan Mamasan, a fait exploser l’abcès au point que chaque clan se prépare à se défendre.
De plus en plus des voix s’élèvent dans les clans Issa appelant à la lutte armée, constitution des rebellions, qui était une action mal vu avant dans cette tribu.

 

M. Guelleh, qui a hérité le pouvoir en 1999 de son oncle et premier président du pays, Hassan Guled Abtidon, a modifié la constitution pour se permettre au moins une présidence éternel.
Malgré , le nombre important d’emploi qui se crée à Djibouti, les bases militaires des forces occidentaux, dont Français, américaine, japonais, espagnol, allemand et Italie, ce pays est le meilleur endroit pour travailler et obtenir un salaire bien rémunéré et enrichissant en Afrique de l’Est . Beaucoup de Djiboutiens se sont vus remplacer par des Philippines dans le camp Lemonnier et sont très en colère et disent que les étrangers prennent leurs emplois. Par ailleurs, beaucoup de Djiboutiens ont été licenciés de leurs emplois pour des raisons claniques, politiques, infondés et abusives.

 

Toutefois, Djibouti partage des frontières avec la région Somali du kiilil 5 de l’Ethiopie, la région Afar de l’Ethiopie, la Somalie ou Somaliland et l’Erythrée. Ce pays tente de lutter contre la contrebande au cours des cinq dernières années sur pression des forces américains stationnés à Djibouti qui y voit dans ce trafic la présence des réseaux terroristes et mafieux.

Djibouti accueille la seule base militaire des États-Unis en Afrique, où les drones partent pour mener des missions dans toute l’Afrique et la péninsule arabique. Au début du mois de Mai 2014 les États-Unis a convoqué le président djiboutien pour la signature de la prolongation de la présence des force américaines à Djibouti avec en contrepartie un loué de 63 millions de dollars US l’an. Le petit pays d’Afrique de l’Est a également fourni des troupes à la Mission de l’Union africaine en Somalie.

 

 

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du 7 Juin 2014

 

 

Après la fin de l’enquête de flagrance délit et début de l’enquête pour le juge d'instruction. Les autorités djiboutiennes lancent un nouvel appel à témoin pour trois individus dont nous ignorons le chef d'inculpation.

 

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Le cirque "La Chaumière" continue ! Épisode II

du 7 Juin 2014

 

 

 

Depuis l’annonce faite par le procureur/persécuteur de la république de traduire des paisibles et innocents citoyens devant la haute cour de justice pour acte de terrorisme, haute trahison et un long chapelet d’accusations, l’opinion djiboutienne ne cesse d’afficher son incompréhension et son indignation au sujet de cette manipulation qui frise le ridicule. Mais, cette opinion djiboutienne n’est pas tombée dans le piège.

Pour elle, les vrais commanditaires de l'attentat contre le restaurant "La Chaumière" sont loin d’être ceux pointés du doigt par le gouvernement. Alors, vivement un procès équitable ! C’est en ce moment que l’opinion djiboutienne et internationale découvrira qui sont les vrais traîtres de ce pays, ceux-là qui ont comploté avec le groupe terroriste somalien; ceux là qui faisaient la navette entre Djibouti et la ville de Jilib dans la région australe de Moyen Juba en Somalie, pour y rencontrer des responsables d'Alshabaab ; et ceux-là qui prenaient de l’argent à l’étranger dans le seul but de détruire leur propre pays… D’ici là, les djiboutiens ont vite compris le jeu en cours : une lamentable tentative de détourner leur attention des vrais problèmes actuels du pays.

Quelle est aujourd’hui la réalité de Djibouti ? Le pays connait actuellement une paupérisation galopante, un mal vivre général qui touche toutes les couches (citadines et rurales). L’administration est paralysée du fait d’une démoralisation et d’une démotivation générale… Au même moment, des cadres du clan, des affidés et courtisans de la famille sont promus à des postes juteux. Si ce n’est un partage du gâteau, c’est quoi alors ?

La réalité d’aujourd’hui, c’est l’émergence de nouveaux riches qui ont pris un malin plaisir à narguer le peuple. Comme s’ils avaient une revanche à prendre sur le peuple djiboutien tout entier.

Autre réalité : l’incapacité notoire du régime à apporter des réponses aux préoccupations des djiboutiens, dont la crise post-électorale et/ou l'occupation de Doumeira. Une localité qui reste toujours sous le contrôle des groupes armés et qui échappe au pouvoir. Où sont donc passées ces multiples promesses électoralistes égrenées lors des présidentielles de 2005 et 2011 ?

Déclenché des poursuites judiciaires sur la base de fausses accusations contre des hommes innocents ? C’est tout simplement de la poudre aux yeux. Et les djiboutiens ne sont pas dupes.

Ils se sont rendu compte que ces accusations ne reposent sur rien. C’est une vendetta, celle du dictateur d'Haramous. Celui-ci devient pour la République une menace publique. Il en veut à la planète entière. Mais le réveil risque d’être dur (et fatal ?) pour lui.

A Djibouti, les affaires privées sont souvent confondues aux affaires de l’état. Dommage !

 

Kenendid Kenned

 

 

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Djibouti : Du mensonge « naturel » au mensonge « criminel »

 

 

 


"Les risques d'un nouvel attentat sont extrêmement réduits", selon le menteur pathologique Mahamoud Ali Youssouf, chef de la diplomatie djiboutienne.

Autre son de cloche sécuritaire : Le gouvernement américain déconseille à ses ressortissants de voyager en république de Djibouti. (Lire article : lien)

Or dans un communiqué publié lundi, le mythomane du M.A.E annonce que les risques d'un nouvel attentat sont extrêmement réduits.

- "Après à l'attentat du 24 mai 2014, les autorités djiboutiennes ont diligenté une enquête dont les résultats probants a permis de démanteler le réseau terroriste qui avait pris pour cible le restaurant La Chaumière. En dehors des 2 terroristes qui se sont faits explosés, leurs complices ont été identifiés et les forces de sécurité djiboutiennes sont à la recherche de ces individus et pour lesquels des appels à témoins ont été lancés".

- "Il n'y a pas non plus lieu de dramatiser la situation car toutes les informations obtenues sur cet attentat et les suites des résultats d'enquête convergent vers une conclusion que la sécurité dans l'ensemble du territoire djiboutien n'est pas soumise à une menace imminente", peut-on lire.

- "Nous voulons rassurer nos concitoyens et les ressortissants des pays amis qu'il n'y a pas lieu de céder à la panique et à la psychose et de vaquer à leurs occupations normalement", prévient le ministère djiboutien des Affaires étrangères.

Dans le cas de figure de ce ministre, ce ne sont plus des mensonges anodins, destinés à faire plaisir à autrui, mais plutôt des mensonges pernicieux, graves de conséquences, voire criminels. En effet, sa fâcheuse tendance constitutionnelle à altérer la vérité, à mentir, à imaginer des histoires, risque de nous coûter cher en vie humaine en cas de nouvelle attaque des Al-Shabaab.

Que Dieu nous préserve des terroristes et de la folie de nos gouvernants.

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Autres actualités du pays

 

Parallèlement à l'attentat ▶ Le régime de ‪‎Guelleh‬ ▶ fomente un autre complot contre ‪‎Daher Ahmed Farah ‪(‎DAF)‬, président de MRD et porte parole de l'USN. En mandat de dépôts depuis le 24/05/2014 à la sinistre prison centrale de Gabode sur de fausses accusations sans fondement (mise en péril sur mineurs et exploitation de mineurs)... Lire la suite

 

 

L'impasse politique qui perdure depuis le 22 février 2013

 

En effet, Djibouti est dans une impasse politique sans précédent, qui a pour origine le «hold-up électoral» du 22 février 2013, depuis presque un an, celle-ci perdure dans un climat de répression policière et judiciaire implacable, contre les partis politiques de l’opposition sous la bannière de l'Union pour le Salut National - USN, les journalistes indépendants, les défenseurs des droits de l’Homme et les ONG.

 

 

En effet, la contestation du déroulement des élections législatives avaient donné lieu à d’importantes manifestations de l’opposition violemment réprimées. Depuis lors, les arrestations et les procès se succèdent à Djibouti contre les opposants. En septembre 2013, la LDDH et la FIDH par la voix du président de la LDDH, Me Zakaria Abdillahi, avaient interpellé le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies sur la situation dramatique des droits humains, et en particulier des libertés politiques, publiques, syndicales ainsi que la persistance de la pratique de la torture à Djibouti.

 

Des actes de tortures, de traitement dégradant et inhumains sont régulièrement signalés dans les lieux de détention à Djibouti et plusieurs militants sont morts en détention à Djibouti ces dernières années, dont le dernier en date, Mohamed Elmi Rayale, militant de l’USN décédé à la prison de Gabode le 29 août 2013.

 

• Mohamed Daher Robleh, un intellectuel militant djiboutien arrêté le 4 juillet 2013, a été détenu au secret, torturé pendant une dizaine de jours par des agents des services de renseignement avant d'être déchu de sa nationalité (dossier).  Celui-ci, est de nouveau arrêté illégalement le 12 février 2014 vers 14 heures par la police, et se trouve à l'heure actuelle (14-02-2014 5H00 GMT) toujours en détention (dossier).

 

Mohamoud Elmi Rayaleh, décédé le 28/08/2013, à l’âge de 36 ans, dans la prison de Gabode où il est entré en parfaite santé un mois plus tôt (dossier)

 

Sahal Ali Youssouf, décédé le 07/06/2013, à l’âge de 24 ans, des suites de tortures policières (dossier)

 

Depuis, le début du mois de décembre 2013, des dizaines de dirigeants et militants de l’opposition ont été arrêtés et certains condamnés. Fréquemment, les gardes à vues de militants arrêtés se prolongent au-delà de la durée légale parfois jusqu’à 11 ou 17 jours comme ce fut le cas pour Omar Hassan Waberi et Mohamed Gadito Chehem. Si ces derniers ont été finalement relaxés grâce à leur avocat de nombreux autres demeurent en détention pour avoir affirmé leurs opinion et n’ayant pas pu être assisté de leur conseil.

 

• Le 16 janvier 2014, une dizaine de dirigeants de l’USN et un nombre indéterminé de militants qui célébraient le 1er anniversaire de la création de cette coalition d’opposition ont été brièvement arrêtés et placés en détention au centre de rétention de Nagad où des échauffourées auraient éclatés entre les détenus et la police faisant plusieurs blessés.

 

 

• Le 23 janvier 2014, Me Zakaria Abdillahi (Présidence de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains) a été arrêté par des gendarmes à Ali-Sabieh, en compagnie de deux de ses amis français, son chauffeur djiboutien ainsi que deux élus de la principale coalition de l’opposition, l’Union pour le salut national (USN), de la région d’Ali-Sabieh. Sous la contrainte des organisations internationales (FIDH et OMCT) et nationale (ODDH) de protection et défense des droits humains mais également de la rue sous la bannière du Mouvement des jeunes de l'opposition (MJO) qui s'opposa aux forces de l'ordre en de violents affrontements; le régime de Guelleh panique et fait marche arrière en libérant Me Zakaria Abdillahi et ses codétenus.

 

 

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